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En 2022, la CJC faisait circuler un sondage sur la représentation des doctorant·es. Aujourd’hui, c’est l’heure du bilan avec ce communiqué de presse ! En bref, une petite majorité des représentant·es a rencontré des difficultés dans ses missions, et une grande majorité serait intéressé par une mise en relation avec d'autres représentant·es pour échanger.
Suite à son sondage à destination des représentant·es des doctorant·es, la CJC organise un webinaire à leur intention. Ce sera l'occasion d'un partage de ressources, d'un retour d'expérience et d'échanges sur les perspectives futures. Si vous êtes vous-même élu·e pour représenter des doctorant·es, vous pouvez indiquer votre adresse-mail pour recevoir les informations de connexion en cliquant ci-dessous sur "En savoir plus".
Suite à son sondage à destination des représentant·es des doctorant·es, la CJC organise un webinaire à leur intention. Ce sera l'occasion d'un partage de ressources, d'un retour d'expérience et d'échanges sur les perspectives futures. Si vous êtes vous-même élu·e pour représenter des doctorant·es, vous pouvez indiquer votre adresse-mail pour recevoir les informations de connexion en cliquant ci-dessous sur "En savoir plus".
Bien qu'il soit trop tôt pour parler de tendance, le nombre de doctorant·es s'inscrivant en première année de thèse a baissé. La CJC était questionnée sur les possibles facteurs impliqués.
Rétention des notes des vacataires, workshop sur l'encadrement doctoral, missions de représentation des doctorant·es dans les instances académiques... La Confédération des Jeunes Chercheurs présente ses actualités 2023 dans un interview à Campus matin.
Un mouvement national de rétention des notes s'organise actuellement pour défendre les droits des enseignant·es vacataires de l'enseignement supérieur. La CJC soutient la revendication du doublement des salaires des vacataires. Consultez notre communiqué de presse pour en savoir plus !
La Confédération des Jeunes Chercheurs publie aujourd’hui son Guide des droits de l’enseignant·e vacataire. Une trentaine de questions en 80 pages pour enfin s’y retrouver et faire valoir ses droits ! La CJC réaffirme régulièrement ce qu’elle pense du statut d’enseignant·e vacataire pour les jeunes chercheurs et chercheuses, à savoir un statut extrêmement précaire et indigne de l’enseignement supérieur français (voir l’avant-propos du Guide). Seule l’inertie culturelle, l’ignorance du cadre juridique, et le désintérêt pour les conditions de travail des enseignant·es vacataire permettent d’expliquer le maintien de cette forme de travail. Connaître nos droits et les faire valoir de façon systématique pourrait d’ores et déjà diminuer l’attrait du recours aux contrats de vacataire par les établissements de l’enseignement supérieur. Si vous avez connaissance de situations qui vous semblent ne pas être traitées dans ce guide bien que relevant des jeunes chercheurs et chercheuses, ou de décisions de justice qu’il serait pertinent de citer ici, n’hésitez pas à nous contacter à contact@cjc.jeunes-chercheurs.org !
La Confédérations des Jeunes Chercheurs a présenté ses objectifs pour l’année 2023 et procédé au renouvellement de son bureau, à l’occasion de son Assemblée Générale à Marseille des 17 et 18 Décembre 2022.
La CJC est co-signataire d'une tribune rédigée par un collectif de précaires de l'enseignement supérieur et d la recherche. Surveillances d'examens, corrections de copies... Rémunérez-les !
La CJC le réclamait depuis plus d'un an: la ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Sylvie Retailleau a annoncé qu'au 1er janvier 2023, la revalorisation de la rémunération des contrats doctoraux s'appliquerait à l'ensemble des contrats quelle que soit la date de signature. Cela met fin à certaines inégalités de traitement entre doctorant·es d'un même labo. La CJC déplore la non rétroactivité de cette revalorisation, qui n'efface pas l'injustice qui dure depuis le 11 octobre 2021.
La Loi de Programmation de la Recherche (LPR) a été promulguée par le Parlement en décembre 2020, et les décrets et arrêtés pour la mettre en œuvre sont publiés progressivement depuis. Un an plus tard, faisons le bilan sur les promesses du Ministère de l'Éducation supérieure, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) aux jeunes chercheur·es en examinant les textes de mise en application déjà parus.
La Confédérations des Jeunes Chercheurs a présenté ses objectifs pour l’année 2022 et procédé au renouvellement de son bureau, à l’occasion de son Assemblée Générale à Clermont-Ferrand des 4 et 5 Décembre 2021.
La Confédérations des Jeunes Chercheurs a présenté ses objectifs pour l’année 2021 et procédé au renouvellement de son bureau, à l’occasion de son Assemblée Générale dématérialisée des 5 et 6 Décembre 2020.
Le projet de loi sur la recherche (LPR) a été voté le mercredi 23 Septembre à l’Assemblée nationale. La Confédération des Jeunes Chercheurs (CJC) a proposé des amendements pour améliorer ce projet de loi, qui n’ont à ce jour pas abouti pour la quasi-totalité d’entre eux. Nous espérons qu’ils seront considérés lors de l’examen au Sénat.
Le projet de Loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) a été présenté en Conseil des ministres le 22 juillet 2020. Cette loi est en préparation depuis plus d’un an, les rapports préparatoires ayant été remis à la Ministre le 23 septembre 2019. Alors que la loi doit être examinée à l’Assemblée nationale en septembre, la CJC fait le point et souhaite rappeler les positions qu’elle défend depuis le début des débats. Malgré plusieurs rendez-vous avec la Ministre et son cabinet, la CJC estime que la LPPR, telle qu’elle est présentée, ne répond pas aux attentes et aux besoins de la communauté de l’Enseignement supérieur et de la recherche en France, et en particulier à ceux des jeunes chercheur-ses. Ce communiqué s’intéresse à l’article 7, qui régit les séjours de recherche des chercheur-ses doctorant-es et docteur-es étranger-es en France.
Le projet de Loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) a été présentée en conseil des ministres le 22 juillet 2020. Cette loi est en préparation depuis plus d’un an, les rapports préparatoires ayant été remis à la Ministre le 23 septembre 2019. Alors que la loi doit être examinée à l’Assemblée nationale en septembre, la CJC fait le point et souhaite rappeler les positions qu’elle défend depuis le début des débats. Malgré plusieurs rendez-vous avec la Ministre et son cabinet, la CJC estime que la LPPR, telle qu’elle est présentée, ne répond pas aux attentes et aux besoins de la communauté de l’Enseignement supérieur et de la recherche en France, et en particulier à ceux des jeunes chercheurses. Ce communiqué revient sur la question des financements doctoraux, un combat que la CJC mène de longue date.
Le projet de Loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) a été présentée en conseil des ministres le 22 juillet 2020. Cette loi est en préparation depuis plus d’un an, les rapports préparatoires ayant été remis à la Ministre le 23 septembre 2019. Alors que la loi doit être examinée à l’Assemblée nationale en septembre, la CJC fait le point et souhaite rappeler les positions qu’elle défend depuis le début des débats. Malgré plusieurs rendez-vous avec la Ministre et son cabinet, la CJC estime que la LPPR, telle qu’elle est présentée, ne répond pas aux attentes et aux besoins de la communauté de l’Enseignement supérieur et de la recherche en France, et en particulier à ceux des jeunes chercheurses. Ce communiqué s’intéresse aux nouveaux statuts des jeunes chercheur-ses introduits par la LPPR.
La Confédération des jeunes chercheurs (CJC) s’est entretenue avec madame Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, aux côtés de l’Association nationale des docteurs (ANDès), le jeudi 9 avril dernier. Ce rendez-vous a été l’occasion pour la CJC d’alerter la ministre sur la situation difficile des jeunes chercheur-es dans cette période de crise et de faire valoir nos demandes de mesures d’urgence spécifiques. Nous avons également souhaité aborder le sujet de la loi de programmation pluriannuelle sur la recherche (LPPR), et plus globalement des ambitions budgétaires du gouvernement pour la recherche et les jeunes chercheur-es. Ce point fera l’objet d’un communiqué dédié prochainement.
Dans le cadre des mesures d'urgence liées à l'épidémie de Covid-19 et à l'impact social et économique du confinement, la Confédération des jeunes chercheurs a défendu auprès de Frédérique Vidal, ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, le déblocage d'un budget exceptionnel destiné à une prolongation massive des contrats de jeunes chercheur-es – doctorant-es (contrats doctoraux, CIFRE…) ou jeunes docteur-es (« postdocs » par exemple) – dont les recherches ont été, sinon perdues, au moins stoppées ou gravement perturbées par la fermeture des laboratoires ou l'inaccessibilité des sources ou terrains. Nous ne pouvons accepter que cette situation se retourne contre toute une génération de jeunes chercheur-es dont le projet doctoral ou post-doctoral pourrait être amputé, fragilisant leur début de carrière. Madame Vidal nous a assuré qu'un plan spécifique aux jeunes chercheur-es serait prochainement annoncé, mais sans aucune garantie pour l'instant sur le volume de financement prévu par le ministère afin de permettre aux établissements (universités, organismes de recherche…) de concrétiser ces prolongations de contrats. Nous avons donc décidé de co-signer l'appel « La recherche scientifique a besoin d’un plan d’urgence » publié dans Le Monde, qui met en lumière la particulière vulnérabilité des jeunes chercheur-es dans cette période et vous invitons à en faire de même.
La CJC relaie l'article publié dans Libération sur la précarité des doctorant-es en LSHS. La CJC milite pour la contractualisation de tou-tes les doctorant-es, l'abrogation du statut de vacataire, et la fin du travail au noir (libéralités) touchant notamment les étranger-es.
Un budget largement insuffisant et rien pour les jeunes chercheur-es.
A l'occasion de l'Assemblée Générale de la CJC, l'association Doc SP organise le 29 novembre à partir de 10h une journée d'échanges sur la santé mentale des doctorant-es. Celle-ci aura lieu à la faculté de médecine du Kremlin-Bicêtre. Venez nombreuses et nombreux.
La Confédération des jeunes chercheurs soutient la mobilisation des doctorant-es de Sciences Po contre le paiement des frais de scolarité et de la CVEC et pour la revalorisation de leur rémunération pour les enseignements réalisés au sein des campus de province.
L'un des objets de la CJC est de participer à la structuration de la communauté des jeunes chercheur-es. Ainsi, nous cherchons à faire un état des lieux des représentant-es doctorant-es au sein des instances académiques (CA, CR, UFR, ED, labos, etc.). Les personnes concernées pourraient-elles nous transmettre à contact@cjc.jeunes-chercheurs.org leur nom, prénom, courriel, établissement et instance où elles sont représentantes ainsi que la date de fin de mandat et, le cas échéant, l'association ou le collectif de jeunes chercheurs auquel elles appartiennent ? Nous utiliserons les données uniquement en interne. L'objectif est de pouvoir par le suite entrer en discussion et diffuser plus aisément les informations. Merci d'avance !
Suite à de nombreuses demandes, nous rappelons que les doctorant-es soutenant entre le 1er septembre et le 31 décembre 2019 n'ont pas à payer ni de frais d'inscription pour une nouvelle année, ni la CVEC. Votre inscription précédente est prolongée et vous continuez de bénéficiez des services qui y sont liés. Les établissements en sont informés par circulaire datant du 29 juillet 2019. Si le vôtre ne s'y conforme pas, merci de nous en informer. Le recours dont vous disposez est d'envoyer une lettre recommandée avec AR pour demander l'application de l'article 5 de l'arrêté du 19 avril 2019 relatif aux droits d'inscription et de la circulaire susmentionnée. En cas de refus ou d'absence de réponse, vous pouvez déposer gratuitement un recours au Tribunal Administratif, voir la procédure ici. Faites en parallèle une demande en référé pour ne pas vous empêcher de soutenir ( voir ici). Relisez notre communiqué de presse sur le sujet des frais d'inscription en doctorat.
L'arrêté du 19 avril 2019 fixant les droits d'inscription dans l'enseignement supérieur contient, outre la très forte augmentation des frais pour les étudiant-es extra-communautaires que la Confédération des jeunes chercheurs (CJC) dénonce toujours, un article précisant que les doctorant-es qui soutiennent entre septembre et décembre n'auront désormais plus à payer de frais d'inscription pour ces quelques mois supplémentaires. La CJC se réjouit de cette amélioration, mais dénonce le principe même du paiement de frais d'inscription par les jeunes chercheur-es doctorant-es.
La CJC soutient cette initiative qui s'inscrit dans la continuité de son action pour l'abrogation du statut d'agent temporaire vacataire et la création de postes de contractuel-les et de titulaires afin d'en finir avec le travail à la tâche des jeunes chercheur-es.
L’ensemble des organisations syndicales de l’ESR réclame urgemment, depuis de nombreuses années, une programmation pluriannuelle du budget de l’ESR et de l’emploi scientifique. Elles exigent un plan de résorption de la précarité massive qui touche l’ensemble des personnels de l’ESR ainsi que les jeunes collègues doctorants soumis au bénévolat et aux vacations.
Des organisations et listes candidates au Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (Cneser) pour représenter les étudiant-es soutiennent la proposition de la CJC de création d'un collège spécifique pour les doctorant-es. La CJC a proposé à l'ensemble des listes de se positionner en ce sens, et Le Choix indépendant des Écoles et Universités de demain y a répondu favorablement.
L'ANDès et la CJC communiquent, sur un site web dédié, une version mise à jour des 23 fiches du Doctorat à la Loupe : https://guide-doctorat.fr/. Le Guide du doctorat, à destination de tous les acteurs du doctorat, se positionne comme la référence nationale et transdisciplinaire des bonnes pratiques du doctorat.
Des organisations et listes candidates au Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (Cneser) pour représenter les étudiant-es soutiennent la proposition de la CJC de création d'un collège spécifique pour les doctorant-es. La CJC a proposé à l'ensemble des listes de se positionner en ce sens, et L'Alternative – Game of Cneser y a répondu favorablement
Des organisations et listes candidates au Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche (Cneser) pour représenter les étudiant-es soutiennent la proposition de la CJC de création d'un collège spécifique pour les doctorant-es. La CJC a proposé à l'ensemble des listes de se positionner en ce sens, et l'Union nationale des étudiants de France (Unef) y a répondu favorablement.
La Confédération des Jeunes Chercheurs dénonce la rémunération des vacations d’enseignement payées sous le SMIC horaire, alors que les jeunes chercheur-es vacataires sont au moins titulaires du grade de Master.
La Confédération des jeunes chercheurs soutient le mouvement de rétention des notes appelé par l’Association des Doctorant·e·s mobilisé·e·s pour l'Université (MobDoc) à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne contre la remise en cause de l’exonération des frais d’inscription des doctorant-es agents de l'université (contractuel-les, ATER), pour élargir cette exonération aux autres doctorant-es (vacataires, non financé-es), et obtenir des contrats de travail pour l’ensemble des enseignant-es doctorant-es ou docteur es sans poste que l'université fait présentement travailler sous le statut de vacataire.
Organisations syndicales et associatives de l'ESR, pour la défense du service public, contre la précarisation des jeunes chercheur·se·s et la hausse discriminatoire des frais d'inscription, nous appelons à participer aux manifestations du premier mai, à être en grève et à manifester le 9 mai, à organiser des AG et à soutenir toutes les mobilisations jusqu'à la satisfaction de nos revendications.
La Confédération des jeunes chercheurs (CJC) se félicite du recul du gouvernement concernant une éventuelle hausse massive des frais d’inscription en doctorat pour les étranger-es non communautaires. Ce recul en appelle d’autres, pour les autres niveaux de diplôme. Nous espérons cependant que cette annonce constitue un geste d’apaisement adressé aux jeunes chercheur-es, qui ouvre enfin la voie à de premières mesures s’attaquant à la précarité massive chez les jeunes chercheur-es.
La CJC est signataire de l'appel à la mobilisation contre la hausse des frais d'inscription pour les étudiant-es et doctorant-es étranger-es extra-communautaires. Nous appelons les jeunes chercheur-es à se mobiliser contre le Plan "Bienvenue en France", à se réunir en assemblée générale pour discuter des moyens d'action à mettre en œuvre au sein de chaque établissement, et à participer au rassemblement national du 12 mars, à 9h30, devant le Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation.
La CJC vous donne rendez-vous samedi 19 janvier en salle Clémenceau au Palais du Luxembourg. Ce colloque réunira sous le patronage du sénateur Pierre Ouzoulias plusieurs organisations syndicales et associations afin de présenter les enjeux et conséquences de cette hausse massive, ainsi que discuter des moyens d'action pour développer la mobilisation.
Vous pouvez vous inscrire en utilisant le formulaire Framaform suivant :
Les associations membres de la Confédération des Jeunes Chercheurs, réunies en assemblée générale à Paris, se prononcent fermement contre le projet gouvernemental d’augmentation considérable des frais d’inscription en doctorat pour les étrangers extra-communautaires.
À l'occasion de son assemblée générale, la CJC vous invite chaleureusement à prendre part aux débats organisés par Doc'Up, l'ANCMSP et Les Cartésiens le 23 novembre, 14h, sur le campus de Jussieu. Merci à nos associations membres pour l'organisation de cet événement et de l'assemblée qui le suit !
Alors que l’arrêté fixant les frais d’inscription dans les établissements publics d’enseignement supérieur pour l’année 2018-2019 doit être publié dans les jours qui viennent, la Confédération des jeunes chercheurs (CJC) s’alarme d’informations annonçant une nouvelle hausse déguisée des frais d’inscription en doctorat, à la faveur de la création de la «contribution de vie étudiante et de campus» (CVEC) par la loi orientation et réussite des étudiants (ORE).
La Confédération des Jeunes Chercheurs appelle les députés français au parlement européen à voter non aux amendements des articles 3, 11 et 13 de la directive européenne sur les droits d’auteurs. En effet, ces amendements mettent en péril l’ouverture de l’environnement européen de la recherche et portent atteinte aux fondements du projet cadre européen pour la recherche «Horizon Europe» reposant sur les trois piliers : science ouverte, innovation ouverte, et ouverture sur le monde.
Les inscriptions pour le prochain CA de la CJC sont ouvertes ! Il aura lieu les 30 juin et 1er juillet à Nice (Université Côte d'Azur). Merci à l'AJC06 pour l'organisation. N'hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus.
La CJC et l'ANDès appellent les établissements d'enseignement supérieur à intégrer l'ensemble des 22 fiches RNCP sur le doctorat dans les futurs arrêtés d'accréditation.
Dans un contexte de mobilisation sociale dans les universités, la ministre de l’enseignement supérieur Frédérique Vidal a récemment justifié la dissolution des conseils centraux de l’université Toulouse-Jean-Jaurès par le fait que « les vacataires n’étaient plus payés ». Si la Confédération des Jeunes Chercheurs se satisfait de voir que les conditions de travail des enseignant-es vacataires de l’enseignement supérieur préoccupent la ministre, elle l’appelle à ne pas en faire un alibi dans sa gestion de la mobilisation en cours et à passer aux actes. Alors que la CJC a entamé depuis plusieurs mois des discussions avec le cabinet de Madame Vidal sur la question de la précarité chez les jeunes chercheur-es, dont une part importante travaillent comme vacataires, avec des propositions précises concernant la situation de ces dernier-es, elle déplore l’instrumentalisation qui est faite aujourd’hui de leur conditions de travail indignes, sans protection sociale ni salaire mensuel. Nous attendons des actes en faveur de la situation des jeunes chercheur-es vacataires, et réclamons le paiement des heures d’enseignement annulées en raison des fermetures d’établissements, au même titre que leurs collègues contractuels ou titulaires.
L’Association Nationale des Docteurs (ANDès) et la Confédération des Jeunes Chercheurs (CJC) se félicitent de l’inscription prochaine du doctorat au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP). L’ANDès et la CJC travaillent spécifiquement sur ce sujet depuis plus de deux ans. Elles ont proposé le contenu pour l’inscription du doctorat au RNCP au ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI), après des échanges avec la Conférence des Présidents d’Université, le Réseau National de Collèges Doctoraux, et la Commission Nationale de Certification Professionnelle. Cette fiche présente la liste des compétences attendues chez tout nouveau docteur, indépendamment de sa discipline de recherche. Nos associations de doctorants et docteurs vont être impliquées dans la concertation ministérielle suite à l’annonce de Frédérique Vidal le 20 octobre 2017.
La Confédération des Jeunes Chercheurs, durant son Assemblée Générale accueillie par l’association OPTIC (Organisation Pour les docTorants Interdisciplinaires de Caen) des 4 et 5 novembre 2017, a présenté ses objectifs prioritaires pour l'année 2017-2018 et renouvelé son bureau.
Outre les carrières dans le secteur académique, les docteurs mobilisent leurs compétences dans une large diversité d’emplois de cadres des secteurs public et privé. Cette fiche évoque tout d’abord les profils de postes sur lesquels le recrutement de docteurs est pertinent, en signalant des dispositifs destinés à favoriser leur recrutement. Sont ensuite présentés des outils utilisables par les docteurs pour être acteurs de leur évolution de carrière.
Contribution vie étudiante : premier recul du gouvernement mais toujours pas d’exonération ou de compensation financière pour les doctorant-es
La confiance de la sociĂ©tĂ© en la science est altĂ©rĂ©e. L’opacitĂ© de certaines sources et procĂ©dures de financement jette un opprobre gĂ©nĂ©ral sur les recherches. Les politiques publiques, poussant au court-termisme et Ă la publication Ă outrance, accentuent le problème. Nous appelons Ă un sursaut pour restaurer cette confiance, indispensable Ă toute sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique moderne.
La ConfĂ©dĂ©ration des Jeunes Chercheurs (CJC) s’oppose Ă l’augmentation des frais liĂ©s Ă l’inscription en doctorat a vancĂ©e par le gouvernement. Dans un contexte d’explosion de la prĂ©caritĂ© dans la recherche, la CJC demande Ă ĂŞtre reçue d’urgence par Madame Vidal, ministre de l’ESRI. La CJC s’insurge d’apprendre par voie de presse que le texte du « plan Ă©tudiants » prĂ©se ntĂ© le 30 octobre dernier inclut une contribution « vie Ă©tudiante » obligatoire s’ajoutant aux frais d’inscription en doctorat. La CJC Ă©tudie actuellement toutes les options Ă mettre en ½uvre si l’avant - projet de loi restait en l’Ă©tat et va prendre contact avec les autres organisations de l’enseignement supĂ©rieur et de la recherche en ce sens.
Le suivi des carrières des docteurs est une mission des Ă©coles doctorales et des Ă©tablissements d’enseignement supĂ©rieur : le suivi statistique du devenir des docteurs est utilisĂ© notamment dans le cadre de l’Ă©valuation et du financement des Ă©coles doctorales.
La formation par la recherche permet aux docteurs de dĂ©velopper un grand nombre de compĂ©tences, Ă la fois disciplinaires et transversales, dont certaines qui leur sont propres. L’exercice de ces compĂ©tences ne se limite pas Ă la recherche et au secteur acadĂ©mique, mais est tout Ă fait transfĂ©rable Ă d’autres secteurs, public, associatif ou privĂ©, en recherche ou Ă d’autres fonctions.
Aujourd'hui, alors que la candidate du Front National est prĂ©sente au second tour des Ă©lections prĂ©sidentielles, la CJC se doit de souligner de nouveau le danger que reprĂ©sentent les idĂ©es d’extrĂŞme droite pour la recherche et l'enseignement supĂ©rieur, qui reposent sur l'ouverture, les Ă©changes, notamment internationaux, et l'attachement aux dĂ©marches scientifiques et raisonnĂ©es. L'isolement de la France conduira Ă son recul sur le plan scientifique, avec de graves consĂ©quences sur l'Ă©conomie de notre pays.
La ConfĂ©dĂ©ration des Jeunes Chercheurs soutient la “Marche pour les Sciences” qui se dĂ©roulera le 22 Avril prochain dans de nombreuses villes de France et d’Europe.
Adoc Mètis, l’Association Nationale des Docteurs et la ConfĂ©dĂ©ration des Jeunes Chercheurs diffusent librement sur internet le recueil des propositions issues du Workshop sur l’Encadrement Doctoral.
La ConfĂ©dĂ©ration des Jeunes Chercheurs demande des modifications lĂ©gislatives et rĂ©glementaires afin d’assurer une « reprĂ©sentation propre et authentique » des jeunes chercheur-e-s dans les collèges Ă©lectoraux, notamment au Conseil National de l’Enseignement SupĂ©rieur Et de la Recherche (CNESER).
La ConfĂ©dĂ©ration des Jeunes Chercheurs, durant son AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale accueillie par les associations Addal (Association des doctorants et docteurs d’Alsace) et StrasAir (Association of the International Researchers of Strasbourg) des 5 et 6 novembre 2016, a prĂ©sentĂ© ses objectifs prioritaires pour l'annĂ©e 2016-2017 et renouvelĂ© son bureau.
C'est avec une très grande déception que les jeunes chercheur-e-s prennent acte des nouvelles réglementations du 29 août 2016 relatives aux doctorant-e-s sous contrat doctoral, de facto contrat de référence pour les doctorant-e-s. Ce gouvernement a une fois de plus ignoré les propositions construites d'amélioration des textes, proposées par la Confédération des Jeunes Chercheurs : la nouvelle réglementation fragilise un peu plus la reconnaissance du doctorat par un effritement de la contractualisation des doctorant-e-s. Pourtant, un nombre encore trop important de doctorant-e-s ne sont pas contractualisés pour leur travail de recherche. La Confédération des Jeunes Chercheurs demande des actions concrètes.
Dans cette fiche technique sont dĂ©crites l’ensemble des compĂ©tences attendues chez les titulaires de doctorat, acquises ou renforcĂ©es pendant la prĂ©paration de ce doctorat. Cette synthèse est fondĂ©e sur la mise en correspondance de diverses Ă©tudes ou outils relatifs aux compĂ©tences des docteur-e-s, ainsi que sur une rĂ©flexion relative Ă l’activitĂ© de recherche menĂ©e durant le doctorat, quel que soit le domaine de recherche. Cette liste pourrait s’intĂ©grer dans une fiche relative au doctorat (quels que soient l’Ă©tablissement et le domaine de recherche) dans le RĂ©pertoire National des Certifications Professionnelles.
Le 30 juin dernier, la Confédération des Jeunes Chercheurs a rencontré, avec l'Association Nationale des Docteurs, Monsieur Marc Gazave, au cabinet de la ministre de la Fonction Publique au sujet des accès spécifiques à la fonction publique pour les docteur-e-s.
Le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche semble très satisfait des mesures de simplification présentées dernièrement. Les jeunes chercheur-e-s représentés par la Confédération des Jeunes Chercheurs cherchent activement à comprendre pourquoi et s'opposent à la transformation des missions doctorales en vacations.
La charte du doctorat constitue un engagement entre toutes les parties impliquĂ©es dans un doctorat, dans le but de produire une recherche de qualitĂ© dans un cadre de travail appropriĂ©. Les jeunes chercheur-e-s sont attachĂ©s Ă la forme que peut prendre localement ce document. En accord avec les principes dĂ©finis par l'arrĂŞtĂ© du 25 mai 2016 relatif Ă la formation doctorale ainsi que ceux dĂ©clinĂ©s dans la Charte europĂ©enne du chercheur et le Code de conduite pour le recrutement des chercheurs, la CJC propose un modèle de charte. Elle pourra servir de document de rĂ©fĂ©rence pour les discussions qui auront lieu au niveau des Ă©coles doctorales et des Ă©tablissements accrĂ©ditĂ©s. Elle peut ĂŞtre adoptée en l'Ă©tat.
L'ANDès et la CJC publient 3 nouvelles fiches du Doctorat à la Loupe :
Le 18 avril 2016, le CNESER devait se prononcer sur le projet d'arrĂŞtĂ© sur la formation doctorale. La ConfĂ©dĂ©ration des Jeunes Chercheurs, qui n'est plus reprĂ©sentĂ©e par un-e Ă©lu-e au CNESER depuis les changements de rĂ©glementation sur la reprĂ©sentation des doctorant-e-s, a nĂ©anmoins souhaitĂ© apporter son expertise constructive sur ce sujet qui la concerne au premier chef. Ainsi, elle a proposĂ© une sĂ©rie d'amendements argumentĂ©s qui ont Ă©tĂ© envoyĂ©s aux organisations reprĂ©sentĂ©es au CNESER, ainsi qu'au Ministère de l’Éducation Nationale de l'Enseignement SupĂ©rieur et de la Recherche. Le SNESUP a invitĂ© la CJC Ă s'exprimer au CNESER, par la voix de son vice-prĂ©sident ClĂ©ment Courvoisier, en tant qu'experte du doctorat.
La ConfĂ©dĂ©ration des Jeunes Chercheurs interpelle le Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement SupĂ©rieur et de la Recherche, afin qu’il mette un point d’arrĂŞt Ă la multiplication des labels, dont certains ont mĂŞme son soutien, qui porte atteinte Ă l’unicitĂ© et au caractère national du doctorat et jette un discrĂ©dit sur les compĂ©tences des docteur-e-s.
Promesses du candidat Hollande, loi Fioraso du 22 juillet 2013, annonces de Thierry Mandon : comment cette proposition d'arrêté peut-elle être aussi loin de ces promesses et des attentes des jeunes chercheur-e-s ? Malgré une gestation de près d'un an après une première consultation en avril 2015, cette réforme est encore loin d'être assez ambitieuse pour les jeunes chercheur-e-s. La Confédération des Jeunes Chercheurs, qui regrette de ne pas avoir été consultée en amont de l'élaboration du texte, demande du courage politique et propose une réécriture de l'arrêté sur la formation doctorale davantage en adéquation avec les besoins des doctorant-e-s.
Le projet d'évolution du décret relatif au contrat doctoral, ainsi que de l'arrêté relatif à sa rémunération, est loin d'être satisfaisant, ouvrant la porte à bien des mauvaises pratiques. Au-delà de propositions que la Confédération des Jeunes Chercheurs ne souhaite pas voir non plus présentes dans l'arrêté relatif à la formation doctorale (disparition d'une charte nationale du doctorat au profit d'une convention de formation, année de césure), le contrat doctoral, tel qu'il est proposé ici, n'est pas à même d'assurer son rôle de contractualisation des activités doctorales ni de les valoriser convenablement.
Le 20 janvier dernier, la ConfĂ©dĂ©ration des Jeunes Chercheurs a rencontrĂ© Monsieur le Ministre Thierry Mandon au sujet des jeunes chercheur-e-s et du doctorat.Â
La Confédération des Jeunes Chercheurs (CJC) publique un communiqué de presse sur l'ouverture d'un concours externe spécial à l'agrégation du secondaire pour les docteur-e-s et encourage cette première ouverture vers la fonction publique par voie spécifique, ainsi qu'un dossier de presse dans lequel nous proposons des réécritures des articles du projet de décret.
L'Association Nationale des Docteurs (ANDès) et la CJC (Confédération des Jeunes Chercheurs) dénoncent les restrictions de droits des chercheuses et chercheurs étrangers adoptées au Sénat Un amendement du sénateur François-Noël Buffet, rapporteur du projet de loi relatif au droit des étrangers, a conduit à limiter les droits au séjour en France des chercheuses et chercheurs étrangers involontairement privés d'emploi. L'ANDès et la CJC dénoncent cette évolution et demandent que la Commission Mixte Paritaire rétablisse les dispositions initiales du projet de loi.
La Confédération des Jeunes Chercheurs (CJC) publie une fiche technique à propos de la Stratégie Européenne de Ressources Humaines pour les Chercheurs (HRS4R), processus qui accompagne la mise en oeuvre des bonnes pratiques décrites dans la Charte européenne du chercheur et le Code de conduite pour le recrutement des chercheurs.
La Confédération des Jeunes Chercheurs, durant son Assemblée Générale accueillie par les associations AITAP (Association des jeunes chercheurs du CEA-Grenoble) et GlobAlps (Association des Jeunes chercheurs en chimie et science du vivant de Grenoble) des 24 et 25 octobre 2015, a présenté ses objectifs prioritaires pour l'année 2015-2016 et renouvelé son bureau.La CJC a renouvelé ses engagements afin d'améliorer les conditions de travail des jeunes chercheur-e-s en situation précaire en France et pour participer activement à la promotion du doctorat.
L'Association Nationale des Docteurs (ANDès) et la Confédération des Jeunes Chercheurs (CJC) se réjouissent de la signature de leur convention de partenariat le 10 octobre 2015.
Appel Ă la mobilisation de Sciences en Marche, vote du budget 2016, prĂ©paration des Ă©lections rĂ©gionales : dans ce contexte, la ConfĂ©dĂ©ration des Jeunes Chercheurs appelle l’ensemble de la classe politique Ă prendre les mesures rĂ©glementaires et financières indispensables Ă l’emploi des jeunes chercheurs et chercheuses par tous les secteurs professionnels. La promesse d’un avenir pour les jeunes chercheur-e-s, forces vives de la recherche, est avant tout la promesse d’un avenir pour l’ensemble de la sociĂ©tĂ©.
Le projet de loi sur le droit des étrangers en France prévoit la création d'un nouveau titre de séjour appelé "passeport talent" : celui des chercheurs portera la mention "chercheur" et apportera les mêmes droits que l'actuelle carte de séjour mention "scientifique-chercheur". Cette évolution est l'occasion d'améliorer la transition vers le titre de séjour "salarié" pour les docteurs qui voudraient poursuivre leur carrière en France, en dehors de la recherche ou dans des établissements qui ne délivrent pas de convention d'accueil aux chercheurs étrangers. C'est le sens de nos propositions d'amendements rédigées en collaboration avec l'ANDès.
A cette heure, tous les acteurs et actrices du doctorat rĂ©affirment leur attachement Ă cette formation par la recherche et Ă la recherche et l’importance de son apport scientifique dans tous les domaines. Il est temps de convaincre par de rĂ©els moyens l’ambition d’amĂ©lioration des conditions de sa rĂ©alisation pour tous les jeunes chercheur s et chercheuses.
La production de nouvelles connaissances et de nouveaux outils issus d’un doctorat s’inscrit dans un cadre Ă©thique, certaines modalitĂ©s dĂ©pendant du cadre juridique de la propriĂ©tĂ© intellectuelle.
La seizième fiche du Doctorat Ă la Loupe publiĂ©e par L’Association Nationale des Docteurs (ANDès) et la ConfĂ©dĂ©ration des Jeunes Chercheurs (CJC), est consacrĂ©e aux problĂ©matiques de propriĂ©tĂ© intellectuelle liĂ©es au doctorat. Elle fait le point sur les bonnes pratiques Ă diffuser auprès de et par l’intermĂ©diaire des doctorants, encadrants et leurs Ă©tablissements d’accueil.
En observant ce tableau et cette note, on pense Ă la grande prĂ©caritĂ© que l’on peut voir quotidiennement dans l’ESR. Il n’est pas surprenant que les universitĂ©s soient assez frileuses Ă l’idĂ©e de CDIser des contractuel - le - s lorsqu’on voit la fragilitĂ© de leurs ressources . La prĂ©caritĂ© dans l’ESR est une rĂ©alitĂ© qui se constate Ă tous les niveaux, dans toutes les disciplines, sur la totalitĂ© du territoire - mais elle se constate de manière inĂ©gale.
Nous avons été consultés en juillet et ensuite le 8 avril. Nous sommes surpris d'avoir été consultés si tard et si peu souvent sur un texte qui concerne directement les jeunes chercheur-e-s . Ce texte est essentiel aux bonnes conditions de travail des doctorants et des doctorantes, ainsi qu'à la réussite des projets doctoraux.
Plusieurs fois, nous avons rappelé, à nos partenaires comme au Ministère, que nous étions comme toujours prêts à travailler en collaboration avec les équipes chargées de la rédaction de cet arrêté. Je rappelle que la CJC est une organisation qui réfléchit depuis 20 ans sur les problématiques concernant le doctorat. Aujourd'hui ce texte reflète le manque de concertation de l'ensemble des acteurs du doctorat, en commençant par les premiers concernés : les jeunes chercheurs eux-mêmes. De plus, ce texte représente une dégradation en qualité et un retour en arrière mal venu par rapport à des conditions de travail déjà déplorables.
Le colloque sur le doctorat organisĂ© par le MENESR les 13 et 14 avril 2015 a Ă©tĂ© l’occasion, pour un certain nombre d’acteurs et d'actrices du doctorat, de commenter le nouveau projet d’arrĂŞtĂ© relatif Ă la formation doctorale. Pour beaucoup, et en particulier pour les jeunes chercheur-e-s, malgrĂ© quelques rares avancĂ©es le nouveau texte déçoit par son manque d’ambition et de clartĂ©.
La loi de juillet 2013 relative à l'enseignement supérieur et recherche implique la modification des textes réglementaires sur le doctorat. Les concertations entamées en juillet 2014 ont données lieu à la proposition d'un texte qui réforme l'arrêté de la formation doctorale et qui se substitue aux autres textes, en les fusionnant.
La Confédération des Jeunes Chercheurs propose un nombre conséquent d'améliorations au texte envoyé le 18 mars 2015 pour consultation et avis.
Toute personne engagée dans la vie active, quels que soient son âge, sa nationalité, son statut et son niveau de formation, qui justifie d'au moins trois ans d'expérience en rapport direct avec la certification visée, peut demander la validation des acquis de son expérience pour justifier tout ou partie des connaissances et des aptitudes exigées pour l'obtention d'un diplôme ou titre délivré, au nom de l'Etat, par un établissement d'enseignement supérieur.
Le doctorat répondant a ces critères, il est légalement obligatoire pour les établissements de prévoir une procédure d'obtention de ce diplôme en VAE. La proposition de réforme de l'arrêté de la formation doctorale réaffirme en effet la possibilité d'obtenir le doctorat par la voie de validation des acquis de l'expérience.
L'encadrement de la VAE, pour autant, est insuffisant pour rendre compte de la spécificité du doctorat. Il est capital de ne pas dévaloriser les acquis du diplôme qui sanctionne des compétences scientifiques et transversales liées au métier de chercheur-e, acquises par une activité professionnelle de recherche de trois ans et le développement d'un projet innovant.
La question de la juste représentation des jeunes chercheur-e-s en tant que personnels retentit une fois de plus à l'occasion des élections au Conseil National de l Enseignement Supérieur Et de la Recherche (CNESER).
En moins de dix jours, deux circulaires concernant les élections au CNESER ont été publiées, n apportant ni l une ni l autre de réponse satisfaisante à cette problématique. Une rapide adaptation du cadre juridique s impose.
L’exclusion scandaleuse des chercheur-e-s doctorant-e-s de la communautĂ© des personnels de l’Enseignement SupĂ©rieur et de la Recherche (ESR), marquant ainsi un dĂ©ni de dĂ©mocratie, Ă©clate au grand jour dans la Circulaire DGESIP-DGRI n°2015-0009 du 10 mars 2015 relative aux prochaines Ă©lections du Conseil National de l’Enseignement SupĂ©rieur et de la Recherche (CNESER).
Cette circulaire illustre les consĂ©quences de l’Ă©parpillement des jeunes chercheur-e-s dans l’ensemble des instances de gouvernance locales et nationale, sur deux collèges distincts : collèges Ă©lectoraux "personnels" et "usagers" - vulgarisĂ© sous le nom de collège "Ă©tudiant".
Par leur activitĂ© autant d’enseignement que de recherche, les doctorant-e-s et jeunes docteur-e-s, personnels de l’ESR aux prĂ©occupations spĂ©cifiques, doivent ĂŞtre reprĂ©sentĂ©s au sein des personnels.
La ConfĂ©dĂ©ration des Jeunes Chercheurs, durant son AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale accueillie par l’association Addal (Association des doctorants et docteurs d’Alsace) Ă Strasbourg a prĂ©sentĂ© ses objectifs pour l’annĂ©e 2014-2015 et renouvelĂ© son bureau. La CJC renouvelle son engagement pour l’amĂ©lioration des conditions de travail des jeunes chercheur-e-s, sans discrimination aucune. Elle soutient et propose des initiatives pour raffermir les possibilitĂ©s de poursuite de carrière des docteur-e-s et les multiplier.
La Confédération des Jeunes Chercheurs signe la pétition "L'emploi scientifique est l'investissement d'avenir par excellence" et s'engage en faveur du mouvement Sciences en marche. Ces deux actions fortes confirment les positions de la CJC, qui oeuvre pour la valorisation du doctorat comme expérience professionnelle et pour la sensibilisation des pouvoirs publics et des citoyens sur la précarité subie par les jeunes chercheurs. La CJC vous invite à signer vous aussi la pétition et rejoindre le mouvement "Sciences en marche" ainsi qu'à solliciter votre entourage à faire de même.
Le doctorat est une activitĂ© professionnelle de recherche qui doit Ă ce titre ĂŞtre rĂ©alisĂ©e dans un cadre contractuel incluant ses recherches. Le manque de moyens dans l’enseignement supĂ©rieur et la recherche conduit un grand nombre d’universitĂ©s Ă recruter des doctorants sans contrat de travail afin d’assumer les charges d’enseignement et de masquer la pĂ©nurie, particulièrement dans les disciplines des sciences humaines et sociales. Les doctorants sans contrat n’ont d’autre choix que d’accepter des vacations Ă la fois extrĂŞmement mal rĂ©munĂ©rĂ©es et les plaçant dans une situation très prĂ©caire. La CJC dĂ©nonce depuis de nombreuses annĂ©es cette situation inacceptable. Les doctorants grĂ©vistes demandent aujourd’hui la transformation de l’ensemble des vacations en vĂ©ritables contrats de travail. Dans l'urgence de cette situation, la CJC s’associe Ă cette revendication, qui devrait par la suite donner lieu Ă un vĂ©ritable effort de contractualisation des jeunes chercheurs, non seulement pour leurs enseignements mais Ă©galement pour leur recherche.
Le doctorant est dĂ©fini par la loi comme un professionnel de la recherche. Cependant, tant dans le grand public que dans les pratiques universitaires, il est perçu et maintenu dans un statut hybride d’Ă©tudiant-enseignant-chercheur. La prĂ©caritĂ© de cette situation, cumulĂ©e Ă l'absence de reconnaissance statutaire empĂŞchant de se reconnaĂ®tre dans les cadres syndicaux traditionnels, rend le doctorant particulièrement vulnĂ©rable. Aussi, se mettre en grève, droit Ă©vident pour tout travailleur, est particulièrement risquĂ© car le soutien du directeur doctoral et la reconduction ou la prolongation du contrat de recherche et d’enseignement sont en jeu. C'est pourquoi la CJC salue le courage collectif de ces jeunes chercheurs et espère une rĂ©action rapide et exemplaire de la part de l'universitĂ©.
Suite Ă l’article 85 de la Loi du 22 juillet 2013 qui a donnĂ© lieu Ă un rapport de l'Inspection GĂ©nĂ©rale de l'Administration de l’Éducation Nationale et de la Recherche, la CJC prĂ©sente ses analyses sur la nĂ©cessitĂ© d'une rĂ©forme du statut d'ATER.
L'association Les Cartésiens (Paris Descartes) organisera le 21 février 2014 un colloque sur la parité femmes/hommes dans l'Enseignement Supérieur et la Recherche. Cet événement, organisé en partenariat avec les associations DiDocs (Paris Diderot), BDP3 (Paris 3), et Relisons (Sorbonne Nouvelle), permettra de faire un état des inégalités, de s'interroger sur leur origine, et de réfléchir aux bonnes pratiques à mettre en place. La journée aura lieu dans la salle du conseil de l'université Paris Descartes (12 rue de l'école de médecine, Paris).
Vous pouvez vous inscrire ici
La journée sera suivie par un conseil d'administration de la Confédération des Jeunes Chercheurs, les 22 et 23 février, au PARCC (Paris-Centre de recherche Cardiovasculaire) à l'hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP).
L’Association Nationale des Docteurs (ANDès) et la ConfĂ©dĂ©ration des Jeunes Chercheurs (CJC) ont terminĂ© la rĂ©daction des 8 premières fiches du Doctorat Ă la Loupe relatives Ă l’avant-doctorat. Enjeux et acteurs du doctorat, Ă©laboration du projet doctoral, recherche des financements et recrutement des doctorants sont les thĂ©matiques abordĂ©es au sein de fiches pratiques.
« Vous avez pas une bourse, une allocation de thèse ?
- Non non, j’ai pas de piston... »
Cet Ă©change issu du film Gare du Nord sorti en septembre 2013 illustre le manque de transparence, vĂ©cu ou perçu, lors de l’attribution de financements doctoraux.
Les fiches du Doctorat Ă la Loupe rappellent et dĂ©taillent la nĂ©cessitĂ© de transparence et d’ouverture dans le recrutement des doctorants, et la responsabilitĂ© du directeur doctoral dans le montage des projets doctoraux.
Un docteur y est dĂ©crit comme un « acteur essentiel de la sociĂ©tĂ©, de plus en plus confrontĂ© au changement, Ă l’imprĂ©visible et Ă une compĂ©titivitĂ© accrue et mondiale » (fiche 1, Enjeux et acteurs du doctorat). L’ANDès et la CJC rĂ©affirment une nouvelle fois qu’il est « risquĂ© pour un candidat au doctorat d’accepter [...] un projet doctoral dont le financement (notamment la rĂ©munĂ©ration du doctorant) n’est pas assuré » (fiche 7, ProcĂ©dure de recrutement du doctorant).
À destination de tous les acteurs du doctorat, ces fiches visent à pallier le manque actuel de formations pour les directeurs doctoraux, et fournissent aux écoles doctorales des lignes de conduite pour les procédures de sélection et de validation des doctorants prévues dans la législation et les réglementations françaises et européennes.
La publication du Doctorat à la Loupe se poursuivra en 2014, avec des fiches concernant les bonnes pratiques de réalisation du doctorat.
Ainsi, les questions d’intĂ©gration, d’encadrement et de suivi des doctorants seront abordĂ©es, ainsi que leur formation continue et leurs activitĂ©s hors recherche. Des fiches seront Ă©galement dĂ©diĂ©es Ă la propriĂ©tĂ© intellectuelle et aux procĂ©dures de mĂ©diation.
La rĂ©daction des fiches reprĂ©sente plus de 500 heures de travail collaboratif des membres de l’ANDès et des membres d’associations adhĂ©rentes Ă la CJC sur l’annĂ©e 2013.
Le projet est soutenu par le ministère de l’Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche.
Le 8 novembre dernier se tenait au SĂ©nat un colloque sur la procĂ©dure de recrutement des enseignants-chercheurs. Ă€ l’occasion de la rĂ©flexion autour de cette procĂ©dure, la ConfĂ©dĂ©ration des Jeunes Chercheurs tĂ©moigne de la nĂ©cessitĂ© de supprimer l’Ă©tape de qualification avec un remplacement par une nouvelle procĂ©dure de recrutement des enseignants-chercheurs. Cette nouvelle procĂ©dure doit comprendre une dimension nationale, avec un positionnement du Conseil National des UniversitĂ©s au sein des jurys de recrutement.
Cette évolution permettra de lutter contre des dérives de la qualification, quand elle est détournée :
Cette rĂ©forme devra cependant conserver les objectifs premiers de la qualification que sont la dimension nationale du statut d’enseignant-chercheur, la lutte contre le localisme, ainsi que l’Ă©valuation des compĂ©tences pĂ©dagogiques des candidats.
Ainsi, la CJC prĂ©conise une nouvelle procĂ©dure de recrutement des enseignants-chercheurs qui soit en accord avec le Code de conduite pour le recrutement des chercheurs proposĂ© par l’Union europĂ©enne, signĂ© par de nombreux Ă©tablissements, tout en responsabilisant les acteurs de l’Enseignement SupĂ©rieur et de la Recherche quant Ă la dĂ©livrance du diplĂ´me de doctorat.
La Confédération des Jeunes Chercheurs (CJC) s'est réunie en Assemblée Générale à Champs-sur-Marne , en région parisienne, les 19 et 20 octobre, à l'occasion du forum « Le Doctorat : Passeport pour l'international » organisé par l'association de jeunes chercheurs Redoc (Réseau Doctoral de Paris-Est). Elle y a renouvelé son bureau et a fixé ses objectifs prioritaires pour améliorer les conditions de travail des doctorants et docteurs en situation précaire en France.
Contractualisation des jeunes chercheurs : Surveiller et agir Agir contre les pratiques irresponsables voire illégales imposées aux jeunes chercheurs dans le cadre de relations contractuelles, par la diffusion des résultats de l'enquête réalisée en 2012. Dénoncer les contractualisations abusives de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Insuffler une dynamique d'amélioration continue des pratiques des acteurs du doctorat en poursuivant la publication des fiches mensuelles « le Doctorat à la Loupe ».
Participer activement Ă la concertation dans le cadre de la rĂ©forme du doctorat, entamĂ©e suite Ă la loi de juillet 2013 sur la rĂ©forme de l’Enseignement SupĂ©rieur et de la Recherche.
Aborder l'égalité Femme/Homme dans l'Enseignement Supérieur et la Recherche via les problématiques des jeunes chercheurs et lutter contre les discriminations.
La CJC a renouvelĂ© son bureau composĂ© de jeunes docteurs et doctorants originaires de l’ensemble du territoire et de disciplines variĂ©es :
A la présidence a été élue Carole Chapin de l'association ReLiSoN(s) (REcherches LIttéraires SOrbonne NouvelleS).
A la vice-présidence ont été élus Aurélie Coubart de l'association Les Cartésiens (le Cercle des docteurs et doctorants de Paris Descartes), Pierre Dorion de l'association AITAP (Association des Jeunes Chercheurs du CEA Grenoble), Hélène Duffuler-Vialle de l'ARJC (Association Régionale des Jeunes Chercheurs de Lille-Nord de France) et Romain Morvezen de l'association MerSciDoc (Association des doctorants de la mer).
A la trésorerie a été élue Juliette Guérin de l'association ADDOC (Agir pour les Doctorants et les jeunes DOCteurs de l'Université Paris-Sud) A la vice-trésorerie a été élu Alexandre Borrel de l'association JeBif (Association des Jeunes Bioinformaticiens de France).
Au secrétariat a été élu Andreas Giraud de l'association Les Cartésiens (le Cercle des docteurs et doctorants de Paris Descartes).
L'assemblée générale de la Confédération des Jeunes Chercheurs aura lieu sur le campus de la Cité Descartes. La CJC présentera son bilan et ses perspectives de travail suite à la promulgation cet été de la loi sur l'enseignement supérieur et la recherche. Si vous êtes intéressés contactez nous
L'événement sera précédé, le 18 octobre, par une journée intitulée "Le doctorat, passeport pour l'international", organisée par Redoc. Cette journée d'échange et de formation sur les opportunités de mobilité internationale pendant et après le doctorat combinera présentations pratiques sur les démarches à effectuer, et témoignages de chercheurs et autres professionnels. Plus d'information sur le site web.
Les inscriptions pour la prochaine AG de la CJC sont ouvertes ! Elle aura lieu les 19-20 octobre à à Champs-sur-Marne (Université Paris-Est). Merci à Redoc pour l'organisation. Pour obtenir un compte internet CJC et pouvoir vous inscrire, écrivez à la coord : contact@cjc.jeunes-chercheurs.org !
L’Association Nationale des Docteurs et la ConfĂ©dĂ©ration des Jeunes Chercheurs expriment leurs inquiĂ©tudes face Ă la nouvelle version du projet de loi sur l’enseignement supĂ©rieur et la recherche, qui limite de nouveau l’accès des docteurs Ă l’entrĂ©e Ă l’École Nationale d’Administration, contrairement Ă la volontĂ© du PrĂ©sident de la RĂ©publique et de l’AssemblĂ©e nationale.
La suppression, dans l’article 47, de l’alinĂ©a « Le doctorat suffit Ă remplir sur titre les conditions d’accès au concours interne d’entrĂ©e Ă l’École nationale d’administration », remplacĂ© par un alinĂ©a 3 qui prĂ©voit que seuls les docteurs ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un contrat doctoral peuvent accĂ©der au concours interne, relègue les autres titulaires d’un doctorat vers le troisième concours d’entrĂ©e.
Ceci est en complète contradiction avec le principe d’unicitĂ© du doctorat, rĂ©affirmĂ© prĂ©cisĂ©ment aux alinĂ©as 2 et 4 du mĂŞme article, Ă©galement adoptĂ©s par amendement au SĂ©nat. Tous les doctorants produisent en effet un travail de recherche Ă©quivalent, quel que soit leur mode de rĂ©munĂ©ration et de contractualisation.
En consĂ©quence, l’ANDès et la CJC estiment qu’il est nĂ©cessaire que la commission mixte paritaire rĂ©tablisse ce principe d’unicitĂ© et revienne Ă la version antĂ©rieure, qui ouvre le concours interne de l'ENA Ă tous les titulaires du doctorat. Cela serait un signal fort Ă destination des doctorants et des docteurs sur la valorisation du doctorat dans la haute fonction publique et dans la sociĂ©tĂ©.
L’Association Nationale des Docteurs et la ConfĂ©dĂ©ration des Jeunes Chercheurs expriment Ă nouveau leur indignation face Ă la position du gouvernement qui tient Ă limiter l’accès des docteurs Ă la fonction publique, contrairement Ă la promesse du PrĂ©sident de la RĂ©publique qui s’est engagĂ© à « faciliter l'accès des docteurs de l'UniversitĂ© aux carrières de la fonction publique » .
L’amendement 354 dĂ©posĂ© par le gouvernement au SĂ©nat vise Ă vider l’article 47 du projet de loi sur l’enseignement supĂ©rieur et la recherche des avancĂ©es adoptĂ©es sur ce point Ă l’AssemblĂ©e nationale dans un consensus gĂ©nĂ©ral. L’ANDès et la CJC appellent les sĂ©nateurs Ă rejeter cet amendement et Ă maintenir dans le texte les avancĂ©es votĂ©es Ă l’unanimitĂ© par les dĂ©putĂ©s. En dĂ©posant cet amendement, le gouvernement entĂ©rine par ailleurs la remise en cause de l’unicitĂ© du doctorat, un principe fondamental, en diffĂ©renciant les docteurs en fonction de leur source de financement pendant le doctorat.
L’amendement 354 modère l’obligation d’ouvrir les concours et les corps de l’Etat aux docteurs en laissant entendre que cette ouverture sera effective si elle constitue un « besoin ». Cet amendement vide ainsi ce texte de son contenu, l’objectif Ă©tant de montrer l'exemple sur le recrutement des docteurs et la valorisation du doctorat hors du secteur acadĂ©mique. L’amendement supprime Ă©galement l’ouverture aux titulaires du doctorat du concours interne de l’ENA, une avancĂ©e saluĂ©e et dĂ©fendue unanimement par les dĂ©putĂ©s. Ces derniers ont dĂ©jĂ rejetĂ© deux amendements dĂ©posĂ©s par le gouvernement lors du vote du texte Ă l'AssemblĂ©e nationale qui avait pour but de remettre en cause cette ouverture.
Cette suppression s’accompagne de la prĂ©cision que les doctorants bĂ©nĂ©ficiant d’un contrat doctoral, c'est-Ă -dire agents contractuels de la fonction publique, voient leurs annĂ©es de contrat assimilĂ©es Ă des services effectifs pour se prĂ©senter au concours interne d’accès Ă l’ENA. Cette mention n’ajoute rien Ă la lĂ©gislation dĂ©jĂ en vigueur puisque les agents contractuels de la fonction publique dĂ©comptent dĂ©jĂ leur temps sur contrat. Cet amendement entraĂ®nerait ainsi une redondance qui va Ă l’encontre des principes constitutionnels de la loi.
Alors que la rĂ©daction actuelle de cet alinĂ©a de l’article 47 place enfin l’ensemble des docteurs sur un pied d’Ă©galitĂ© en ouvrant Ă tous les titulaires du doctorat le recrutement sur le concours interne de l’ENA, l’amendement 354 entĂ©rine une distinction des docteurs en fonction de l’origine de leur financement pendant leur doctorat. Deux doctorants d'un mĂŞme laboratoire avec des financement diffĂ©rents ne seraient Ă nouveau pas considĂ©rĂ©s de la mĂŞme façon vis Ă vis de l'accès aux concours de l'ENA, suggĂ©rant une diffĂ©rentiation entre les docteurs contraire au principe d’unicitĂ© du doctorat.
L’ANDès et la CJC dĂ©fendent comme position que l’accès des docteurs Ă la fonction publique doit se faire de manière Ă©galitaire en prenant pour unique critère le fait d’ĂŞtre titulaire d’un doctorat. Les dĂ©putĂ©s ont clairement entendu ce message. L’ANDès et la CJC interpellent Ă prĂ©sent les sĂ©nateurs pour qu’ils rejettent l’amendement 354, laissant l’article 47 dans la formulation adoptĂ©e Ă l’AssemblĂ©e nationale afin de tĂ©moigner Ă leur tour de l’importance qu’ils accordent Ă la valorisation du doctorat dans la sociĂ©tĂ©.