cjc.jeunes-chercheurs.org/presentation/reunions/2003-03-15/index.html
Associations présentes (21) :
ADIR, ADDAl, Binet, BioDocs, Droit d'Entrée (samedi), ADIL, ADIC,
ASEC, D2R2, DECLIC, ADSL, APIDOC, GTEM, ADDOC, ADOC, CDT,
A2D-STIM, LOGIN, AITAP, 38GLOBULE, Core Dump
Associations représentées (2) :
CONTACT, DUNES
Individuels présents (5) :
P. Degiovanni, J. Chiche, C. Dumas, D. Gramond et F.
Voisin-Demery
Individuels représentés (5) :
M. Gutnic, I. Dupuis, B. Dussoubs, I. Monzie, B. Bost
Association invitée (1) :
ADOP (Grenoble, samedi)
Le quorum étant de 65 et le nombre de voix de 125, le CA peut délibérer.
Rappel de l'ordre du jour
L'ordre du jour modifié est le suivant :
Alban Cornillet souhaite qu'un point sur les pratiques de recherche individuelle puisse être abordé en fin d'AG à moins que cela ne nécessite de longues discussions ; dans ce cas, il sera reporté au prochain CA.
NB : n'étaient pas présents au moment de ce vote : Login (avec la procuration de Dunes), l'A2D-STIM, Frédérique Voisin (avec procuration) N'était pas membre au moment du vote : Droit d'Entrée
Au cours d'un tour de table, chaque représentant présente l'actualité de son association. Il est demandé de fournir aux secrétaires de séance une présentation écrite. Les présentations sont reportées en fin de compte rendu.
[15h10] Arrivée de Login (avec une procuration de Dunes), de l'A2D-STIM et de Frédérique Voisin (avec une procuration) (+17 voix).
Droit d'entrée
La présentation a eu lieu au cours du tour de table. La CEC
note des points de convergence évidents avec le
collectif.
NB: Droit d'Entrée participe au vote à partir de ce moment
ADIT
Fabienne Goldfarb présente cette association de Paris XI (ED
innovation thérapeutique). Après avoir organisé des congrès à
la demande du directeur d'ED, les doctorants se sont
constitués en association. Elle est intégrée au pôle IDF et
participe aux petits dèj.
La Conférence des présidents d'université, présidée par le ministre de l'Éducation Nationale, tient son colloque annuel les 20 et 21 mars 2003 à l'ESIP de Poitiers sur le thème : « Les personnels de l'université du XXIe siècle ». Le colloque sera retransmis en direct sur Canal U (web). L'ordre du jour n'est pas disponible à ce jour. La CEC n'a pas été invitée aux ateliers préparatoires alors qu'elle était présente l'année dernière. Elle devait sa présence à son caractère d'association « étudiante » et à l'insistance de la CPU. Cette année, la CEC a réussi à obtenir une invitation seulement parce qu'elle est représentée au CNESER.
Quelle place doit tenir la CEC ?
Il s'agit de se positionner en association représentative, de
montrer que les doctorants sont des personnels à part entière
de l'université. La participation de la CEC (représentée par
Delphine Gramont) doit être vue comme une opération de
communication.
Le 3e colloque de l'ASPERT aura lieu les 9 et 10 octobre 2003 au siège de l'Institut Pasteur à Paris sur le thème "Jeunes et métiers de la recherche publique". Un document sera produit à l'issue du colloque. La CEC participe aux réunions de préparation (Claire Poinsot) ainsi que CONTACT. Alban Cornillet participera au colloque.
Selon Pascal Degiovanni, il ne faut pas attendre beaucoup de cette opération de communication.
Anne-Laure Prunier dresse le bilan de la réunion d'Utrecht. Les 6 thèmes abordés étaient les suivants :
Une discussion s'engage sur l'existence d'une réflexion dans le cadre d'Eurodoc sur le pourquoi de la mobilité. Est-ce un « totem » [Pascal Degiovanni] ? Celle-ci ne semble pas exister ; elle est considérée comme foncièrement positive [Anne-Laure Prunier]. Il est bon de mettre en place des aides et des moyens techniques facilitant la mobilité mais cela ne peut constituer « l'alpha et l'oméga » de la recherche européenne. Les chercheurs ne sont pas des pions interchangeables [Pascal Degiovanni].
Quel est le discours tenu sur la création d'un modèle européen de la recherche ? L'espace européen de la recherche existe-t-il ? Parle-t-on de recherche indépendante, de moyens, de relations entre la recherche privée et l'université, des relations entre recherche fondamentale et recherche appliquée et de leurs rôles ? Eurodoc ne peut se dispenser d'une réflexion fondatrice [Pascal Degiovanni].
Pour Julien Musset, la réflexion est beaucoup plus avancée dans d'autres pays (GB) qu'en France. Il illustre l'espace européen de la recherche par l'exemple des recherches en astrophysique qui ne peuvent se faire de façon isolée et rendent nécessaire la création de réseaux. Il ne s'agit là encore que d'un moyen. On ne dit pas comment les réseaux s'articulent [Pascal Degiovanni].
Fabienne Goldfarb insiste sur la nécessité de renforcer la réflexion sur la mobilité (laboratoire d'accueil, thématiques de recherche). « La mobilité pour la mobilité n'a pas d'intérêt ». Elle soulève aussi le problème de l'intégration des doctorants étrangers.
Frédérique Voisin a l'impression que les idées arrivent toutes faites à Eurodoc. La mobilité y semble un principe acquis, or il reste des voies à tracer. Il faut relancer la mutualisation. La CEC doit apporter sa part.
Claire Poinsot souligne la confusion souvent faite entre échange et mobilité (qui peuvent être aussi synonymes d'instabilité). La CEC doit en faire un sujet majeur de réflexion.
Anne-Laure Prunier a eu l'impression que la mobilité n'était pas le point essentiel de la rencontre. Le thème de l'encadrement doctoral a suscité l'intérêt des représentants de la CEC surtout lors de la présentation d'une étude hollandaise sur l'abandon du travail de recherche avant la soutenance (cf. CR). Il semble impératif de mettre en place une évaluation de l'encadrement, avec des conséquences sur l'attribution ou non de la prime d'encadrement doctoral et de recherche (PEDR) [Emmanuel Hyon]. Une telle demande a déjà été formulée au ministère voici 2 ans. Concernant la PEDR, il est très difficile de connaître les critères d'attributions et les détenteurs, d'autant qu'il existe des « spécificités » disciplinaires.
Pascal Degiovanni estime nécessaire la récolte de cas concrets d'abandon de thèse, au sein d'une cellule de suivi des cas individuels. Il s'agirait ainsi de monter des dossiers permettant de faire pression sur le ministère (et de suivre la méthode appliquée pour la mise en place de la charte des thèses). Il est vrai qu'un constat quantitatif concernant le suivi des docteurs a été réalisé avec le rapport HotDocs [Alban Cornillet] mais le problème de l'encadrement n'y a pas été abordé. Il nous faut donc partir à la recherche de cas dans nos universités.
Anne-Laure Prunier présente les autres thèmes abordés : les « bienfaits » du LMD, le problème des passerelles entre l'académique et le secteur privé, le statut des doctorants dans les pays européens et par conséquent les problèmes de vocabulaire (de l'étudiant au chercheur).
Il est rappelé l'existence d'une liste Post-doc@ qui pourrait servir utilement à la réflexion sur la mobilité. Le renforcement de la présence de la CEC à Eurodoc paraît nécessaire. Nicolas Legrand participe au groupe de travail sur la mobilité.
La Grèce est candidate pour l'organisation de la rencontre de 2004. Le seul souci est qu'elle ne dispose pas encore d'une organisation de doctorants nationale ! Si la Grèce craque, est-ce que la France pourrait prendre le relais ? Il faut prendre contact avec la Grèce d'ici fin avril. [Remarque de Nicolas Legrand post-CA : la Hongrie est prête à prendre en charge Eurodoc 2004 si la Grèce ne peut pas.] La France seule ou en collaboration avec l'Allemagne pourrait-elle organiser Eurodoc 2005 (tout en ayant à l'esprit les problèmes de financement) ? Il faut pourvoir donner la réponse pour octobre 2003 (à voir à l'AG 2003 de la CEC) et prendre contact avec les Allemands avant.
Julien Musset se propose de coordonner un groupe de travail Eurodoc. Les discussions auront lieu sur une liste (pour s'inscrire, envoi e-mail au secretariat...).
Pour en finir sur Eurodoc, Anne-Laure Prunier informe d'une modification des statuts d'Eurodoc. Dorénavant, chaque pays peut être représenté par 2 organisations (voire plus) tout en conservant seulement 2 délégués par pays.
Pascal Degiovanni retrace l'historique de la Guilde et dresse l'état des lieux.
Association loi 1901 depuis 1997 (collectif technique de 95 à 97), la Guilde communique par le web et structure l'information sur les études doctorales. Elle accueille la CEC sur son serveur. Née après le rapport HotDocs, la GDD est devenue un instrument de solidarité et de professionnalisation. La GDD fonctionne grâce à « la mutualisation, au partage d'expériences » sur un mode inspiré du logiciel libre. L'«écosystème» doctoral (monde qui comprend des individus, des collectivités d'individus...) doit pouvoir se retrouver sur cette plate-forme coopérative. Pascal D. fait part de plusieurs inquiétudes : un problème d'image (15 adhérents individuels dont 1 seul doctorant et environ 6 actifs), un taux d'utilisation de la GDD inadapté au potentiel humain, le retrait des anciens mettant en péril la pérennité de la Guilde. Il lance donc un appel aux candidatures (les anciens se retirent et deviendront consultants) : « l'avenir de la Guilde sera ce que vous en ferez ». Le rapport moral est en cours de rédaction et une réunion prévue au printemps.
Quels sont les besoins, les compétences à apporter ? [Fabienne Goldfarb] Les actifs doivent avoir des compétences :
Claire Poinsot souligne l'apport énorme de la GDD et s'inquiète de la désaffection dans les associations locales (qui pourrait être néfaste dans les discussions avec le ministère).
Alors que Julien Musset évoque la possibilité une OPA de la CEC sur la Guilde, Alban Cornillet, un moment séduit par l'alliance, estime que cela pourrait être dangereux dans un contexte de désaffection et de consumérisme, les deux associations n'ayant pas les mêmes objectifs : la GDD offre un service tandis que la CEC se place sur un registre politique. La consommation pousse à terme à la disparition des associations locales.
La discussion s'oriente vers les motivations des doctorants à rejoindre les associations : résolution de problèmes individuels, recherche d'informations... Emmanuel Hyon pense que le consumérisme se retrouve aussi ailleurs (syndicats) et que le fait d'avoir obtenu certaines avancées ces dernières années satisfait les doctorants qui estiment ne plus avoir besoin de se battre.
Estimant que toute association a des hauts et des bas, et qu'il s'agit souvent d'un phénomène local, Fabienne Goldfarb perçoit les guildeurs comme des grands frères, des gens d'expérience pourvoyeurs d'idées. Pascal Degiovanni insiste sur le fait que la Guilde est avant tout une plate-forme informatique. Claire Poinsot insiste sur la complémentarité entre une entité neutre, la Guilde, et une entité prenant des positions, la CEC.
Entendant les inquiétudes des représentants des associations locales sur leurs propres soucis de recrutement, Pascal demande aux volontaires de se déclarer et d'assister à la GDD party de mai.
Pause[17h35]
La CEC dispose d'un siège à la commission permanente et d'un siège à la commission scientifique permanente (mais sans droit de vote) attribués lors de la première séance. La seconde s'est préoccupée du Code de l'éducation qui regroupe tous les textes (arrêtés et décrets) sur l'éducation. Il s'agit d'un gros document structuré en 9 livres : principes généraux et administration (1&2), enseignement scolaire (1,2,3), supérieur (6,7,8), personnels (9). Il devrait permettre de lever des incohérences dans les textes actuels (ATER...).
Claude Dumas, parfois frustrée par les débats (ficelés avant la séance ?), s'interroge notamment sur le réel pouvoir du CNESER.
Une séance spéciale sur le LMD aura lieu le 31 mars. Les discussions se sont orientées vers des questions de fonctionnement et d'élaboration des positions de la CEC. La liste CNESER semble la plus appropriée pour cela [Claire Poinsot].
Il ressort des discussions sur le CNESER que la "représentativité" dans le collège B n'est pas du tout établie, qu'il faut revoir les objectifs de la CEC (collège spécifique ; outil, moyen de communication...)
Quelles sont les actions possibles ? Il est nécessaire de relancer le ministère, faire passer textes et idées en séance (infos sur le collège spécifique le lundi 17/03/2003), élaborer des positions sur le LMD, discuter avec les syndicats sur le collège spécifique.
Un débat désordonné s'engage sur le LMD. On peut citer les thèmes suivants : concours du secondaire, les concours de la haute fonction de l'État, le statut entre M1 et M2, les ECTS dans le D, les grandes écoles... Claire Poinsot et Charles Plessy assureront les rôles de coordinateurs pour cette question.
Alban Cornillet retrace les derniers événements concernant la non revalorisation et les démarches entreprises (courriers au directeur de cabinet, parlementaires, questions à l'Assemblée Nationale). Quelle position la CEC doit-elle prendre sur une éventuelle diminution du nombre d'allocations, la revalorisation, le type d'indexation ?
Julien Musset pose la question : quel doit être la réponse apportée lorsque l'on propose une baisse du nombre d'AR contre une augmentation du salaire ? Pour Fabienne Goldfarb, il ne faut pas prendre de décision ; ce n'est pas le rôle de la CEC. Le ministère ne doit pas se désengager de ses responsabilités.
Claire Poinsot annonce l'appel de l'intersyndicale à une manifestation pour le 20 mars 2003 concernant la baisse du budget de la Recherche. Julien Musset estime que la CEC doit en profiter pour faire passer ses idées au niveau de l'intersyndicale
Pour Pascal Degiovanni, la question majeure concerne les moyens que la CEC veut mettre en place pour s'affirmer dans le projet de restriction budgétaire. Pour Alban Cornillet, il s'agit de faire passer un message local mais aussi national en se rapprochant des acteurs politiques locaux. Il se pose la question si l'AR est le seul motif de combat. Il faut s'orienter plutôt vers des messages plus forts tel que le travail au noir.
Il en ressort que la CEC assurera autant que possible sa présence au niveau de l'intersyndicale (communication), participera à la conférence de presse et à la délégation reçue au ministère, montrera sa détermination face au manque de réaction du ministère (courrier).
Comment nous désigner nous-mêmes ? Alban Cornillet fait un long exposé sur l'utilisation du vocable « étudiant ». Il considère que celui-ci n'est pas adapté au doctorant, ni à nos revendications (salaires) et propose de modifier le nom de la CEC ou d'engager une réflexion sur ce sujet. Pour lui le doctorat ne se réduit pas à la formation, ni au rapport maître/élève.
La discussion s'engage sur les termes de remplacement appropriés. Le terme le plus adapté pourrait être celui d'apprenti-chercheur [Estelle Durand] mais est fortement connoté [Alban Cornillet] et focalise toujours sur la formation. Plusieurs propositions sont faites (s'appuyant sur les désignations étrangères : PhD candidate, young researcher) soulignant qu'il ne faut pas oublier les post-docs. Quelques termes se dégagent : doctorant, jeune chercheur, chercheur doctorant... Le débat est assez vif ; certains se considérant toujours comme des étudiants.
La discussion et le vote sont reportés au lendemain.
Repas [21h30]
9h30 Appel des associations : toutes présentes sauf droit d'entrée et Pascal Degiovanni (arrivée 10h45) : total de voix = 119.
Associations présentes (21) :ADIR, ADDAl, Binet, BioDocs, ADIL, ADIC, ASEC, D2R2, DECLIC, ADSL, APIDOC, GTEM, ADDOC, ADOC, CDT, A2D-STIM, LOGIN, AITAP, 38GLOBULE, Core Dump
Associations représentées (2):CONTACT, DUNES
Individuels présents (5) :, J. Chiche, C. Dumas, D. Gramond et F. Voisin-Demery, P. Degiovanni (après 10h30)
Individuels représentés (5) :M. Gutnic, I. Dupuis, B. Dussoubs, I. Monzie, B. Bost.
Nombre de voix : 119, puis 120.
9h35 Inventaire des listes de diffusion en fonctionnement.
Pour l'instant, normalement, les deux domaines garp.isima.fr et
jeunes-chercheurs.fr fonctionnent.
Pour s'inscrire, il suffit d'envoyer un mail au secrétariat.
Pour écrire à la coord, il y a une nouvelle adresse plus "lisible" et plus explicite pour les extérieurs : cec@jeunes-chercheurs.fr
>Un petit rappel, la comm englobe la coord, le bureau et les actifs les plus investis dans la CEC.Recrutement pour la coordination
Composée d'un petit groupe de personnes, La coord reçoit
tous les mails extérieurs et doit y répondre. Elle permet de
rediffuser les informations vers d'autres listes et de tout
coordonner (faire le bilan de ce qui a été dit, relancer,
gérer les votes électroniques, faire l'interface avec les
associations organisatrices des CA et AG...
Mathias Rossignol (ADOC)
Franck Morand (ADSL)
Renforcement de la cellule web
Consiste principalement à mettre le site web à jour
Charles Plessy (ADDAl)
Cellule media
But: surveiller ce qui se passe dans les médias pour être
réactif si la CEC a une possibilité d'intervention...
Rodolphe Hoppeler (ADDOC)
Julien Keller (CDT)
Cellule Comm
Composée du bureau, de la coordination et de plus motivés.
Le but est entre autre de faire un listing mensuel des
actions de la CEC
Estelle Durand (BioDocs)
Petit discours sur la comm qui connaît quelques soucis. L'info redescend mal. Il a été dit qu'il fallait reprendre les bonnes habitudes de faire un mail mensuel au conseil d'administration pour résumer les actions en cours ou accomplies durant le mois précédent. De plus, il faut que chaque liste de diffusion remplisse son rôle ; comme exemple le plus flagrant, les courriers devraient être écrits par la cellule pas par la cellule comm.
Vote d'un communiqué destiné aux adhérents pour les informer
de la position du ministère et à afficher sur le site web.
La motion
proposée au départ était la suivante :
"Devant le silence opposé par le ministère aux nombreuses
sollicitations et propositions avancées par la CEC depuis
l'automne dernier, la confédération se voit contrainte d'exprimer
publiquement son mécontentement. Le report aux calendes grecques
de la revalorisation de l'allocation de recherche faussement
justifié par des restrictions budgétaires signe l'abandon de la
priorité à la recherche en contradiction avec la politique
déclarée par le gouvernement à grands renforts médiatiques. La
CEC s'engage donc dans le mouvement de protestation et mènera
toutes les actions nécessaires afin de relancer la collaboration
avec le ministère par la revalorisation de l'allocation de
recherche et la mise en place de son indexation. Des avancées
significatives devront également être obtenus sur les autres
dossiers initiés (représentation des jeunes chercheurs,
harmonisation de la couverture sociale...). Dans ce cadre, la
CEC donne mandat à toutes ses composantes jusqu'au prochain CA
pour agir dans ce sens de manière concertée."
Cette motion a été très contestée et a fait l'objet d'un débat, surtout sur l'intérêt d'écrire une telle motion et pourquoi donner pouvoir aux composantes de la CEC. En fait, une telle motion est nécessaire car la CEC ne fonctionne pas comme les associations habituelles. Seul le vote légitimise les actions et le bureau n'a pas de pouvoir décisionnel. C'est pourquoi une telle motion permettra au bureau de prendre des décisions rapidement, sans être obligé de passer par un vote électronique long, qui fait perdre beaucoup de temps et d'interactivité face à l'actualité.
Après débat, la motion adoptée est la suivante :
"Devant le silence opposé par le ministère aux nombreuses
sollicitations et propositions avancées par la CEC depuis
l'automne dernier, le CA donne mandat au bureau jusqu'au prochain
CA pour mener à bien la revalorisation attendue de l'allocation
de recherche ainsi que son indexation et pour s'engager contre
les restrictions budgétaires concernant la recherche et
l'enseignement supérieur et l'abandon d'une politique annoncée en
faveur des jeunes chercheurs."
*POUR : 102 *CONTRE : 0 ABSTENTION : 17 NPPPAV : 0
De nouveau un grand débat s'est orchestré autour de cette idée, car nous n'avons pas tous la même pensée, quant à la désignation qui doit être adoptée. Par contre, nous sommes tous d'accord pour dire qu'il faut bannir de notre vocabulaire l'appellation "étudiant".
La première motion proposée était la suivante :
"La CEC prend acte du consensus parmi ses membres sur le fait
que le mot "étudiant" (y compris dans la locution
"étudiant-chercheur") n'est plus pertinent pour parler des
chercheurs doctorants. La cellule comm, web et média sont
chargées d'harmoniser en ce sens tous les supports de comm de la
CEC."
Finalement, il s'avère que ce sujet linguistique, quant à la dénomination des doctorants, est un problème à régler en AG. La motion est écourtée et la seconde partie abandonnée. Deux motions sont soumises au vote, celle qui désigne les doctorants (terme seul = proposition 1) et celle où on reprend, l'appellation votée pour le collège spécifique (doctorants, autres chercheurs et enseignants chercheurs non permanents = proposition 3). La proposition 2, jeunes chercheurs n'a pas été soumise au vote, vu le nombre de protestations. /"La CEC prend acte du consensus parmi ses membres sur le fait que le mot "étudiant" (y compris dans la locution "étudiant-chercheur") n'est plus pertinent pour parler des doctorants,[ autres chercheurs et enseignants chercheurs non permanents.]"/
POUR 1: 25 *POUR 3 : 55* CONTRE : 5 ABSTENTION : 34 NPPPAV : 0
C'est l'appellation du collège spécifique qui l'emporte.
La communication avec l'Association Bernard Grégory n'est pas évidente. Lors de rencontres sur des lieux de manifestations quelconques, chacun constate que l'ABG et la CEC (et par extension les associations membres) gagneraient à se rapprocher un peu plus. Malheureusement, dans les faits, cela est plus difficile.
L'ABG bénéficie de gros moyens financiers et en terme de personnel, et utilise essentiellement ces moyens pour faire de la communication. Il est difficile d'obtenir son aide pour des actions concrètes. Il est rappelé que les demandes de subvention pour une manifestation quelconque sont en général rejetées. Cela est-il pertinent? L'ABG ne peut pas avoir vocation à piloter toutes les actions à destination des doctorants, et elle devrait au contraire soutenir les actions des associations de doctorants.
Une autre suspicion apparaît quant à leur honnêteté de donner toute leur chance à l'ensemble des docteurs. Il est demandé si un tri dans les CV présentés aux entreprises, dans leur banque de CV, est effectué en amont ou pas.
Autant de questions qui restent ouvertes et qui pourraient être directement abordées avec l'ABG. Il est donc nécessaire de renouer un dialogue serein et transparent avec eux.
Le NCT peut être décrit comme une sorte de bilan de compétence, qui est nommé «valorisation des compétences». Le principe est de rencontrer un enseignant-chercheur, qui va servir de «mentor» pour le doctorant. Il va l'aider à faire un bilan de ce qu'il a fait pendant la thèse.
Ce nouveau chapitre de thèse coûte 1000 € par doctorant pour deux demi-journées et il faut être chapeauté par une ED (entre autre, pour être «sponsorisé» à la hauteur du tiers de la somme). Seuls 74 doctorants, triés sur le volet, pourront suivre à l'heure actuelle cette «formation».
Jusque là, presque rien à redire, si ce n'est la participation de 1000 euros. Mais il est plus contestable que l'ABG souhaite que ce projet fasse partie intégrante de la thèse, i.e. que ce soit un chapitre du manuscrit et qu'il figure dans la présentation orale. Il serait à terme souhaité que ce "chapitre de thèse" devienne obligatoire, avec une personne spéciale dans le jury (le «mentor», sans doute) pour juger cette partie.
Une grande discussion s'est alors ouverte, avec en toute première interrogation : comment une association peut-elle décider de ce que doit contenir une thèse ?
De cet échange sont ressorties les idées qui suivent. Le bilan de compétences à la sortie de la thèse est une excellente idée et nous y sommes favorables à l'unanimité. Par contre, nous ne comprenons pas en quoi un tel projet entre dans le cadre du manuscrit et de la soutenance. Le bilan de compétences est un outil, ça ne s'évalue pas ! On ne peut pas noter quelqu'un sur sa façon de se vendre, cela paraît absurde.
Après la proposition d'une première motion longue - afin d'expliquer que nous n'étions pas contre la mise en place d'un outil type «bilan de compétences» nous nous sommes arrêtés sur une motion courte dénonçant ce type de pratique. La première motion proposée était :
« Le bilan de compétences est un outil fondamental pour les personnes employées à durée déterminée, car une orientation et une formation adéquates sont des facteurs essentiels d'une bonne insertion professionnelle.
Une démarche volontaire est déterminante pour le succès de telles formations. Elles ne doivent pas être imposées, ni réservées à certaines personnes répondant à des critères particuliers (financement, discipline...)
Le doctorat est une première expérience professionnelle issue d'un travail de recherche de plusieurs années. Les formations de type bilan de compétence et plus généralement de type "projet professionnel" ne peuvent être incluses dans l'évaluation de ce travail, tant au niveau du manuscrit que de la soutenance.»
Après plusieurs remaniements, cette motion s'est limitée au
dernier paragraphe, mieux explicité :
«Le doctorat est une
première expérience professionnelle acquise au cours d'un travail
de recherche de plusieurs années. Les démarches de type "projet
professionnel" ne peuvent être incluses dans l'évaluation de ce
travail, tant au niveau du manuscrit que de la soutenance. Ainsi
le mélange entre validation d'un travail scientifique et capacité
à présenter des compétences acquises, qu'implique "le nouveau
chapitre de la thèse", n'est pas acceptable.»
*POUR : 104* CONTRE : 0 ABSTENTION : 16 NPPPAV : 0 (Arrivée de
Pascal Degiovanni)
Ronan Amicel a commencé à répertorier les bourses et les types de financements de chaque région. Normalement, il devrait envoyer un mail à chaque association locale des régions dont il n'a pas encore tous les renseignements (cela représente une quinzaine de région.
La question principale est consiste à savoir si nous devrions également répertorier les bourses des associations caritatives (type ARC, Ligue, etc...) Ceci risque d'être très compliqué car il y a énormément de bourses non connues et nous risquons de commettre des impairs.
Pour ce travail, il faudrait faire un inventaire du nombre de bourses, du budget général de la région et de sa part à la recherche, quels sont les financements complets et les co-financements, etc...
Jusqu'à présent, la coordination est hors péréquation, ce qui
signifie que les frais de transport sont directement pris en charge
par la CEC. Ce n'est pas le cas des membres du bureau, mais cela
peut poser un problème pour les associations qui envoient deux
représentants aux réunions de la CEC, en plus d'un membre du bureau
de la CEC. La question posée est donc de savoir si les membres du
bureau peuvent également sortir du calcul de la péréquation?
*POUR : 109* CONTRE : 0 ABSTENTION : 10 NPPPAV : 0
Pour cela une modification du règlement intérieur est
nécessaire.
Souvent les associations locales qui organisent les CA et AG reversent la totalité des subventions à la CEC. Or, parfois il y a des excédents et il est difficile de justifier de ces excédents. Ils peuvent être utilisés à rembourser la totalité des déplacements et s'il reste encore des excédents, ce seront les associations locales qui les garderont.
Emmanuel Hyon signale qu'il a fait une liste des prises de position non établies par la CEC. Il faudra prendre des positions plus claires lors du prochain CA.
Le lieu de la prochaine réunion (Lyon ? Saint-Étienne ? Caen ?) n'est pas encore déterminé avec certitude. Le CA en sera informé au plus vite.
Ils représentent 25% des doctorants. C'est Ronan Amicel qui s'est chargé de rassembler les informations. C'est l'EGIDE qui s'occupe des doctorants étrangers. Cette association, qui dépend du ministère des affaires étrangères gère tous les étudiants étrangers. Et il n'y a pas de différence entre étudiants et doctorants. Les doctorants n'ont pas de statut de chercheur, donc n'ont pas le droit d'être payé, ce qui pose souvent des problèmes insolubles.
La CEC devrait se préoccuper de ce problème. L'état des lieux reste à faire, il devrait être lancé sous peu.
L'Association des Doctorants et Docteurs d'Alsace, regroupe des DEA, doctorants et docteurs alsaciens mais en pratique plutôt des Strasbourgeois. Créée en décembre 1998, l'association est ouverte à toute les disciplines. Elle compte un peu moins de 150 adhérents parmi lesquels un bon nombre de personnes en biologie. Parmi ses activités, on peut citer :
L'association pluridisciplinaire Agir pour les doctorants et les jeunes docteurs est ouverte aux doctorants et jeunes docteurs de Paris-Sud (Paris XI). Elle compte une cinquantaine de membres dont une douzaine d'actifs. Elle est représentée aux conseils centraux (CA, CS, CEVU) et à l'UFR Orsay. Les actions pour l'année sont les suivantes :
Cette association des doctorants en informatique de Rennes compte 63 membres. Elle travaille sur la réalisation d'un guide du doctorant et cherche des sponsors.
L'association des doctorants et des docteurs de l'école doctorale STIM (sciences et technologies de l'information et des matériaux), jeune association de Nantes compte une soixantaine d'adhérents, répartis sur plusieurs sites. Dans les activités, on peut noter son intervention dans le cadre du plan quadriennal de l'ED, la mise en place d'un annuaire au niveau de l'ED, l'organisation d'une conférence André Brahic, la programmation de rencontres entre les membres de l'association (journée voile, visite de laboratoires...). A2D-STIM est membre de la CJCN (confédération des jeunes chercheurs nantais).
L'association des doctorants de l'INSA de Lyon, compte une quarantaine de membres et des représentants aux CS, CE et C20 de l'INSA. Elle s'est fixée comme mission de faire respecter la charte des thèses à l'INSA, d'être le relais entre les doctorants et l'institution, de travailler pour l'insertion professionnelle et la valorisation du doctorant. Ses dernières actions concernent la vie étudiante, une table ronde sur l'insertion professionnelle, une enquête sur les conditions de vie du doctorant, un colloque scientifique, le noeud DocNet, le journal «Quoi de neuf doctor ?» Avec 4 autres associations de Lyon (ADSL, BioDocs, ATEC, ECLAT), l'ADIL participe au pôle ILYAD pour coordonner les actions sur Lyon.
L'association est quelque peu en léthargie.
L'association est en période de reprise mais elle ne compte que 8 membres actifs. Elle participe à ILYAD.
L'association stéphanoise des étudiants-chercheurs est pluridisciplinaire. Seule association de Saint-Étienne, elle compte une trentaine de membres. Elle a organisé pour la 4e année les Rencontres du troisième cycle (public DEA). Estimant ne pouvoir gérer seul un noeud DocNet, l'association a pris contact avec ILYAD afin de participer à la gestion du noeud rhône-alpin. L'ASEC prévoit de renouveler l'expérience positive des « cafés des sciences » (soirée AgoraDoc). Alors que le nombre d'adhérents reste stable, celui des actifs a fortement diminué. L'association semble en période de transition.
L'Association de Promotion et d'Information des Doctorants Caennais, APIDoC, est une association pluridisciplinaire de l'Université de Caen (pour preuve son conseil d'administration est composé d'une personne en Études Irlandaises, une en Droit, une en Biologie, une en Lettres Classiques, deux en Psycho, 3 en Histoire, une en Géographie et une en Informatique). Caen compte 5 ED : ED Structures, Information, Matière et Matériaux ; ED Normande Chimie-Biologie (Caen-Rouen-Le Havre) ; ED Economie-Gestion Normandie (Caen-Rouen-Le Havre) ; ED Droit Normandie (Caen-Rouen-Le Havre) ; ED Littérature, Cultures et Sciences Sociales. Créée en mars 1996, elle compte 72 membres cette année. Toute personne à partir du DEA peut être membre (y compris docteurs, post-docs, maîtres de conf...). Les activités des derniers mois sont les suivantes :
L'association a lancé une enquête auprès des doctorants de Paris puis qui s'est ouverte au niveau national. Au cours de la présentation, une discussion a eu lieu sur la pertinence du questionnaire pour tous les doctorants, sur des problèmes de diffusion et de traitement des réponses.
Le représentant du collectif des doctorants toulousains est un peu dépité face à la faiblesse du nombre d'actifs.
L'association de Montpellier compte actuellement 200 adhérents et 30 membres actifs. Elle emploie 4 salariés en CDI. Ses buts sont : améliorer l'information et la formation pour les doctorants, améliorer l'insertion professionnelles des doctorants, représenter les doctorants. L'association a été dynamique dans les derniers mois et s'est investie dans de nombreuses actions :
L'association des doctorants en informatique de Nancy compte une vingtaine de membres dont 2 actifs. Elle semble arriver en fin de cycle. Elle n'a pas mené d'activités en 2002/2003.
L'association compte 20 membres dont 10 actifs. Elle réalise une revue intitulée «Le poisson chat ». Elle tiendra sa réunion de rentrée le 2 avril.
Créée en 1998, LOGIN compte, pour l'année 2002-2003, 59 adhérents issus de l'Université et de l'École des Mines de Nantes. Association disciplinaire, elle regroupe principalement des DEA, doctorants et ATER, c'est-à-dire tous les chercheurs non-permanents en informatique de Nantes. Ses membres sont rattachés à l'École doctorale STIM (Sciences et Technologies de l'Information et des Matériaux). Les activités des derniers mois sont les suivantes :
Jeune association de doctorants en SHS, elle compte 60 adhérents et environ 500 inscrits sur une liste de diffusion. Elle a lancé un questionnaire sur le mode de recrutement des maîtres de conférence. Souhaitant adhérer à la CEC, plusieurs questions sont posées à l'association quant à ses adhérents, ses objectifs et motivations. Droit d'entrée est un collectif dont les statuts prévoient la possibilité d'adhérer dès la maîtrise. Dans les faits, il ne compte que des doctorants. Le collectif mène une réflexion sur le statut du doctorant, travaille à la transparence des recrutements et sur la répartition égalitaire des allocations de recherche.
Cette association de doctorants en physique de Grenoble est invitée à l'occasion de ce CA. Elle relaye les ED et organise des séminaires de thésards.
L'association des doctorants et docteurs de Rennes 2 compte plus d'une soixantaine de membres répartis en sciences humaines et sociales, arts, lettres, langues et communication. Elle a quasiment renouvelée entièrement son conseil d'administration. Elle est représentée aux 3 conseils centraux de l'université, aux ED et dans 2 UFR avec un total de 10 élus. Elle travaille sur les conditions de travail, les formations transversales, l'insertion des doctorants, la valorisation de la recherche en SHS. Elle a participé à la réflexion sur le nouveau projet d'établissement. Elle est membre de Nicomaque, le pôle rennais des associations de doctorants.
Regroupement de 5 associations lyonnaises (ADSL...). Il est souligné que c'est un problème d'obtenir des aides financières de la part des universités qui sont demandeuses mais apportent peu de soutien. Les actifs étant des doctorants en 3e année, le problème du renouvellement se pose.
Le pôle rennais compte 8 associations (à la vitalité diverse) dont 5 sont membres de la CEC. Il travaille à sa structuration par l'intermédiaire d'outils locaux dont l'Intranet. Les centres d'intérêt concernent l'insertion professionnelle et les relations avec l'entreprise (projet de p'tits dèj)
Il s'agit d'un regroupement informel d'associations (BioDocs, ADIT, GTEM, ADIC...) dont l'objectif est de mutualiser les projets locaux. Concernant DocNet, les associations ont constitués des noeuds séparés.
Évoqué plus haut. Claire Poinsot souligne l'intérêt du développement des pôles régionaux, qui en devenant des acteurs dans les régions confèrent une plus grande lisibilité aux doctorants tout en donnant une plus grande cohérence au niveau national.
contact @ cjc . jeunes-chercheurs . org © 1996-2024 Confédération des jeunes chercheurs.
Ce document (/presentation/reunions/2003-03-15/index.html
) a été mis à jour le 19 juin 2007