Assemblée Générale de la CEC
Montpellier, 31 octobre, 1 et 2 novembre 1999
Version Postscript, RTF
A/ Présentation des associations.
-
CONTACT (Montpellier)
Sur l'université : 800 à 1000 doctorants scientifiques.
CONTACT : 60 adhérents, 20 actifs, emploie 2 CDI. Porte-parole :
Fabien Granier
5 groupes de travail :
-
Communication. Un site web, et un journal trimestriel tiré à
600 exemplaires.
-
Politique étudiante. Réunit les élus des conseils
centraux de l'université, les contacts avec la Présidence,
etc.
-
Insertion professionnelle. Groupe composé de 2 cellules : la Syn'Act
aide à la dynamique de groupe, à la recherche d'emplois et
au démarchage d'entreprises et ADOCAM, qui publie un recueil d'environ
80 mini-CV de doctorants et jeunes docteurs sur papier et serveur web.
Ces CV ont donné lieu à un entretien dans 50% des cas, et
à une embauche dans 33% des cas. Un annuaire des anciens des écoles
doctorales sur 5 ans après leur soutenance est actuellement en préparation.
-
Formation parallèle. A permis la création d'un module de
40 h de formation en économie-gestion, que les doctorants peuvent
suivre au cours de leur thèse.
-
Relations avec le second cycle.
-
ADUTM (Toulouse-Le Mirail)
60 adhérents (dont des DEA) dont 5 actifs. Les effectifs de
l'association sont en baisse, ce qui a conduit à un fonctionnement
au coup par coup.
Porte-parole : Pierre Purseigle.
Les thèmes de discussion actuellement abordés dans l'association
sont :
-
le statut des ATER, détachement par le rectorat des agrégés
ayant obtenu un poste d'ATER.
-
la participation à la mission Cohen Le Déaut (avec le CDT)
-
le colloque à l'INSA Toulouse en mars 1999 sur la professionnalisation,
le rôle de la thèse, et les rapports entre chercheurs et ingénieurs
-
l'application de la charte des thèses aux sciences humaines et sociales
-
ASEC (St Etienne)
Cette association souffre d'une grande perte d'effectifs qui l'empêche
de fonctionner correctement. A relancer d'urgence !
Porte-parole : Joëlle Chiche.
Les activités de l'association ont porté sur :
-
la mise en place de la charte de thèses, avec participation des
élus étudiants au Conseil Scientifique.
-
la participation au colloque "rencontre associations / entreprises" de
Lyon.
-
ADOCS (La Rochelle)
Sur l'université : 110 doctorants en sciences (majoritaires)
et en lettres. ADOCS : 40 adhérents dont 10 actifs.
Porte-parole : Christophe St Jean.
L'association a 6 élus au Conseil d'Administration et au Conseil
Scientifique de l'Université. Elle propose des formations à
la recherche d'emplois et des formations en Anglais. Le gros projet concernant
l'année à venir est la réalisation d'un festival de
courts-métrages scientifiques, réalisés par les doctorants.
-
ADSL (Lyon)
80 adhérents (en baisse) dont 4 actifs.
Porte-parole : Eric Simon.
L'association a 3 élus au CS et comprend 3 groupes de travail
:
-
Relations doctorants/entreprises : organisation de 4 tables rondes chaque
année, 4 visites d'entreprises organisées l'année
précédente ;
-
Journée des thèses : présentation des 3èmes
cycles aux 2nds cycles ;
-
New : organisation du site web et gestion de la mailing list ;
Les projets concernent l'application de la Charte des thèses avec
une enquête sur les conditions de déroulement des thèses
lyonnaises, par web, et la participation au colloque 2000, qui aura lieu
en février 2000. Ce colloque permettra aux laboratoires et aux doctorants
d'exposer leurs recherches aux entreprises qui seront présentes.
On attend 300 doctorants et environs 1000 entreprises.
-
ADDOC (Paris-Sud)
Sur l'université : 2000 doctorants en UFR de sciences, et 2500
doctorants en tout, sur 4 campus. ADDOC : 50 adhérents, 5 actifs,
en hausse.
Porte-parole : Guillaume Bonello.
L'association maintient un site web et a publié un numéro
de son journal l'année dernière (2000 tirages). Elle dispose
d'élus dans les Conseils Centraux de l'Université d'Orsay
(Conseil d'Administration, Conseil Scientifique), dans le Conseil de la
Division de la Recherche, à la Commission des Thèses et au
Bureau de la Présidence. Les principales activités de l'année
précédente ont été :
-
l'insertion d'une feuille de présentation et d'un questionnaire
sur les conditions de déroulement de la thèse dans les dossiers
d'inscription ;
-
la participation à la mission Cohen Le Déaut, lors de la
visite des 2 Députés, en juin à Orsay ;
-
la participation au mouvement contre l'abandon du projet SOLEIL, à
la demande des doctorants du LURE ;
-
la participation au mouvement contre l'engagement de confidentialité
mis en place à la rentrée 99 par Paris 6 ;
-
la participation à la création d'un observatoire des thèses
sur l'université d'Orsay, dont la mission est le suivi des jeunes
docteurs après leur soutenance.
-
CDT (Toulouse)
80 adhérents dont 10 actifs.
Porte-parole : Cyril Imbert.
Lors de l'année précédente, l'association a pu
:
-
participer à la mission Cohen Le Déaut lors du passage des
2 Députés à Toulouse ; 9 propositions concrètes
ont été faites, présentées sous forme de 2
textes ;
-
rééditer pour la troisième fois les petits-déjeuners
de rencontre entre industriels et doctorants ;
-
rédiger une lettre de demande d 'explications concernant les modalités
de recrutement d'un ATER.
Les projets pour l'année à venir concernent le suivi du rapport
Cohen Le Déaut, celui de l'application de la charte des thèses,
encore très peu signée, et la préparation du 4ème
petit déjeuner doctorants/industriels.
-
AFODIB (Bordeaux)
60 adhérents, peu d'actifs.
Porte-parole : Emmanuel Godard
Du fait du manque d'actifs, l'association a du mal à maintenir
ses activités :
-
l'accueil des nouveaux doctorants et DEA ;
-
le serveur web, avec annonces d'emplois et de formations, les informations
sur ce qui concerne le supérieur et la publication des CV des doctorants
et jeunes docteurs.
-
Association Jacques Binet (Rennes)
23 adhérents (doctorants et DEA), mathématiciens, 5 actifs.
Porte-parole : Eric Dumas.
Les activités de l'association ont été, au cours
de l'année précédente :
-
l'organisation de séminaires " récréatifs " en math
;
-
le maintien d'un site web, contenant des "fiches pratiques";
-
une action des représentants étudiants successifs auprès
des Conseils Centraux pour obtenir une refonte de la charte des thèses
adoptée en février 99. Celle-ci ne reprenant pas entièrement
les dispositions prévues par la charte ministérielle, elle
serait donc non-réglementaire ;
-
la reprise en main de l'annuaire des étudiants et anciens étudiants
du 3eme cycle de mathématiques de Rennes ;
-
l'accueil des nouveaux (DEA et premières années de thèse).
Eric termine en indiquant que les actions restent surtout locales. L'association
essaie de transmettre les informations en provenance de la CEC, mais signale
qu'il y a peu de retour.
-
La Pléiade-Unilim (Limoges)
Crée en mars 1998, 100 adhérents (sur 500 doctorants),
pluridisciplinaire (80% de sciences "dures", 20% sciences humaines et droit).
8 ou 9 actifs.
Porte-parole : Bernard Dussoubs.
L'association traverse actuellement une période difficile de
renouvellement d'une partie de ses effectifs, il n'y a donc pas eu d'action
depuis 6 mois. Les projets pour l'année à venir consistent
en :
-
une participation à l'organisation des 2e doctoriales du Limousin
;
-
la participation au conseil de l'école doctorale via des élus
étudiants ;
-
une réflexion pour résoudre le problème de la réinscription
en 4e année si la soutenance à lieu entre le 1er novembre
et le 31 décembre de l'année en cours ;
-
généraliser les formations en management, etc. incluses en
tant que formation complémentaire facultative dans programme de
la thèse et motiver les doctorants pour qu'ils y participent.
-
APIDOC (Caen)
100-120 adhérents, 20 actifs, pluridisciplinaire (surtout sciences
et droit, quelques littéraires).
Porte-parole : Vincent Merlin.
L'association va rencontrer un gros problème de renouvellement
des effectifs. Il a cependant été possible de :
-
réaliser une plaquette de présentation des doctorants destinée
aux entreprises ;
-
ré-éditer le guide du doctorant ;
-
présenter et expliquer aux DEA et maîtrises ce qu'est une
thèse et comment elle se déroule au quotidien ;
-
se prononcer sur les sujets d'actualité : réforme des ATER,
opposition sciences dures / sciences molles, notamment dans l'application
de la charte des thèses.
-
Les adhérents venus à titre personnel
-
Olivier Mazet : ex-CDT, futur ADSL, coordinateur
-
Stéphane Lavignac : ex-ADDOC, coordinateur ; procurations pour Joël
Marchand ;
-
Michael Gutnic : ex-ADDOC, coordinateur,
-
procuration de Renée Boubour pour Bernard Dussoubs.
B/ Bilan moral
1/ Adhésions
La CEC compte 23 associations adhérentes en 98/99 contre 28 en 97/98
et 13 adhérents individuels contre 16.
2/ Actions menées en 1998/99
-
La charte des thèses
Suite à l'arrêté ministériel du 3 septembre
1998, toutes les universités doivent se doter d'une charte des thèses
avant le 31 décembre 1998. Chaque Université doit rédiger
sa charte a partir de la charte modèle donnée en annexe de
l'arrêté; elle a toute latitude pour la "précis[er]
et complét[er] (...) dans le respect des principes qu'elle fixe",
selon les termes de l'arrêté. Chaque charte est donc propre
à l'université qui l'applique. Un site web a été
créé autours de la charte des thèses par la GDD (Guilde
Des Doctorants) et la CEC, pour faire une synthèse et une comparaison
entre les textes. Ce site est consultable à l'adresse : http://garp.univ-bpclermont.fr/CdT
Un appel a donc été lancé pour centraliser les
différentes chartes. Cet appel a été suivi d'une première
vague de retours, qui s'est calmée après quelques mois. Les
retours sont actuellement en cours de reprise. Dans la foulée de
l'arrêté ministériel, le ministère a créé
sa propre page sur son serveur, page qui semble peu claire. Cette page
est consultable à l'adresse suivante : http://www.recherche.gouv.fr/recherche/formation/msu.htm
Lors d'une rencontre avec Anne Giami (Sous-direction de la recherche
et des études doctorales), adjointe à Maurice Garden (Directeur
adjoint pour la recherche universitaire et les études doctorales)
, la GDD a émis des idées pour améliorer la mise à
disposition de l'information "on-line". De plus, Anne Giami a accepté
de nous faire passer tous les textes des chartes de thèse adoptées
dans les universités nouvellement contractualisées pour que
nous les mettions sur le site "Charte des Thèses". Cela nous permettra
d'établir un "classement" commenté de ces chartes permettant
une comparaison directes des conditions de déroulement des thèses
dans les différentes universités
-
Réforme du statut des ATER
Début 1999, le ministère a entrepris une réforme
du statut des ATER, afin de mettre un terme à certaines dérives
(comme la généralisation du demi-ATER par exemple) et de
répondre à certaines exigences de la situation actuelle de
ce statut particulier. Cependant, cette réforme n'a pas dépassé
le stade de projet, qui a été retiré devant un mécontentement
général des différents syndicats, tant de permanents
que d'usagers, et repoussé sine die. La CEC avait entamé
une réflexion sur ce problème dès l'annonce du projet,
et était sur le point de la finaliser par des propositions concrètes
lorsque le projet a été suspendu.
-
Réforme du statut des PRAG
Les PRAG sont des professeurs agrégés affectés
dans le supérieur. Un projet de réforme a là aussi
été proposé par le ministère, visant à
donner aux PRAG préparant une thèse la possibilité
d'une décharge de service (de 384 à 196 heures équivalent
TD par an). Pour mémoire, la position de la CEC vis-à-vis
des postes de PRAG est visible en :
http://garp.univ-bpclermont.fr/cec/positions/prags/texte-prags.html.
-
Détachement des titulaires d'un concours de l'Education Nationale
Au moment de l'AG, le problème des détachements des titulaires
d'un concours de l'Education Nationale (CAPES ou Agrégation) recrutés
dans le cadre de la formation doctorale sur des postes d'allocataires de
recherche ou d'ATER était le suivant : dans certaines disciplines,
l'obtention du CAPES ou de l'Agrégation est considérée
comme un critère d'excellence nécessaire pour une poursuite
d'étude en thèse (pour l'obtention d'un financement, mais
aussi pour le recrutement MCF). Les doctorants titulaires de ces concours
sont intégrés de facto à l'enseignement secondaire
et sont mis à la disposition de leur Rectorat d'affectation. Ils
doivent demander un détachement pour pouvoir prendre leurs fonctions
d'allocataires ou d'ATER à l'Université. Or, le détachement
est à l'appréciation du Rectorat, libre de l'accorder ou
non en fonction de ses besoins. En cas de refus de détachement,
cas fréquent dans les académies déficitaires où
sont nommés les jeunes enseignants du secondaire, les doctorants
doivent obligatoirement prendre leurs fonctions dans le secondaire, et
ne peuvent être installés dans leurs fonctions d'allocataires
ou d'ATER pour lesquelles une commission universitaire compétente
les avait recrutés.
Par ailleurs, et d'après les règles de mutation 1999,
les doctorants devaient faire parvenir à leur rectorat d'affectation
une demande de détachement bien avant la date de leur recrutement
à l'université en tant qu'ATER ou allocataire. Face à
cette incohérence de calendrier, certains doctorants fonctionnaires
préféraient ne pas participer au mouvement, au risque de
se retrouver un an sans salaire et sans financement de thèse, s'ils
n'étaient finalement pas recrutés à l'Université.
La CEC a agi face à ce problème en envoyant une lettre
au ministère. Le document est consultable à l'adresse :
http://garp.univ-bpclermont.fr/cec/positions/prags/detachement.html
Les nouvelles règles de mutations et d'affectation dans le secondaire
ont été modifiées pour tenir compte des spécificités
des étudiants-chercheurs, bien qu'il reste encore des points à
améliorer.
-
Demande d'un collège spécifique aux étudiants-chercheurs
au CNESER
Le CNESER est composé de 4 collèges, celui des professeurs,
celui des MdC, moniteurs, ATER, celui des bibliothécaires et celui
des usagers. Les étudiants-chercheurs sont donc représentés
soit en tant qu'usagers, à travers les grandes centrales étudiantes,
soit en tant que permanents par les moniteurs et ATER. Pour que la spécificité
des étudiants-chercheurs soit prise en compte, la CEC demande la
création d'un collège qui leur soit propre. Cette demande
a toujours été refusée par le ministère et
l'est encore. Aux dernières élections dans le collège
B (11/98), la CEC a appelé les membres de ce collège qui
partagent ses idées à déposer dans les urnes un bulletin
de vote portant la mention "pour un collège spécifique étudiants-chercheurs".
Au vu des résultats, ces bulletins représentaient la moitié
du nombre de voix nécessaires à l'obtention d'un siège,
et dans certaines composantes, une nette majorité. Vous pouvez consulter
le bilan de l'opération "CNESER 98" à l'adresse suivante
:
http://garp.univ-bpclermont.fr/cec/cneser/1998/.
La CEC est néanmoins reconnue comme interlocuteur valable puisqu'un
statut de "personne qualifiée" a été accordé
à l'un de ses membres.
-
Mission Cohen Le Déaut
Il a été possible de rencontrer les députés
lors de leurs passages dans les universités, notamment à
Orsay (ADDOC), Caen (APIDoC), Toulouse (CDT et ADUTM) et Lyon (ADSL). Lors
de ces rencontres, des propositions ont été formulées
par les associations locales, dans la ligne de la CEC. Lors du passage
des députés à Toulouse, un texte commun au CDT et
à l'ADUTM leur a été remis, ainsi qu'un texte de l'ADUTM
plus spécifique au problème des Sciences Humaines et Sociales.
La CEC et certaines de ces associations membres (ADDOC, APIDoC, ASEC, Jacques
Binet) étaient en outre présentes lors du colloque de clôture
organise le 26 juin 1999 à la Sorbonne. Leurs représentants
sont intervenus dans les différents ateliers du colloque, et la
CEC a remis aux deux députés une lettre de propositions en
vue d'améliorer l'autonomie des jeunes chercheurs. Notons aussi
que Pascal Degiovanni est intervenu lors de table ronde sur l'autonomie
des jeunes chercheurs le 9 juin à l'Assemblée nationale.Lors
de la sortie du rapport, il a été remarqué que toutes
les propositions de la CEC avaient été reprises dans les
60 propositions finales du rapport soumis au Ministre.
-
le rapport Cohen
Le Déaut ;
-
une lettre
adressée aux députés par le CDT et l'ADUTM ;
-
le compte-rendu de Pascal Degiovani sur l'audition publique "Jeunes chercheurs"
du 9 juin 1999 à l'Assemblée Nationale (format HTML)
;
un ensemble de propositions
envoyées par la CEC à la mission parlementaire (à
la date du 26 juin 1999)
-
Divers
Dans les actions diverses, il faut inclure :
-
la coopération avec l'Intersyndicale de la Recherche lors des mouvements
de l'hiver 98-99 contre la réforme du CNRS,
-
la proposition de l'ABG pour la création d'une association des Ecoles
Doctorales (avec la participation prévue de la CEC et de plusieurs
associations de la CEC au premier colloque national sur les Ecoles Doctorales,
les 10 et 11 février 2000 a Marseille),
-
la participation prévue de la CEC au Salon de l'Etudiant qui se
tiendra à Paris du 24 au 28 novembre 1999, et au Colloque Lyon 2000,
-
le projet de création d'une plaquette de présentation du
doctorant commune à la GDD, à l'ABG (Association Bernard
Gregory, inserion professionnelle des jeunes docteurs), à l'ANDES
(Association Nationale des Docteurs Es Sciences, répertorie les
financements de thèse) et à la CEC.
Une action est toujours en cours auprès du MEDEF pour obtenir une
meilleure valorisation de la thèse (bac+5+3ans d'expérience)
dans le cadre des renégociations des conventions collectives.
3/ Fonctionnement de la CEC
Les bons points ont été les nombreux contacts avec les syndicats,
le ministère et des débuts de contacts dans différents
partis politiques (PS, UDF). La CEC n'en reste pas moins une association
apolitique.
Néanmoins, des problèmes de fonctionnement ont été
remarqués au niveau du secrétariat électronique, de
la cellule web qui a fonctionné très bien quand elle a fonctionné
(mais elle n'a pas fonctionné tout le temps d'ou un certain retard
dans la mise à jour du site, des annuaires, des bilans des assocs,
etc) et des listes (problèmes lors des votes, pas de remontée
au niveau national des actions locales, peu d'activité sur les listes
de débat). Par ailleurs, la mauvaise gestion des horaires des débats
lors du CA de juin et la sortie tardive du compte-rendu sont regrettables.
Il faut noter, qu'il existe toujours une certaine distance entre les
implications locales et nationales des associations de doctorants adhérentes
à la CEC ou extérieures. Afin d'éviter le risque de
fracture avec la base et d'occulter les besoins réels des doctorants,
nous nous devons toujours et encore de porter un intérêt tout
particulier à la communication au sein de la communauté des
étudiants-chercheurs.
4/ Bilan financier.
-
Avoir +8 881,37 F
-
cotisations +5 000 F
-
-1 238,69 F
-
Péréquations
-
AG Toulouse +3 509 F
-
CA Rennes +2 974 F
-
CA Paris +1 717 F
-
AG Toulouse -3 509 F
-
CA Rennes -3 465 F
-
CA Paris -2 524 F
TOTAL -1 298 F
Divers
-
Cahier de comptes -221,75 F
-
PV de l'AG au JO -169 F
-
Courrier (dont envois CNESER) -176,70 F
-
Pot du CA de Paris -605,25 F
-
TOTAL -1 172,70 F
Déplacements
-
Pi-Net -1 719 F
-
TOTAL -1 719 F
Subventions (hors péréquation) AG Toulouse +1 944,30 F (TOTAL
+1 944,30 F)
Dons +2 550 F
Intérêts épargne 98 +111,02 F
Totaux +18 486,69 F -5 428,39 F
Nouvel avoir +13 058,30 F
Commentaires sur le bilan financier
-
Les dons comprennent 1 000 F destinés à l'achat d'un disque
dur pour gargamel. Cet achat n'a toujours pas été effectué.
-
Le virement de la cotisation à Pi-Net a coûté 360 F
suite à une erreur de la banque qui a facturé 2 fois le coût
du virement (180 F). Les protestations de Claude ont été
vaines.
-
2 cotisations pour l'année 1998/1999 sont comprises dans l'avoir
d'octobre 1998.
-
Sur les 13058,30 F d'avoir, 10111,02 sont placés sur le compte épargne
(contre 5000 en octobre 1998). Il reste donc au jour de l'AG 2947,28 F
sur le compte courant.
-
Une facture a été reçue de l'Intersyndicale de la
Recherche, comprenant 2 déjeuners de presse en 1996 et une participation
à la sono de la manif.
-
Les péréquations des 2 CA sont déficitaires. Cela
correspond à la décision du CA de Rennes de faire payer la
CEC pour les péréquations des coordinateurs et des membres
du bureau, en sus des 2 représentants autorisés par association.
Cette décision avait été prise dans le but de ne pas
pénaliser financièrement les associations qui fournissent
beaucoup de personnes actives.
C/ Compte rendu des débats
1/ Rapport Cohen le Deaut,
Pierre Purseigle de l'ADUTM a résumé les conclusions du rapport
Cohen le Déaut qui reprend les revendications de la CEC. La question
posée est celle du suivi de ce rapport, qui contient 60 propositions
concrètes dont 12 concernant directement les doctorants et les écoles
doctorales :
-
Renforcer les écoles doctorales et leur confier le suivi des docteurs
et des post-docs;
-
Faire respecter la Charte de Thèses;
-
Garantir la protection sociale des étudiants;
-
Uniformiser les financements et les bourses de thèse, et redonner
aux EPIC la possibilité de financer des thèses dans le cadre
des activités de recherche;
-
Alléger, moderniser et rendre plus transparentes les procédures
de recrutement;
-
Ouvrir à un plus grand nombre de doctorants la possibilité
d'enseigner en premier cycle;
-
Donner aux doctorants la possibilité d'acquérir une expérience
en entreprise;
-
Revenir à un recrutement précoce et inciter les jeunes docteurs
à un séjour post-doctoral à l'étranger après
leur recrutement;
-
Permettre l'accès des docteurs aux carrières administratives,
aux corps de l'état et dans les entreprises;
-
Reconnaître dans les échelles de qualification le niveau de
docteur, valoriser ce niveau par une rémunération correspondante
et l'intégrer dans les conventions collectives;
-
Adopter d'une loi de programmation de la recherche sur l'emploi scientifique;
-
Prendre en compte l'ancienneté des post-docs pour leur reclassement
indiciaire dans le corps de Maîtres de Conférences.
Claude Allègre a déclaré, dans un entretien au Monde
daté du 22 septembre 1999, son accord avec 58 des 60 propositions
de ce rapport, les 2 qu'il rejette étant :
-
la possibilité, pour les jeunes docteurs, d'effectuer un séjour
à l'étranger après leur recrutement;
-
la mise en place d'une loi de programmation sur l'emploi dans la Recherche.
Au cours de ce débat la CEC a adopté la position suivante
: rédaction d'une lettre en réponse au ministre, lui demandant
d'appliquer les mesures pour lesquelles il a donné son accord tout
en argumentant fortement pour qu'il accepte les 2 dernières propositions
du rapport. Une version plus courte de cette lettre sera destinée
à la presse (éventuellement Le Monde).
2/ Les ATER
Le statut actuel
Le statut actuel comporte 2 contrats types :
-
un contrat d'une durée de 3 ans renouvelable 1 an pour les fonctionnaires
de catégorie A en attente d'un concours, les étrangers titulaires
d'un doctorat en attente de concourir ;
-
un autre contrat, d'une durée de 1 an renouvelable 1 an pour les
allocataires de recherche, les anciens moniteurs et les titulaires d'un
doctorat depuis moins de 1 an ou en attente de concourir sur un poste et
les doctorants soutenant dans l'année (avec attestation de leur
directeur de thèse).
Le premier type de contrat est courant dans les disciplines où
l'Agrégation est considérée comme diplôme d'excellence.
Le deuxième contrat est celui qui est le plus couramment proposé.
Il ne comporte aucune limite d'âge (sauf pour les anciens moniteurs
: il faut avoir moins de 33 ans). Le temps partiel (supérieur a
50% du temps plein) est autorisé, le salaire d'un ATER à
mi-temps représentant 63% du salaire d'un ATER à temps plein
(environ 6700 - 6800 F). Les ATER sont recrutés par les Commissions
de Spécialistes, comme les MdC.
Le projet de réforme
Voici un bref exposé du projet ministériel. La réforme
ne visait que le deuxième type de contrat, et entendait ramener
les différentes catégories de postulants à 2 seulement
:
-
les titulaires d'un doctorat depuis moins de 1 an (service national et
congés de maternité sont pris en compte) sauf dans le cas
d'un post-doc à l'étranger
-
les doctorants ayant l'attestation de leur directeur de thèse comme
quoi ils soutiendront dans l'année en cours.
Pour la première catégorie (les docteurs), le service était
de 192h eq TD, le temps partiel n'était pas autorisé, mais
le contrat pouvait être renouvelé 1 an. Pour la deuxième
catégorie, le service était de 96h eq TD, le temps partiel
n'était pas autorisé, le contrat n'était pas reconductible
(on ne pouvait pas être ATER doctorant deux années de suite).
Ce projet de réforme a été enterré devant
les réactions qu'il a soulevées et avant que la CEC ne finalise
sa réflexion. Cependant, elle était arrivé à
certaines propositions soutenues par une majorité, et le but du
débat est de donner une version finalisée de ces propositions.
La discussion
Tout d'abord, les points qui ont fait l'objet d'un consensus:
-
un seul contrat ATER doctorant/ATER docteur, pour éviter les problèmes
juridiques lies à l'impossibilité de bénéficier
de deux contrats successifs dans la fonction publique [note postérieure
à l'AG : cette règle pose tellement de problèmes qui
vont bien au-delà du cas des ATER que le risque qu'elle soit un
jour appliquée semble bien faible].
-
charge horaire de 96 heures équivalent TD pour les deux types d'ATER;
salaire de moniteur pour les ATER doctorants, salaire de Maître de
Conférences 1er échelon pour les ATER docteurs.
-
pas de possibilité de temps partiel (c'est à dire moins de
96 heures).
-
tous les ATER devraient avoir accès aux formations du CIES.
-
il devrait y avoir une publication nationale des postes.
Les 3 premiers points ont été votes comme principes dont
les positions futures de la CEC devront s'inspirer.
Il reste ensuite un bon nombre de points de débat qui ne font
pas l'unanimité, comme par exemple:
-
la rémunération des ATER en fonction de leur statut "docteur"
ou "doctorant") ;
-
la charge d'enseignement ;
-
la durée totale du contrat.
Sur ces trois points, un certain nombre de propositions et d'arguments
contradictoires, qui sont rapportés ci-dessous, ont été
émis au cours du débat. Ces propositions n'étant pas
consensuelles, aucune d'entre elles n'a fait l'objet d'une décision
de l'Assemblee Generale.
Certains ont notamment proposé que docteurs et doctorants ne
reçoivent
pas la même rémunération, les doctorants étant
indexés sur les moniteurs et les docteurs sur les MCF débutants.
La justification en était que le doctorant passe beaucoup de temps
à rédiger sa thèse et est donc moins productif que
le docteur du point de vue de la recherche. Par ailleurs, le docteur ayant
soutenu sa thèse, la différence de rémunération
est une reconnaissance du titre. Pour d'autres, néanmoins, cela
induirait 2 rémunérations pour un travail identique.
Certains ont proposé que la charge d'enseignement
soit moindre pour les doctorants que pour les docteurs, ce qui justifierait
une partie de la différence de rémunération.
D'autres ont objecté que si un doctorant passe beaucoup de temps
à rédiger
sa thèse, un docteur passe beaucoup de temps à se trouver
un emploi. Par ailleurs, il semble peu probable que l'état accepte
de payer 100% de son salaire à une personne ne faisant qu'un demi-service.
Enfin, pour certains, la durée du contrat d'ATER pourrait ne pas
excéder 2 ans en tout, pour limiter le temps de précarité
après la soutenance. Mais dans certaines disciplines, font remarquer
d'autres, le contrat d'ATER fait
office de financement pour la fin de la thèse et 2 ans ne suffisent
pas à la terminer et à trouver un poste. De plus rien n'interdit
à un doctorant de postuler pour un poste d'ATER docteur après
sa soutenance, obtenant ainsi un contrat sur trois ans.
Ces questions n'ont pas obtenu de réponse lors du débat,
qui continue sous sa version électronique, dans le groupe de travail
adéquat.
3/ Protection sociale des étudiants chercheurs
"Les étudiants ont tous le même état mais pas le même
statut", phrase tirée d'une circulaire du ministère concernant
la protection sociale des doctorants. Si les doctorants sont tous dans
le même état, les statuts sont multiples. Circulaire du 13/09/99
disponible pour consultation à l'adresse :
http://garp.univ-bpclermont.fr/guilde/Textes/Statuec/c13-9-99.html
Pour les doctorants financés par contrat la thèse est
assimilée à un CDD de trois ans. Pour les autres (boursiers
ou non-financés), le problème de la couverture sociale en
cas d'accident, de maladie ou congé de maternité se pose.
Lorsque cette question a été adressée au ministère,
celui-ci a répondu en rappelant les conditions dans lesquelles s'applique
la couverture sociale, le situations à risques et les mesures à
prendre, mais n'a pas apporté de solution.
Les situations floues :
-
début de thèse, entre le moment où commencent les
expériences et celui de l'inscription : le doctorant ne bénéficie
d'aucune couverture en cas d'accident ;
-
fin de thèse, si la soutenance a lieu après le mois de septembre
: le doctorant ne dispose de la sécurité sociale étudiante
que jusqu'au 31 août ;
-
l'âge limite pour bénéficier de la sécurité
sociale étudiante : 28 ou 32 ans ?
-
stages à l'étranger : pour un doctorant boursier, tout stage
doit être signalé au rectorat et faire l'objet d'une convention
de stage entre le laboratoire et l'organisme d'accueil ; pour une durée
excédant 6 mois, le doctorant doit prendre une assurance privée
en cas de stage à l'étranger ;
-
congé de maternité : le congé de maternité
n'est pas suspensif dans un contrat à durée déterminée,
ce qui signifie que pendant toute la durée du congé, la doctorante
touche son salaire, qui lui est versé par la caisse d'assurance
maladie, mais son contrat n'est pas rallongé de la durée
du congé de maternité ; cela équivaut à une
perte de plusieurs mois de financement ; cette situation peut se régler
à l'amiable avec le rectorat pour qu'il reverse en fin de contrat
les salaires non-perçus lors du congé de maternité
;
-
les doctorants financés par contrat privé doivent cotiser
à la sécurité sociale étudiante, au moins en
première année et ne peuvent pas bénéficier
du règlement à l'amiable avec le rectorat en cas de congé
de maternité ;
-
la réinscription est obligatoire pour tout doctorant soutenant sa
thèse après le 1er septembre, mais cela varie selon les universités
: en 1998, Limoges autorisait ses doctorants à ne pas se réinscrire
si la soutenance avait lieu avant le 31 décembre de la 3ème
année, en 1999, il fallait soutenir avant le mois de novembre, mais
les personnes concernées ne l'ont appris qu'au mois de septembre
!
-
accidents du travail : si le doctorant est assuré par la sécurité
sociale étudiante, la déclaration d'accident obligatoire
lui garantit une assurance si des séquelles persistent ou se déclarent
plus de deux ans après l'accident et lui permet de ne pas avoir
à régler les frais d'hospitalisation ; mais qu'en est-il
d'un accident invalidant pour une personne assurée, pour une personne
non-assurée ?
-
à l'issue de son contrat, le doctorant n'est plus considéré
comme personnel du laboratoire et ne doit pas y être présent,
sauf si le laboratoire le couvre par une assurance privée.
Les propositions de la CEC :
-
définir un statut unique, aligné sur celui des allocataires
MENRT ;
-
réfléchir sur les problèmes de la date de soutenance,
de la date d'inscription et de la période pendant laquelle le doctorant
n'est pas assuré ;
-
contacter Johanna Siméant (ancien membre d'une association CEC,
professeur de Droit à La Rochelle) sur la possibilité de
proposer un mémoire de maîtrise en droit social sur la question
du statut étudiant en matière de couverture sociale ;
-
autoriser le docteur a utiliser les ressources du laboratoire pendant 1
an après sa soutenance, tout en lui garantissant une assurance pour
lui permettre d'assurer son avenir (postes de MCf, rédaction d'articles,
recherche d'emploi ...) ;
-
permettre aux doctorants non-financés d'utiliser les ressources
du laboratoire et leur garantir une couverture sociale jusqu'à la
fin de l'année étudiante ou jusqu'à la fin de l'année
civile de sa soutenance.
Ces propositions ont été votées par l'Assemblée
Générale
D/ Compte-rendu des ateliers
1/ Atelier Collège Spécifique
L'une des revendications initiales de la CEC est la reconnaissance de l'existence
des étudiants-chercheurs en tant que corps social. Cela devrait
se traduire par une prise en compte de cette spécificité
dans les instances dirigeantes de la recherche, tant au niveau national
qu'au niveau des universités. C'est pourquoi la CEC demande la création
de collèges spécifiques dans ces instances, et notamment,
au CNESER.
Aux dernières élections dans le collège B (11/98),
la CEC a appelé les membres de ce collège qui partagent ses
idées à déposer dans les urnes un bulletin de vote
portant la mention "pour un collège spécifique étudiants-chercheurs".
Au vu des résultats, ces bulletins représentaient la moitié
du nombre de voix nécessaires à l'obtention d'un siège,
et dans certaines composantes, une nette majorité.
Pour les élections de 1996, la CEC avait projeté de déposer
une liste pour le collège des usagers (étudiants) mais 3
mois avant les élections, sur demande de la FAGE, une modification
est portée sur les conditions de dépôt des listes pour
les étudiants, avec des conditions qui éliminent d'office
la CEC.
Par la suite, des rencontres ont eu lieu avec les représentants
des syndicats, du ministère pour expliquer et convaincre de la nécessité
d'un collège spécifique aux étudiants chercheurs.
La réponse du ministère a été négative
et franche, celle des syndicats mitigée.
Dans la situation actuelle, la création d'un collège
spécifique semble impossible car elle nécessite une modification
de la loi de 1984 sur la composition du CNESER. Cela risquerait de faire
jurisprudence pour les PRAG, ce que ne désire pas le ministère.
Il reste donc la possibilité de demander la création d'un
sous-collège spécifique dans le collège des "utilisateurs"
ou la participation aux prochaines élections qui se tiendront dans
2 ans.
L'Assemblée Générale n'envisage cependant pas
d'abandonner la revendication d'un collège spécifique. La
nomination de Guillaume Bonello comme Personne Qualifiée est considérée
comme une reconnaissance de la CEC en tant qu'interlocuteur valable sur
la question des étudiants-chercheurs mais ne constitue pas une solution
satisfaisante à long terme.
2/ Atelier Suivi de la charte de Thèse
L'application la Charte de thèse n'étant pas évidente
dans toutes les Universités, il apparaît nécessaire
d'en vérifier la réalité. La réussite de la
Charte des Thèses passe par la diffusion massive de l'information
vers les étudiants et la sensibilisation de leurs encadrants. Le
suivi de l'application de la Charte devant être effectué par
les Ecoles Doctorales via le conseil de l"Ecole Doctorale, il sera important
que les étudiants puissent y participer. Les positions adoptées
par la CEC sont les suivantes :
-
La CEC se donne les moyens d'informer largement les étudiants en
DEA avant l'entrée en thèse sur le pourquoi et le comment
de la Charte des Thèses. Nous rédigerons un document simple
pour expliquer ce qu'est la Charte, en mettant l'accent sur les problèmes
encourus si elle n'est pas signée; ce document sera donné
aux associations locales pour qu'elles le diffusent le plus largement possible;
-
La CEC demande qu'un texte législatif émane du Ministère
pour imposer la signature de la Charte par les différentes parties
comme condition à l'inscription en thèse;
-
La CEC s'engage à participer aux élections des conseils des
Ecoles Doctorales par ses associations locales pour participer à
l'évaluation de la Charte, entre autres.
3/ Atelier Sciences Humaines et Sociales (SHS) et CEC
L'application de la Charte des Thèses dans les SHS rencontre beaucoup
de problèmes et de réticences. Même si administrativement
ils sont rattaches à un laboratoire, dans les faits les doctorants
de SHS travaillent chez eux, seuls, ne disposent pas de locaux à
l'Université, pas plus que d'outils de recherche et de communication.
Les encadrants, sous prétexte du faible nombre professeurs habilités
à diriger des recherches dans certaines disciplines, ont souvent
de nombreux doctorants sous leur responsabilité. Enfin, le nombre
de doctorants non financés (ou dont la fin de thèse n'est
pas financée) y est beaucoup plus élevé que dans les
sciences dites dures.
Le problème vient à la fois des encadrants, qui refusent
la Charte des Thèses et les conditions qu'elle leur impose, et des
étudiants, qui n'en voient pas l'utilité puisqu'elle n'est
pas applicable. Cet atelier a donc examiné les moyens existants
qui permettraient de faire appliquer la charte et changer les mentalités.
Les moyens permettant de faire appliquer la charte sont doubles :
-
assurer une répartition plus juste des financements MENRT, le rapport
Cohen-Le Déaut demandant lui-même un "rééquilibrage
de la distribution des allocations de recherche" ; cela pourrait se faire
par l'augmentation du nombre d'allocations, et une utilisation plus fréquente
des bourses CIFRE et contrats privés dans les disciplines qui le
permettent (géographie, sociologie, etc.) ;
-
faire pression sur les directeurs de thèse par la distribution des
bourses en priorité aux Ecoles Doctorales les plus méritantes
et par la suppression de la prime d'encadrement aux personnes ne respectant
pas la charte des thèses ; l'évaluation des ED pourrait se
faire sur le taux de chômage des étudiants à l'issue
de leur thèse, le taux d'encadrement, le taux de financement des
thèses, le taux d'abandon et la durée moyenne des thèses.
Dans chaque cas, il s'agira de prendre en compte les écarts par
rapport a la moyenne de la discipline (comparer les taux de financement
en lettres et en physique n'aurait pas grand sens) et l'évolution
positive (indispensable pour obtenir une réelle amélioration:
il faut que les efforts soient payants pour les ED qui partent d'une situation
difficile)
Faire changer les mentalités sera long et demandera beaucoup d'énergie
pour convaincre doctorants et encadrants de la nécessité
et du bien-fondé de la charte. Cela passera par des forum sur la
charte des thèses, des rencontres docteurs/doctorants, des affichages,
des publications ... Il s'agit plus là d'un travail sur le long
terme.
4/ Atelier débouchés en Entreprises
Au mois de mai-juin, un courrier a l'attention du MEDEF et de la CGPME
avait été réalisé pour demander la reconnaissance
du doctorat comme un bac + 5 + 3 ans d'expérience. Cette prise de
contact s'est réalisée dans le cadre des négociations
sur les conventions collectives. Il n'a pas été donné
de suite à cette action, si bien que les bénéfices
en ont été perdus. Lors de cette AG il a été
décidé de poursuivre cette action, notamment de reprendre
contact pour promouvoir les doctorants et se présenter comme un
interlocuteur valable. Deux positions ont été votées
:
-
La CEC s'engage à poursuivre et approfondir les relations avec le
MEDEF et la CGPME sur la question de l'emploi des docteurs.
-
La CEC s'engage à organiser une journée de travail consacrée
uniquement à l'entreprise et à l'insertion professionnelle
des docteurs dans le privé, réunissant l'ensemble des associations
intéressées pour partager les compétences, etc...
et d'autres comme l'ABG...
5/ Atelier détachements et recrutements
Dans un premier temps, l'atelier a réfléchi à une
proposition de calendrier évitant les problèmes de détachement.
Face à l'impossibilité de concilier les exigences des calendriers
universitaires et de l'enseignement secondaire en matière de recrutement,
l'atelier a proposé à l'AG des votes de principes, principes
qui devaient être repris dans les textes de demandes de soutien adressés
par la CEC à des instances compétentes (la CPU par exemple).
L'AG a donc voté pour les principes suivants : la CEC demande
au ministère l'amélioration du taux de financement des thèses
dans les disciplines sinistrées.
On peut ajouter une demande pour l'augmentation du nombre de postes
au concours du CAPES et de l'agrégation afin d'éviter les
pénuries d'enseignants du secondaire dans certaines académies.
Cette dernière motion n'a cependant pas été votée
lors de l'assemblée.
A plus long terme, tout le monde s'accorde à dire qu'il faudra
une réflexion plus poussée sur le lien entre agrégation
et accès à la thèse et à la carrière
d'enseignant-chercheur dans certaines disciplines.
E/ Modification des statuts de la CEC
Modifications apportées aux statuts :
-
modification du siège social, article 3 (votée à l'AG
de Toulouse en octobre 1998) ;
-
modification du poids des adhérents individuels au conseil d'administration,
article 9 (motion 5.3 de l'AG d'Orsay en septembre 1997) : chaque adhérent
individuel de la CEC dispose d'une voix au CA, chaque association y dispose
de 5 voix ; avant l'AG d'Orsay, l'ensemble des adhérents individuels
disposait d'une seule voix ;
-
modification du quorum pour les conseils d'administration, article 9-b
(motion 5.2 de l'AG d'Orsay): le quorum est de 50% des voix, contre les
deux tiers précédemment ;
-
modification du nombre de représentants par association au CA, article
5 (motion 5.5 de l'AG d'Orsay): il passe de 1 a 2 ;
-
introduction d'une procédure de suspension temporaire d'un membre
de la CEC en cas de litige grave, article 16 (motion 5.8 de l'AG d'Orsay)
; cette procédure avait été introduite à la
suite d'un litige particulièrement grave survenu en 1997, mais n'a
jamais été appliquée par la suite.
Modifications apportées au règlement intérieur :
-
péréquation des frais pour les CA et AG, article 1: les règles
de calcul ont été explicitées (alinéa a) ;
des règles particulières s'appliquent aux associations organisatrices
d'une AG et aux membres de la coordination, dans le but de ne pas pénaliser
les associations les plus actives au sein de la CEC (alinéa b et
c, votes lors du CA de Rennes en janvier 1999 ; toutefois, l'alinéa
c a été modifie par l'AG de Montpellier) ;
-
quelques petites modifications concernant le rôle du bureau (article
2) et les porte-parole (article 4) ont été faites ; légères
modifications dans l'article 5 ;
-
un nouvel article (article 3) décrit le rôle de la coordination
; jusqu'à présent, la coordination était absente des
textes de la CEC ;
-
modification des procédures de vote, article 7 (motion 5.2 de l'AG
d'Orsay): le quorum est de 50% des voix, contre les deux tiers précédemment
; sont exclus du quorum les associations ou adhérents individuels
de la CEC qui ne se sont pas manifestés lors de deux votes successifs
(ils seront bien entendu réintégrés dans le quorum
des qu'ils donneront signe de vie : cette mesure ne vise a exclure personne,
mais cherche à éviter un blocage des votes) ; L'alinéa
c concernant le vote des adhérents individuels, devenu obsolète,
est supprimé ;
-
réduction de cotisation sur décision du conseil d'administration,
article 8 : cette possibilité a été introduite par
l'AG de Montpellier pour les éventuels adhérents en situation
financière difficile.
F/ Questions diverses
1/Colloque sur les Ecoles doctorales
Un colloque national sur les écoles doctorales se déroulera
en février à Marseille. Le programme est disponible à
l'adresse :
http://www.abg.asso.fr/events/cned/programme.html
2/ Suivi de la transmission des Chartes de Thèse.
Il faut donc poursuivre l'effort afin d'attaquer bientôt une véritable
classification des Chartes. Pascal Degiovanni suivra de près.
3/ Pi-NET
Pi-NET (Postgraduate International Network), association fondée
en octobre 1997, regroupe des associations nationales de doctorants et
jeunes docteurs. L'équivalent de la CEC à l'échelon
international.
C'est un peu en sommeil pour le moment, mais la CEC veut confirmer
son intérêt pour la structure, tout en demandant dans un premier
temps une exonération de l'adhésion (Pierre Purseigle se
charge de la lettre).
4/ Salon de l'Education
Le salon de l'Education se tiendra fin novembre. L'association Addoc sera
présente et propose que la CEC et les associations membres réalisent
des posters qui seront affichés. Cyril Imbert, Florence et Olivier
Mazet y participeront. Guillaume nous tiendra au courant.
5/ Problèmes lies a l'âge des doctorants vacataires
Ils doivent avoir moins de 28 ans et être inscrits en 3eme cycle
: Isabelle Ader (CDT) et Joëlle Chiche (ASEC) vous enverront prochainement
un mail pour vous sensibiliser à cette situation.
6/ Remboursement des frais de déplacement pour les auditions aux
postes de Maîtres de conférences
Ce débat a été lancé il y a quelques temps
sur hotdocs, et il a été discuté de la possibilité
pour la CEC de donner une position sur ce point. Yannick de Kerkadio enverra
un mail présentant en détail les tenants et aboutissants
de cette action.
7/ Engagement de confidentialité et propriété intellectuelle
Yannick et la GDD vont compiler des documents à ce sujet, à
partir desquels nous pourrons réfléchir aux actions à
mener. A suivre.
G/ Elections du nouveau bureau
-
Président : Cyril Imbert
-
Vice-Président chargé des relations extérieures :
Guillaume Bonello
-
Vice-Président chargé des affaires internes : Yannick de
Kercadio
-
Secrétaire : Cyrille Rontard
-
Secrétaire Adjoint chargé du mail : Eric Simon
-
Trésorière : Claude Dumas (Montagnon)
-
Coordination :
-
Fabien Dagnat
-
Bernard Dussoubs
-
Michaël Gutnic
-
Olivier Mazet
-
Jean-baptiste Peyaud
-
Cellule Comm :
-
Eric Dumas
-
Richard Gallois
-
Florence Mazet
-
Pierre Purseigle
-
Cellule Web :
-
Cellule Juridique :
-
Yannick de Kercadio
-
Pierre Purseigle
-
Cellule Financière :
-
Guillaume Bonello
-
Fabien Dagnat
-
Cellule Contact :
-
Cyril Imbert
-
Yannick de Kercadio
-
Guillaume Bonello
Olivier Mazet