Confédération des jeunes chercheurs - AG de Rennes : 19-20 octobre 2002
Membres présents
Associations
- 19 associations présentes : Globule38, ADDAL, ADDOC, ADIC, ADIR,
ADOC, ADSL, AJC-Lanjuinais,
AITAP, APIDOC, ASEC, Biodocs, CONTACT, D2R2, DUNES, GTEM, Jacques
Binet, ADIL, LOGIN.
- 2 associations représentées: CDT, Hyppo'thèse.
- 10 associations non représentées.
Membres individuels
- 5 membres individuels présents : Bruno Bost, Françoise Pène,
Frédéric Lehobey, Michaël Gutnic, Stéphane Lavignac.
- 8 membres individuels représentés : Bernard Dussoubs, Delphine
Gramond, Frédérique Voisin-Demery, Isabelle Monzie, Joël Marchand,
Olivier Mazet, Renée Boubour, Irène Dupuis.
- 9 membres individuels non représentés.
Invités
- Association « Couleur chimie » de Rennes.
Quorum
Le total des voix exprimées est de 118.
Le quorum (76 voix) étant atteint, l'assemblée générale peut
délibérer.
L'assemblée générale s'ouvre le samedi 19
octobre à 12h50.
Historique et fonctionnement de l'association
Après un point sur les procurations et la validation de l'ordre du
jour, l'assemblée générale commence par un rappel de l'historique et du
mode de fonctionnement de la CEC
Actualité des associations
Un tour de table donne l'occasion à chacun de se présenter, et aux
associations de faire le point sur leur actualité locale.
Adhésions
AJC-Lanjuinais : association des jeunes
chercheurs en
droit, sciences politiques et philosophie, Rennes.
VOTE : 0 CONTRE, 5 ABSTENTIONS, 108 POUR.
Adhésion acceptée.
(L'AJC-Lanjuinais n'a
bien sûr pas pris part au vote.)
DUNES et l'ADIL adhèrent de nouveau à la
CEC.
Questions financières
À l'occasion du passage à l'euro, il est
proposé de convertir le montant des cotisations.
Association
|
30 euros
|
Individuel
|
7 euros
|
Bienfaiteur
|
60 euros
|
VOTE : 0 CONTRE, 5 ABST, 113 POUR.
Modification adoptée.
Le bilan financier est ensuite présenté par Françoise Pène,
trésorière.
VOTE : 0 CONTRE, 39 ABST, 79 POUR.
Bilan approuvé.
Bilan moral
- Les trois principaux objectifs fixés à la dernière AG ont été atteints :
- la poursuite de la revalorisation de l'allocation de recherche
(+5,5% attendue le 1er janvier 2003) ;
- le renouvellement de la demande d'un collège spécifique au CNESER et
la constitution d'une liste dans le collège B ;
- les réflexions sur le statut du doctorant.
- Allocation de recherche
- La revalorisation acquise en 2002 et celle promise pour 2003 ne
permettent pas de rattraper la baisse de pouvoir d'achat accumulée en
plus de dix ans de stagnation. Si notre travail a porté ses fruits,
notre demande initiale d'une
revalorisation de 20% n'en reste pas moins toujours d'actualité.
- L'indexation de l'allocation de recherche pose toujours des
problèmes, et des propositions dans ce sens doivent être faites au cabinet
du ministère.
- Cette année le nombre de monitorats a baissé mais
il devrait reprendre à la
prochaine rentrée (+1 000).
- La
CEC dispose d'un représentant nommé dans la commission consultative des
allocations de recherche. Si participer à cette commission permet
d'obtenir des informations utiles, celle-ci n'a cependant aucun
pouvoir.
- Enfin, il faut noter que l'action autour de la revalorisation ayant
mobilisé beaucoup
d'énergie, elle a pu occulter en partie d'autres axes de réflexion et
d'action.
- Relations avec le ministère de la Recherche
- Le directeur de cabinet du nouveau ministère de la Recherche,
Bernard Bigot, s'est montré favorable à nos revendications : seconde
revalorisation malgré un budget difficile, collège spécifique...
- Sur ces différents dossiers, ainsi que sur l'indexation, le
ministère attend de notre part des propositions de solutions techniques.
- Relations extérieures
- La
CEC a participé activement au colloque « Jeunes Chercheurs » du 15 mars
2002. Ce colloque, organisé dans l'urgence par le précédent
gouvernement en période pré-électorale, a été l'occasion pour la CEC et
la GDD de faire entendre leur voix, et de tracer des perspectives à
partir d'une synthèse de la situation actuelle.
- La CEC s'est également rendue au colloque de la
Conférence des présidents d'université à Mulhouse. Les relations avec
la CPU ne sont pas évidentes, et révèlent une faible reconnaissance des
doctorants au sein de cette institution.
- Les contacts avec les politiques ont été développés en cette
année électorale : table ronde lors de la précédente AG à Paris,
participations à des colloques sur la recherche du PS et dur RPR.
- Un
point sombre est par contre le manque de suivi dans les
relations avec l'intersyndicale, qui semble malheureusement récurrent.
Des contacts positifs ont cependant eu lieu avec le SNCS, qui s'il ne
partage pas nos positions sur tous les points, semble à l'écoute de nos
avis. Nous avons besoin que des membres parisiens puissent assurer le
suivi les contacts avec les syndicats.
- La CEC a suivi le problème du recrutement CR2 au CNRS, dû à la
modification de
l'interprétation de la limite d'âge réglementaire. Elle a apporté son
soutien au collectif qui s'est formé à cette occasion, et a pris
position pour un recrutement précoce dans les organismes de recherche.
- Enfin, de nombreux chantiers restent ouverts :
- le monitorat et les CIES ;
- l'évaluation de la charte des thèses ;
- l'évolution juridique vers un vrai « statut » du doctorant ;
- les écoles doctorales (notamment le manque de transparence et la
complexité de l'accès à une allocation de recherche) ;
- la situation en sciences humaines et sociales ;
- le post-doctorat ;
- l'insertion des docteurs dans le privé et la promotion du doctorat
;
- la reconnaissance du doctorat pour l'accès à la haute fonction
publique.
VOTE : 0 CONTRE, 11 ABST, 107 POUR. Bilan approuvé.
La suite de l'après-midi s'est déroulée sous forme de trois ateliers
parallèles. La restitution a ensuite eu lieu, et l'Assemblée Générale
s'est prononcée sur les motions préparées dans les différents ateliers.
Ateliers 1 : CIES et monitorat
Cet atelier était consacré aux réflexions sur les CIES et le
monitorat : formations proposées
aux moniteurs, organisation des enseignements, tutorat des moniteurs,
nouvelles formes de monitorat, etc.
Suite à l'atelier, plusieurs motions ont été soumises au vote de
l'Assemblée
Générale.
Motion 1
« La CEC demande que les CIES recentrent
leurs activités sur la formation et
la préparation
à l'enseignement supérieur. »
CONTRE 3, ABST 14, POUR 101.
Motion adoptée.
Motion 2
« La CEC demande que les moniteurs
puissent effectuer leurs premières heures
d'enseignement
en dédoublement d'un enseignant expérimenté au sein d'une véritable équipe
pédagogique. »
CONTRE 0, ABST. 9, POUR 109.
Motion adoptée.
Motion 3
« La CEC demande que les personnes ayant
accès aux formations des CIES soient
représentées
au sein de son comité pédagogique. »
(Voir la définition du comité pédogagique aux articles 3 et 4 de l'arrêté
du
23 nov. 1990
relatif aux stages organisés dans le cadre du monitorat d'initiation à
l'enseignement supérieur.)
CONTRE 0, ABST 7, POUR 111.
Motion adoptée.
Motion 4
« La CEC exige que le ministère de tutelle des CIES recense et diffuse
les formations proposées par les CIES. »
CONTRE 0, ABST 5, POUR 113. Motion adoptée.
Motion 5
« La CEC demande que les formations des CIES soient accessibles à
toutes les
personnes ayant une
activité dans le supérieur. »
CONTRE 0, ABST 1, POUR 117.
Motion adoptée.
Motion 6
« La CEC demande que le tuteur soit choisi dans l'équipe pédagogique
où le
moniteur effectue
la majorité de ses enseignements. »
CONTRE 0,ABST 0, POUR 118.
Motion adoptée.
Atelier 2 : Sciences humaines et sociales
Cet atelier était consacré à la situation dans le domaine des
sciences humaines et sociales (SHS) : inscriptions, financement, durée
des thèses, spécificités, points communs avec les « sciences inhumaines
et associales», expérience des Maisons des SHS, etc.
Les propositions suivantes ont été élaborées par l'atelier, puis
votées par l'assemblée générale.
« À l'issue de l'atelier SHS de son AG du 19/10/2002, la CEC souhaite
rappeler
les
principes suivants :
- Tout laboratoire doit avoir une existence physique.
- Le doctorant est membre à part entière d’un laboratoire ; à ce titre, il
doit participer à ses
différentes instances.
- L’accueil des nouveaux membres dans le laboratoire passe par :
- la mise à disposition des moyens matériels nécessaires pour effectuer le
travail défini
(bureau, ordinateur, reprographie, bibliothèque);
- la transmission de savoirs-faire par les encadrants.
- Une procédure de véréfication de la transmission de ces savoirs
faire doit
être mise en place
par l'équipe d'accueil.
- Le laboratoire doit afficher clairement sa politique de recherche
collective,
dans laquelle doit s’inscrire le sujet de recherche du doctorant.
- La durée recommandée d’un doctorat est de 3 ans.
- Le doctorant effectue au sein de la communauté scientifique un véritable
travail de recherche
et doit donc être rémunéré. »
CONTRE 0, ABST. 9, POUR 109. Motion adoptée.
Détails des réflexions menées lors de
l'atelier
Le but
de cet atelier était d'aboutir à des
propositions concrètes pour adapter le « Contrat de Thèse » (CdT) aux
SHS.
L'atelier a débuté par un résumé des réflexions
antérieures de la CEC à ce sujet, en particulier celles issues du rapport
HotDocs et du groupe
CdT littéraire animé par Nicolas Neiertz.
Ces
réflexions faisaient ressortir un certain nombre
de problèmes (conception de la recherche en SHS, débouchés, financement,
abandon, encadrement, définition du sujet de thèse, durée, etc.). Comme tous
ces problèmes se retrouvent aussi en sciences dites « dures », nous
avons décidé de ne
parler que des thèses en SHS, afin d'éviter une opposition systématique
qui ne
repose en réalité que sur des clichés.
- À propos du sujet de
thèse : celui-ci est souvent mal
défini, et une part importante du travail est consacrée à son
élaboration (ce
qui rallonge la durée du doctorat). Même s'il est clair qu'un sujet peut
évoluer, il est nécessaire d'en définir un au départ, pas trop flou, et
surtout
qui s'inscrive dans une politique de recherche précise (voir point suivant).
Pour demander un financement (ou simplement s'inscrire en doctorat), il est
nécessaire de préparer un projet de recherche, mais celui-ci reste
souvent trop
vague. Le mémoire de DEA peut servir à élaborer le sujet, afin que sa
définition ne soit plus un handicap pour la durée du doctorat. Il faudrait
inverser le système actuel, dans lequel le doctorant potentiel choisit
un sujet
qu'il va ensuite négocier avec un candidat-directeur, pour que ce soit le
directeur qui négocie le sujet avec le doctorant. Cela permettrait d'une
part
d'assurer que le directeur est bien apte à encadrer la thèse, et d'autre
part à
éviter que la « politique de
recherche » du laboratoire ne soit que la juxtaposition de thèmes de
recherche épars.
- Politique de
recherche : comme écrit
précédemment, elle est généralement inexistante. Cela correspond à un état
d'esprit particulier, dans lequel on fait de la recherche POUR le
plaisir. S'il
est certain que nous faisons tous de la recherche PAR plaisir, nous ne le
faisons pas POUR le plaisir : il s'agit d'un métier et non d'un loisir.
Il est
donc normal de définir une politique de recherche claire au sein de chaque
laboratoire, dans laquelle s'inscrivent tout naturellement les sujets de
thèse.
- Durée du doctorat (en
formation initiale) :
Frédéric Lehobey a
fait un petit historique. Avant 1984 existaient deux « thèses »
: la thèse de doctorat (équivalant au DEA actuel) et la thèse d'état.
Cette
dernière était très longue (une dizaine d'années), et concernait des
personnes déjà en poste (assistants). La réforme de 1984, en
raccourcissant la durée de
la thèse, visait à limiter la dépendance du doctorant vis-à-vis de son
directeur de thèse et à limiter la période de précarité. Ainsi, la
thèse
n'était plus l'aboutissement d'un long travail, mais plutôt un exercice
de
recherche conçu pour mettre le pied à l'étrier. La situation actuelle
est fort
éloignée de l'émancipation du jeune chercheur, qui était l'esprit de la
loi de
1984... Gaëlle Roussel a dénoncé l'incohérence qui consiste à demander
à un
moniteur de faire sa thèse en trois ans, alors que :
- on change ses
enseignements chaque année, ce qui demande beaucoup de travail ;
- on lui
demande de mener à bien des projets de recherche supplémentaires en
dehors de
son sujet de thèse (collaborations avec d'autres laboratoires,...) ;
- une
thèse achevée en moins de cinq ans a toujours la réputation d'être
bâclée.
Il
est à noter aussi que le Conseil national des universités (CNU) valorise les
thèses courtes. Pour les non financés, il a été demandé de ne pas limiter la
durée à trois ans. En réalité, ces cas correspondent plutôt à de la
formation
continue, et c'est le rôle des syndicats de personnels de s'occuper
d'obtenir
des décharges ou autre...
- Insertion
professionnelle
: concernant les débouchés
académiques, Alban a fait remarquer que l'agrégation restait une voie
nécessaire dans certaines disciplines. Concernant les débouchés dans le
privé,
Évelyne a déploré la vacuité du discours ministériel, qui ne propose rien de
concret pour atteindre l'objectif cependant clairement affirmé d'insérer un
tiers des docteurs dans le privé. Que peut espérer un docteur SHS dans
le privé
(plus généralement, un docteur en sciences fondamentales) ? Fabienne
Goldfarb a
remarqué que même en sciences appliquées, le travail d'un docteur
embauché dans
le privé était plus ou moins proche de sa spécialité. En outre, tout docteur
est capable de faire de la gestion de projet. Il faut que les doctorants se
bougent pour aller voir eux-mêmes ce qu'ils pourraient apporter à une
entreprise (à noter qu'à Toulouse, une membre de la CEC, doctorante en
SHS, a
eu des contacts avec l'ABG sur ce sujet). Frédéric Lehobey (docteur dans le
privé) a signalé que « le » privé
n'existait pas, et a retourné la question : les emplois dans l'académique
sont-ils si attractifs ? En Allemagne, on travaille comme larbin pendant six
ans, au bout desquels on décroche un poste ou bien rien du tout ! Ce
système ne
change pas, puisque les postes de professeurs sont en revanche très
intéressants... Un gros problème pour l'insertion des docteurs SHS dans le
privé est aussi la durée du doctorat : l'image de l'étudiant attardé
perdure,
il est difficile de faire sa promotion avec une thèse longue, et cela peut
donner l'impression de se tourner vers le privé par défaut (même
problème avec
les post-doc). Alban Cornillet a signalé qu'en licence à Rennes 2, il
était en projet de
donner un sujet sur l'insertion professionnelle des docteurs
SHS.
- Conditions et moyens de
travail : l'idée selon laquelle un
chercheur peut travailler seul est un leurre. Même en sciences non
expérimentales, il existe un certain nombre d'outils et de méthodes dont il
faut apprendre à se servir (l'informatique pour ne citer que celui-là)
et qu'il
faut développer. Il est plus efficace de le faire à plusieurs. D'où la
nécessité du rattachement à un laboratoire, qui doit fournir les moyens de
travailler à TOUS ses personnels : bureau (pas un coin de table dans un
couloir),
ordinateur,... En retour, le laboratoire exploite les travaux et articles de
ses personnels, y compris les doctorants. Un autre argument soulevé
était qu'il
est difficile de se motiver pour faire de la recherche sans laboratoire,
sans
contact. Mais la culture du rattachement à un laboratoire, avec des
heures de
présence, est totalement étrangère aux SHS. Yann-Arzel Marc a tout de
même noté que
les laboratoires, lorsqu'ils existent, essaient d'aider les doctorants. Les
mentalités évoluent...
- Encadrement : c'est un gros problème en SHS. Les contacts entre le
doctorant et son directeur de thèse sont souvent rares (une fois par
an!). Le
nombre de doctorants par encadrant est élevé, et le directeur de thèse n'est
pas toujours apte à suivre le sujet choisi par le doctorant (cf.
paragraphe sur
le sujet de thèse). On constate ainsi à travers les statistiques que le fort
taux d'abandon en SHS n'est pas corrélé au faible taux de
financement.
Conclusion
Il
semble que les SHS n'aient pas encore assimilé la
réforme de 1984, et que la conception de la thèse reste plus proche de celle
d'une thèse d'état que d'une thèse de doctorat. Les propositions issues
de cet
atelier reprennent en grande partie des idées déjà inscrites dans le CdT, ce
qui est logique puisque les problèmes rencontrés en SHS sont les mêmes
que ceux
rencontrés en sciences « dures » (de manière plus accentuée). Mais elles
sont issues d'une
réflexion centrée sur les SHS, et menée essentiellement par des
doctorants de
SHS.
Atelier 3 : « Post-docs »
Cet atelier était consacré à la problématique de l'expérience
post-doctorale : budget de la
recherche alloué aux « post-docs », perspectives sur le marché de l'emploi
doctoral public et privé, points communs entre les disciplines concernées,
réforme des ATER, etc.
« La CEC demande que les docteurs travaillant dans les établissements
public
de recherche
(EPST, EPIC, universites) soient employés dans le cadre d'un contrat de
travail correspondant
à la tache effectuée et en rapport avec leur qualification. »
Contre 0, Abst 5, Pour 113. Motion adoptée.
« La CEC souhaite que la gestion des flux de recrutement des
chercheurs et
des enseignants chercheurs
dans les établissements publics suive un plan pluriannuel. »
Contre 0, Abst 10, Pour 108.
Motion adoptée.
« La CEC dénonce la contradiction qui consiste à créer de nouveaux
postes de
chercheurs contractuels
censés préparer une candidature à un poste dans la recherche publique tout
en diminuant le nombre
de postes de permanents mis au concours. »
Contre 0, Abst 5, Pour 113.
Motion adoptée.
Note : Le GTEM donne procuration à Nicolas Legrand pour les votes
restant de
la journée du 19/10.
Point CNESER
Rappel : la CEC ne peut proposer de listes dans le collège des
usagers et refuse
d'être présente sur une liste présenté par des syndicats.
Dans le but d'obtenir un collège spécifique puis un "statut" du doctorant,
la CEC présente une liste dans le collège B des personnels pour les
prochaines élections
du 26 novembre.
La liste proposée est composée de 9 moniteurs, de 7 ATER et de 6
permanents (maîtres de conférences et chargés de recherche).
Des renseignements concernant les élections seront bientôt
disponibles sur
le
site web, afin de permettre aux assos de préparer la campagne électorale.
Toutes les discussions en rapport avec cette élection auront désormais lieu
sur
la liste CEC-CNESER@.
Chaque association devrait désormais avoir un membre inscrit sur cette liste
de diffusion.
La profession de foi accompagnant le dépôt de la liste est soumise au
vote
de l'AG et
est adoptée à l'unanimité.
Fin de la journée du samedi 19.
L'assemblée générale reprend le dimanche 20
au matin.
Notes :
- l'AJC-Lanjuinais donne procuration à D2R2 pour la séance du dimanche
20/10
- l'ADIL n'est pas représentée lors de la journée du
dimanche 20/10
Objectifs et perspectives
La CEC propose de mener des réflexions pour aboutir a des projets sur les
points suivants :
- écoles doctorales / formations
- argumentaires CIES/SHS/post-doc (cf. ateliers)
- indexation de l'allocation
de recherche
- indicateurs pour l'évaluation de la charte des thèses
- transformation des bourses caritatives en CDD
- réforme des ATER
- crédit d'impôt recherche et recherche privée
Cette liste est soumise au vote de l'AG : CONTRE 0, ABST. 5, POUR 108.
Objectifs adoptés.
Élection du nouveau bureau
Présidence
:
- Alban Cornillet (D2R2) -> élu à l'unanimité
Vice-présidence
:
- Fabienne Goldfarb (ADDOC) -> élue : CONTRE : 0, ABST 5, POUR
108
- Nicolas Legrand (Biodocs, président sortant) -> élu : CONTRE
: 0 ABST 5 POUR
108
- Charlotte Rault (APIDOC) -> élue : CONTRE : 0, ABST: 5, POUR:
108
- Jocelyn Méré (CONTACT) -> élu : CONTRE : 0, ABST : 5, POUR :
108
Trésorerie :
- Marc Dugast (ADIC) -> élu à l'unanimité
Secrétariat :
- « secrétaire papier » :
Olivier Guilbaud (ADDOC) -> élu à l'unanimité
- « secrétaire informatique » :
Maxime Morge (ASEC) -> élu à l'unanimité
Renouvellement des cellules de travail
Cellule Web : Évelyne Guirriec (D2R2).
Coordination : Glenn Merlet (Jacques Binet) rejoint la coordination
comme observateur.
Pôles régionaux
Les pôles rennais (Nicomaque), nantais (CJCN) et lyonnais (Ilyad) ont
été présentés, ainsi que le pôle informel Ile-de-France.
International
La CEC a besoin de 2 contacts pour Eurodoc.
Alexandre Urani se propose.
Du 20 au 23 février 2003 auront lieu conjointement le colloque et
l'assemblée générale d'Eurodoc.
Eurodoc travaille actuellement avec la commission européenne sur un
projet de couverture
sociale
pour les postdocs.
Point sur l'ANDES
Le prochain guide des financements de l'ANDES va paraître à la fin de
l'année. La version suivante pourrait être une version électronique. Un
appel a été lancé au jeunes docteurs intéressés pour rejoindre
l'ANDES...
Relations avec l'ABG
Parmi les quatre associations nationales dont l'activité est centrée
autour des doctorants et docteurs (ABG, ANDES, CEC, GDD), l'association
Bernard Gregory bénéficie d'une situation privilégié. Elle dispose en
effet de moyens financiers conséquents provenant de subventions
publiques, ainsi qu'une douzaine de permanents, dont une bonne partie
sont des fonctionnaires
détachés par leurs ministères. Un audit des comptes de l'ABG paraît
donc
souhaitable, pour évaluer les résultats de l'association au regard des
moyens qui y sont injectés.
Un document interne est en cours de préparation pour présenter un
bilan des
relations entre
les associations de jeunes chercheurs et l'ABG. Plusieurs expériences
montrent que l'ABG est très réticente
pour collaborer avec les associations de doctorants, locales et nationales.
Il serait souhaitable que l'ABG s'ouvre plus aux doctorants et jeunes
docteurs et que ceux-ci soient
par exemple représentés
dans son conseil d'administration.