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Revalorisation de l'allocation de recherche


Début octobre 2000, la CEC décide d'entamer une action pour la revalorisation de l'allocation de recherche, après consultation des associations adhérentes. Ce salaire est inchangé depuis 1991. Plus d'an plus tard, le 9 décembre 2001, l'arrêté revalorisant le montant de l'allocation de recherche paraît au Journal Officiel : ce montant passe de 7 400 F à 7 807 F (1 190,17 euros).

La seconde revalorisation se fait attendre...

En 2002, le nouveau gouvernement annonce, dans un discours, qu'il va poursuivre l'effort et revaloriser l'allocation une nouvelle fois de 5,5%. Début 2003, l'arrêté n'est toujours pas paru ! La CEC réagit : elle diffuse un communiqué, envoie une lettre au ministère de la recherche dès le mois de janvier, et sollicite plusieurs députés pour qu'ils interrogent la ministre de la Recherche sur la date de revalorisation. En réponse à P. Labordes à l'Assemblée Nationale, la ministre annonce que la revalorisation est prévue pour octobre 2003 : affaire à suivre... D'autre part, il faut noter que les BIST (Bourses d'information scientifique et technique, versée aux allocataires de 3e année) ont été supprimées, sans aucune concertation ni annonce. La CEC s'est exprimée à ce sujet pour Arborescience en février 2003.

Parallèlement, la CEC a envoyé en décembre 2002 une note technique au cabinet du ministère de la recherche au sujet de l'indexation du montant de l'allocation.

La revalorisation de janvier 2002

Pour en arriver à cette revalorisation, la CEC récolte 13 000 signatures de soutien dès janvier 2001 et, alors que les ministères font traîner la décision, fait descendre les doctorants dans la rue au mois de juin 2001. Cette action fait définitivement pencher la balance.

Néanmoins, la revalorisation obtenue est éloignée du rattrapage demandé (11,3% au lieu de 20%) et la décision du ministère de la Recherche de lier à terme monitorat (charge d'enseignement rémunérée dont bénéficiaient environ 50% des allocataires) et allocation ne nous satisfait pas du tout, tous les allocataires ne se destinant pas à l'enseignement supérieur. Drôle de façon de revaloriser le travail de recherche que de proposer une charge d'enseignement ! Cette revalorisation qui n'en est pas une est d'autant moins pérenne qu'à la rentrée 2002, le nombre de monitorat est en baisse. Le ministère prévoit néanmoins de ré-augmenter ce nombre pour la rentrée 2003, affaire à suivre...

Revalorisation : pourquoi ?

Le montant de l'allocation de recherche, salaire octroyé par le ministère de la Recherche à de jeunes chercheurs en thèse, est inchangé depuis 1991 : 7 400 F bruts. En 1991, cette somme équivalait à environ 1,35 fois le SMIC. Début 2001, elle ne vaut plus que 1,05 fois le SMIC. La CEC demande donc non seulement une revalorisation pour revenir à la valeur de 1991, mais aussi une indexation sur l'évolution du coût de la vie pour que cette dérive s'interrompe.

Pour plus de détails :

Revalorisation : déroulement des opérations

Notre revendication est signalée au cabinet du ministre de la recherche, et une pétition lancée par la CEC dès octobre 2000 et soutenue par un communiqué de presse recueille plus de 13 000 signatures en 3 mois, en particulier grâce à l'opération « Défaite de la Science ».

Après une série de rendez-vous en janvier et février 2001 au ministère, il est proposé à la CEC de participer à un groupe de travail sur le monitorat (augmentation du nombre de moniteurs, possibilités de nouvelles formes de monitorat), dont vous pouvez lire le compte-rendu.

Parallèlement, la CEC contacte les parlementaires et obtient de nombreux soutiens, tant politiques qu'universitaires.

Au bout de quatre réunions du groupe de travail et rien de concret n'étant obtenu, la CEC organise deux manifestations historiques à Paris, le 7 juin et le 28 juin pour soutenir la revendication, mettant 1 800 doctorants dans la rue. On parle désormais des problèmes des doctorants dans la presse. La CEC demande aussi une audience à l'Élysée afin de faire avancer la demande de revalorisation (lire la lettre) et interrompt une conférence de l'Université de tous les Savoirs le 13 juillet.

Le 18 septembre, la nouvelle arrive dans la présentation du budget 2002 de la recherche : le montant de l'allocation est revalorisé de 5,5%, passant ainsi de 7 400 F à 7 807 F bruts. Le nombre de monitorats est lui aussi augmenté : 67% des allocataires bénéficieront d'un monitorat à la rentrée 2002, le but poursuivi par le ministère étant d'arriver à un couplage systématique allocation/monitorat. La revalorisation est confirmée par la parution d'un arrêté le 9 décembre 2001.

Cette revalorisation est un premier pas encourageant, mais elle s'avère insuffisante car elle ne rattrape pas l'augmentation du coût de la vie depuis 1991. D'autre part, la CEC s'oppose au couplage systématique allocation/monitorat, consultez le dossier de presse pour en savoir plus. Vous pouvez aussi lire la réaction de la CEC à cette annonce de projet de budget.

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Ce document (/archives/divers/allocation/index.html) a été mis à jour le 10 juin 2007

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