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Pour en finir avec les étudiants en thèse

Les jeunes chercheurs, à savoir les doctorants et nouveaux docteurs, sont devenus au fil du temps l'essentiel des « forces vives » des unités de recherche, et, dans beaucoup de disciplines, une part indispensable du personnel enseignant. Leur nombre est ainsi aujourd'hui équivalent à celui des personnels chercheurs et enseignants chercheurs permanents.

Jeunes chercheurs et non pas étudiants

La terminologie couramment utilisée pour désigner ces travailleurs, comme « doctorant », « étudiant-chercheur » voire « thésard » (souvent péjoratif) les enferme dans leur statut « d'étudiant comme les autres. » Ces termes ne permettent pas suffisamment d'aider chacun (les jeunes chercheurs mais aussi leurs collègues permanents, l'institution universitaire et plus généralement le grand public) à prendre conscience du travail qu'effectue le jeune chercheur au quotidien.

Le terme « doctorant » met l'accent sur la formation que suit le jeune chercheur, et non sur son activité productrice de recherche (création de savoirs et de savoir-faire), activité pendant laquelle, et secondairement, le jeune chercheur prépare un titre universitaire, celui de docteur. Or ce flou se prolonge au-delà de cette période et entretient une confusion innacceptable à propos des chercheurs contractuels, encore trop souvent appelés « post-doctorant » ; rappelons que ceux-ci ne préparent aucun titre universitaire et ne sont recrutés que pour une activité professionnelle de recherche. Soit dit en passant, leur rémunération par des libéralités - appelées généralement « bourses post-doctorales », constitue une enfreinte caractérisée au droit du travail et ne peut en aucun cas être qualifiée autrement que par « travail illégal » (communément appelé « travail au noir »).

Des personnels à part entière

Il apparaît clairement que l'activité quotidienne des jeunes-chercheurs (construire des savoirs et savoir-faire) est fondamentalement différente de celle, surtout réceptrice, des étudiants. (Les étudiants, dits « usagers », sont de fait définis par la loi comme les « bénéficiaires » de service public de l'enseignement supérieur et de la recherche). Le travail des jeunes chercheurs se rapproche au contraire bien plus de celui des permanents, même si leurs préoccupations et leurs attentes restent spécifiques et distinctes.

La valorisation de l'expérience doctorale passe donc notamment par un refus explicite de l'assimilation avec les étudiants et un rapprochement des jeunes chercheurs des autres producteurs de la recherche.

La redéfinition du 3e cycle universitaire, dont les anciens DEA ont été rattachés aux Masters (2e cycle), a recentré la formation doctorale sur le doctorat et mis en lumière la proximité d'activités et de préoccupations de l'ensemble des jeunes chercheurs, qu'ils soient doctorants ou nouveaux docteurs.

La Confédération des Jeunes Chercheurs poursuit son objectif d'obtenir pour tous les doctorants et nouveaux docteurs, des conditions de travail décentes dans le respect de la législation (couverture et droits sociaux, salaires, encadrement, intégration dans les équipes, etc.) et en accord avec le travail qu'ils fournissent.

Pour aller plus loin…

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Ce document (/presentation/en_finir_avec_etudiant_en_these.php) a été mis à jour le 30 avril 2007

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