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MISSION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
9 octobre 1997
1. Qu'attend-on de la thèse ?
L'industrie n'est pas intéressée principalement
par le contenu de la thèse et les publications qui en ont
été tirées, sinon pour une durée extrêmement
courte. A moyen terme, son intérêt se porte plutôt
sur la formation reçue et les compétences acquises.
Le docteur se singularise par sa réactivité, sa
créativité, sa capacité à se projeter
dans un sujet nouveau et à produire des méthodes
d'analyse et de résolution. Ceci lui donne, comme
aux autres personnes ayant bénéficié d'une
formation par la recherche (titulaires du D.R.T.) des chances
particulières dans un monde où la nature des emplois
évolue très rapidement. En outre, la présence
de personnes formées par la recherche dans une entreprise
permet d'y introduire une ì culture recherche î
qui est en elle-même source de compétitivité,
donc à terme de créations d'emplois de tous
niveaux.
2. Pourquoi, malgré tous les efforts qui ont été
entrepris en ce sens, la formation par la recherche pénètre-t'elle
aussi peu le milieu socio-économique ?
- l'entrée des docteurs dans la vie active est trop
tardive par rapport aux habitudes de recrutement des entreprises
françaises.
- les entreprises ont pour tradition de recruter des ingénieurs
(avec souvent des phénomènes de ì chasses
gardées î au bénéfice de certaines
écoles), dont l'âge moyen de sortie des écoles
est inférieur de cinq ans à celui des docteurs.
- la formation doctorale n'est pas adaptée aux besoins
des entreprises, particulièrement à ceux des PMI-PME.
- la recherche est considérée comme un luxe en période
de crise économique.
- la connaissance réciproque des milieux des entreprises
et de l'enseignement supérieur demeure mauvaise.
- l'Etat soutient la recherche privée dans des secteurs
peu générateurs d'emplois, ou qui ne le
- les carrières techniques sont peu valorisantes dans l'entreprise,
au contraire de celles de gestion.
3. Quelles solutions novatrices peut-on dégager pour
remédier à cet état de fait, tant au cours
des études doctorales que dans la période qui conduit
de la soutenance de la thèse à l'insertion
professionnelle ?
a - Dans les PMI-PME, en dehors de quelques entreprises
de haute technologie, la recherche, lorsqu'elle existe,
est réalisée par des techniciens supérieurs.
Il est donc illusoire de tenter de convaincre ces entreprises
d'engager des docteurs. Il faut en revanche développer
pour elles une formation courte par la recherche, le DRT.
b - Les études doctorales peuvent conduire à
un emploi dans des entreprises de plus grande taille. Plusieurs
pistes peuvent être suivies pour faciliter l'insertion
des docteurs :
- la publication annuelle au Journal officiel de la liste des
nouveaux docteurs, qui donnerait à ceux-ci le même
niveau de visibilité que celui des ingénieurs.
- une sensibilisation plus poussée aux problèmes
et aux habitudes des entreprises, qui doit
- le renforcement des actions de rapprochement entre laboratoires
et entreprises.
- la mise en place d'un monitorat en entreprise ouvert
aux allocataires de recherche de seconde
Toutes ces actions ne peuvent réussir qu'à
deux conditions :
- la période de thèse doit être considérée
comme une première expérience professionnelle, soit
au sens propre du terme, soit au travers de l'expérience
réussie de conduite d'un projet qu'elle représente.
- l'évaluation des hommes, des projets et des équipes
doit reconnaître les travaux d'innovation
c - La période post-doctorale peut se dérouler
dans diverses structures :
- les EPIC, qui devraient n'encadrer de docteurs que s'ils
sont immergés dans le tissu universitaire, et reconvertir
les budgets ainsi dégagés vers l'accueil
de post-docs. Ces post-docs devraient travailler en liaison étroite
avec une entreprise, ou au sein d'une agence d'aide
aux PMI-PME.
- les entreprises. Les post-doc en industrie doivent être
engagés sous la forme d'un C.D.D. pour diriger un
projet d'innovation industrielle ou contribuer à
sa réalisation. L'aide de l'Etat, des collectivités
territoriales ou des établissements publics ne devrait
être accordée sous forme contractuelle que si cette
condition, qui favorise la réussite de leur insertion future,
est satisfaite, et s'il demeure un lien avec un laboratoire
de recherche. Cette aide peut concerner directement l'embauche
de docteurs, ou le financement de projets créateurs d'emplois.
Ces résultats seront bien entendus évalués.
- des structures intermédiaires, comme des bureaux d'études
de jeunes docteurs.
Des incitations financières peuvent en outre être
créées ou développées pour faciliter
l'emploi des docteurs :
- création de fonds de capital risque pour les docteurs
souhaitant créer une entreprise.
- mise en place d'une aide remboursable pour l'embauche
de docteurs dans les ì start-up î.
- établissement d'un lien entre les financements
d'Etat à la recherche privée et l'embauche
de
27 octobre 1997
ATER
L'utilisation des ATER a largement dérivé
depuis leur création. Trop de jeunes docteurs sont
affectés sur des demi-postes d'ATER voire des tiers de
poste! D'autre part certains rectorats répondent favorablement
à toutes les demandes de troisième année
d'ATER, alors que cette possibilité ne devait être
qu'exceptionnelle.
Tous les membres du groupe de travail ont souligné l'extrême
diversité des situations qui coexistent et la nécessité
d'une clarification rapide.
L'analyse des différentes situations a amené le
groupe à proposer un aménagement des postes d'ATER.
Cette année, non renouvelable, serait réservée
à la quatrième et dernière année de
thèse lorsqu'elle est jugée indispensable.
Il a été majoritairement souhaité que le
recrutement soit effectué par les présidents d'Université
sur proposition des directeurs d'écoles doctorales et des
directeurs d'UFR.
Il est envisagé d'ouvrir ces postes aux docteurs revenant
de post docs à l'étranger et n'ayant pas bénéficié
de poste d'ATER jusque là. Ceci permettrait de faciliter
leur retour en France souvent difficile.
PRAG
Prés des deux tiers des enseignants du second degré
affectés dans l'enseignement supérieur sont affectés
en IUT, en IUFM ou en École d'ingénieurs. Pour les
PRofesseurs CErtifiés (PRCE) ou les PRofesseurs AGrégés
(PRAG) affectés dans une université, il est apparu
souhaitable de distinguer entre ceux qui sont affectés
dans une fonction de service (langue dans une UFR de Sciences,
informatique dans une UFR de Lettres et Sciences Sociales, par
exemple) de ceux affectés dans une UFR de leur domaine
de spécialité. Dans le premier cas, la tâche
des PRAG ou PRCE est claire et leur spécificité
par rapport aux maîtres de conférence est bien marquée.
Dans le deuxième cas, ce n'est pas toujours vrai.
Un service aligné sur celui d'un maître de
Conférences, pour 3 ou 4 ans, est souhaité. Le contrôle
de l'avancement de la thèse doit être vérifié
périodiquement, par exemple par le conseil scientifique
de l'université. L'accès aux heures supplémentaires
serait bien évidement interdit. A l'avenir, cette distinction
entre les deux types de services (PRAG - temps plein et PRAG -
doctorant) devrait être spécifiée au moment
du recrutement.
Un certain nombre d'autres points ont été soulevés
qui ont été majoritairement bien accueillis.
Il est souhaitable :
- d'améliorer les possibilités de mobilité
des PRAG ou PRCE.
- que la carrière des PRAG et PRCE ne soit pas pénalisée
par rapport aux professeurs de l'enseignement du second degré.
Les universités sont invitées à constituer
des commissions pour mieux suivre la carrière des enseignants
affectés dans le Supérieur.
- de mettre en place des commissions de recrutements.
Paris, le
I - L'intérÍt de la mobilité, qu'elle
soit temporaire ou définitive, est reconnu par tous
Cet intérÍt concerne autant les chercheurs et enseignants-chercheurs
que les établissements d'enseignement supérieur
et les organismes de recherche.
1/ La mobilité des chercheurs et des enseignants chercheurs
vers le secteur socio-économique est un des instruments
essentiels pour leur permettre de mieux percevoir les préoccupations
des entreprises et pour assurer vers celles-ci le transfert des
connaissances et des compétences acquises dans les laboratoires
publics ; les industriels sont intéressés principalement
par la mobilité de jeunes chercheurs. Réciproquement,
la mobilité des chercheurs des entreprises vers les organismes
de recherche ou vers les universités doit Ítre encouragée.
2/ La mobilité entre chercheurs et enseignants-chercheurs
répond aux intérÍts du système franÁais
d'enseignement supérieur et de recherche dont la
spécificité d'une dualité chercheurs
- enseignants-chercheurs doit Ítre maintenue. La mobilité
doit se situer dans un contexte nouveau. Il ne s'agit pas
de répondre des problèmes conjoncturels d'allégement
de la masse salariale, mais d'introduire une logique nouvelle
dans le déroulement des carrières des enseignants-chercheurs
et des chercheurs en leur ouvrant des perspectives de parcours
alterné. La réciprocité et la symétrie
doivent Ítre de mise dans la mobilité entre chercheurs
et enseignants-chercheurs.
La mobilité par détachement ou concours de chercheurs
comme enseignants-chercheurs ne doit pas Ítre exceptionnelle,
mais concerner une fraction significative des chercheurs.
L'accueil d'enseignants-chercheurs (et d'enseignants
du second degré dans les disciplines de sciences humaines)
dans les organismes de recherche, pour leur permettre de bénéficier
au cours de leur carrière d'une période consacrée
temps plein la recherche, doit Ítre fortement
accru.
3/ La mobilité institutionnelle des chercheurs et enseignants-chercheurs
est souhaitable pour permettre un flux régulier et important
de recrutement de jeunes docteurs.
4/ La mobilité, qu'elle soit géographique,
thématique ou institutionnelle doit reposer sur le volontariat
; elle doit en revanche Ítre valorisée dans l'évaluation
des chercheurs et des enseignants-chercheurs. Cette évaluation
doit prendre en compte, de manière plus générale
la mobilisation des chercheurs sur leurs missions de transfert
des connaissances et de formation. La question de l'évaluation
doit Ítre approfondie et faire l'objet d'un
groupe de travail spécifique.
5/ Le principe de mobilité volontaire doit pouvoir s'appliquer
aussi aux autres personnels des universités et des EPST.
Cette question est traitée dans la table ronde sur les
IATOS/ITARF
II - Le développement de la mobilité peut Ítre
favorisé par des mesures multiples visant améliorer
le système existant :
1/ par une véritable gestion prévisionnelle de
l'emploi scientifique.
L'augmentation des départs la retraite
partir de 2000 et le fort renouvellement des corps qui s'en
suivra impose une véritable gestion prévisionnelle
de l'emploi scientifique, dont la mobilité est un
des éléments essentiels (équilibre variable
suivant les disciplines entre recrutement et accueil...)
2/ par l'intégration de la mobilité dans
la contractualisation Etat/établissements d'enseignement
supérieur/organismes de recherche. Il convient de souligner
cet égard que le processus de contractualisation,
notamment dans son aspect nouveau de participation du CNRS, fait
l'objet d'une demande unanime d'évaluation
dans un bref délai. Peuvent Ítre des éléments
de cette politique :
* les soutiens financiers aux équipes de recherche qui
accueillent des chercheurs,
* l'octroi de postes d'enseignants-chercheurs supplémentaires
aux universités ou de possibilités supplémentaires
de promotion. Un volant de postes d'enseignants-chercheurs
pourrait notamment Ítre affecté pendant deux ans
aux universités qui s'engageraient accueillir
des chercheurs en détachement. Les emplois ainsi libérés
seraient utilisés pour accueillir des enseignants-chercheurs
dans les EPST.
* la généralisation du système des unités
universitaires associées l'ensemble des EPST.
3/ par des aménagements statutaires :
* réduction du délai nécessaire au chercheur
détaché pour Ítre intégré (déj
incluse dans la réforme des procédures de recrutement),
* création pour les chercheurs d'une position de
délégation dans l'université (mise
disposition temps plein où temps partiel).
Une telle possibilité de délégation dans
l'université, ferait pendant la délégation
des enseignants-chercheurs vers un EPST et permettrait d'organiser
des échanges croisés et d'insérer
le chercheur dans l'université préalablement
son recrutement comme enseignant-chercheur,
* des formules permettant une incitation au passage dans l'enseignement
supérieur sans diminuer les contingents normaux de promotion
(surnombre de promotions pour les chercheurs...),
* incitation la participation des chercheurs aux instances
universitaires : cette préoccupation sera prise en compte
l'occasion de la révision des textes relatifs
aux instances universitaires,
* possibilité de mise disposition temps
partiel auprès d'une entreprise dans le cadre d'une
convention-cadre avec celle-ci. Les autres mesures d'incitation
de la mobilité vers les entreprises notamment celles concernant
la mobilité des chercheurs des entreprises privées
vers la recherche, seront étudiées dans le cadre
de la mission confiée M. Henri Guillaume.
09 septembre 1997
Le groupe de travail ì doctorants î animé
par B. Monthubert et G. Tobelem a tenu deux réunions plénières
de 3 heures environ les 19 et 26 ao_t, ainsi que deux réunions
restreintes le 25 septembre avec Monsieur Fridenson sur le secteur
SHS et le 02 septembre avec la CGT et le SNCS sur les financements
associatifs dans le secteur sciences de la vie et de la santé.
Les différentes réunions se sont déroulées
dans une excellente atmosphère d'échanges constructifs
avec l'ensemble des partenaires. La représentation
syndicale et étudiante a été importante.
Des contributions écrites ont été produites
(jointes en annexe) par le SNTRS-CGT, l'association SUR,
Madame Danièle Olivier représentant la CDEFI, la
SGEN-CFDT, le SNCS, la Confédération des étudiants-chercheurs,
l'USCA-CGT, la FAGE, le représentant des grandes
écoles.
Les principaux échanges ont porté sur :
Pour l'ensemble des partenaires, la thèse doit Ítre
reconnue comme un niveau de qualification et la période
doctorale comme une expérience professionnelle de chercheur
en formation (initiale ou continue).
Cette valorisation est indispensable pour renforcer la reconnaissance
de la thèse dans les secteurs extra- académiques.
L'ensemble des partenaires s'accorde sur le fait
que chaque doctorant doit bénéficier d'un
statut social clair. Un texte cadre permettant les prises
en compte de spécificités notamment disciplinaires
pourrait régir ce statut. Ce texte réglementaire
rendrait en outre obligatoire l'accomplissement de la thèse
selon une base conventionnelle définissant, les droits
et les devoirs du doctorant. Le statut social doit assurer
une protection sociale homogène (maladie, aides sociales,
retraite et chÙmage) pour chaque doctorant quelle que soit
la source de financement. Si l'on doit tendre vers une
obligation de financement pour chaque thèse (SNTRS-CGT),
les thèses non financées devant Ítre limitées
titre dérogatoire délivré par le Conseil
scientifique d'un établissement pour en vérifier
le bien-fondé (CEC) (cette possibilité de thèses
non financées doit rester ouverte selon la FAGE), les
sources de financement pourraient continuer ne pas répondre
une solution unique (FAGE). Le nombre d'inscriptions
en thèse serait de ce fait régulé par le nombre
de financements disponibles (allocations du ministère + différents
collectifs plus ou moins mutualisés : autres financements
publics, financements industriels, financements associatifs .......).
Le statut de salarié ou de fonctionnaire stagiaire a été
évoqué de mÍme que le financement d'une
4ème année de thèse.
3.1 - Préambule
Le statut social du doctorant ayant défini le cadre réglementaire
toute préparation de thèse doit Ítre régit
par un accord impérativement signé de type
convention (FAGE) ou contrat (CEC). Si une place prépondérante
est donnée au directeur effectif de thèse (SNESUP),
le collectif constitué en Comité de thèse (SGEN-CFDT)
- directeur du laboratoire d'accueil , directeur d'école
doctorale ou de DEA, Chef d'établissement, est également
concerné par cet accord avec le doctorant. Cet élargissement
des différentes parties prenantes est jugé indispensable
par la FAGE.
Le préambule doit affirmer le niveau de qualification du
doctorat et l'expérience professionnelle apportée
par la formation doctorale. Il faut également rappeler
que le doctorant membre part entière d'un laboratoire
et donc de l'établissement doit y bénéficier
des mÍmes droits et devoirs que les autres chercheurs.
Les conditions de préparation de thèse doivent Ítre
définies par voie réglementaire (modification de
l'arrÍté du 30 mars 1992), accompagnée
de recommandations (circulaire) et d'incitation (politique
contractuelle avec les établissements).
3.2 - Projet personnel scientifique et professionnel.
L'ensemble des partenaires s'accorde considérer
que la préparation de la thèse doit s'inscrire
dans le cadre d'un projet personnel scientifique et
professionnel.
Pour construire au mieux ce projet le doctorant doit bénéficier
:
- de la meilleure information sur les possibilités de carrière
et sur les débouchés prévisibles dans le
domaine qui est le sien ainsi que sur le devenir des docteurs
formés dans son laboratoire d'accueil.
- de toute formation complémentaire pouvant favoriser une
insertion professionnelle, délivrée par l'école
doctorale, par l'établissement ou indépendamment.
Les formations complémentaires ainsi suivies pendant la
période doctorale pourraient Ítre mentionnées
dans une attestation de thèse (CEC).
3.3 - Financement de la thèse
Il doit impérativement figurer dans le texte conventionnel
(source, niveau, durée) et répondre au cadre réglementaire
sur le statut social.
3.4 - Sujet et faisabilité de la thèse
Le sujet doit permettre la réalisation d'un travail
de recherche original et formateur dont la faisabilité
puisse Ítre considérée comme raisonnable.
L'inscription en thèse précise le sujet, la
problématique et l'état de l'art,
le laboratoire d'accueil et l'insertion du sujet
dans les thématiques qui y sont développées.
3.5 Durée de la thèse
Si une spécificité peut Ítre reconnue au
secteur SHS, l'ensemble des partenaires s'accorde
considérer que la durée réglementaire
de 3 ans devrait Ítre respectée, des prolongations
n'étant autorisées qu'a titre dérogatoire.
Une proposition de la CEC consiste considérer 2
cas de figures, une durée de 3 ans en formation initiale
et de 5 ans en formation continue. La FAGE souhaite voir clairement
énoncées les spécificités du secteur
SHS dans lequel la durée de 3 ans n'est pas raisonnable.
3.6 Encadrement et suivi
L'ensemble des partenaires souligne que la qualité
de l'encadrement est l'une des conditions indispensables
une bonne formation par la recherche. L'engagement
personnel du directeur de thèse est crucial. Il a été
souligné que le directeur réglementaire devrait
Ítre le directeur effectif de thèse. La nécessité
de l'HDR est rappelée y compris en cas de délégation
de la direction un autre chercheur ou enseignant-chercheur
de l'équipe d'accueil. Certains ont néanmoins
considéré qu'un chercheur non habilité
pourrait obtenir une dérogation pour diriger officiellement
le doctorant qu'en pratique il encadre. Le doctorant doit
Ítre informé du nombre de thèses en cours qui
sont dirigées par le directeur qu'il pressent. La
limitation du nombre de doctorants encadrés par directeur
de thèse est jugée indispensable par l'ensemble
des partenaires mÍme si tous ne sont pas d'accord
sur le nombre qu'il faut borner en acceptant des dérogations
pour les thématiques dans lesquelles le nombre d'HDR
est peu important. Le suivi de la progression du travail implique
des rencontres périodiques et des bilans réguliers
avec le directeur de thèse ou le collectif, organisé
ou non en comité de thèse. La fréquence de
ces bilans est diversement appréciée selon les secteurs
disciplinaires. La date de soutenance devrait Ítre arrÍtée
lors de ces bilans au cours de l'avant dernière année
de la période doctorale. Des spécificités
l encore doivent Ítre reconnues au secteur SHS.
Il est souhaitable que soit affirmé le droit du doctorant
a Ítre associé (publications, protection intellectuelle
) la production scientifique laquelle il contribue.
3.7 - Procédures de médiations
Deux niveaux de médiation sont jugés nécessaires
- médiation au sein de l'école ou de la formation
doctorale,
- médiation au sein de l'établissement.
Une durée pour la résolution du problème est
demandée par l'UNEF-ID au niveau de la médiation
au sein de l'école ou de la formation doctorale
afin de permettre au doctorant d'en appeler au chef d'établissement
une fois le délai dépassé.
Plus d'un millier de financements de DEA, doctorants et
post-doc est assuré par les associations oeuvrant dans
ce secteur (AFM, AFLM, ARC, Ligne Contre le Cancer, FRM....).
Ces financements alloués sous forme de libéralités
n'assurent aucune protection sociale.
Pour mettre fin cette situation, il est proposé
de constituer un fonds mutualisé rassemblant l'ensemble
de ces financements. Chaque association pourrait ainsi disposer
d'un nombre de ì bourses î
hauteur du financement qu'elle apporterait dans ce fonds
mutualisé. Les thèmes scientifiques sur lesquels ces
financements seraient fléchés seraient élaborés
conjointement par les instances scientifiques publiques et les
associations dans le cadre de comités paritaires. Ces ì bourses î
devraient répondre aux mÍmes impératifs de
statut social homogène de l'ensemble des doctorants.
Pour favoriser un projet professionnel d'insertion, il
est proposé de créer une agence de valorisation
de la formation doctorale ayant pour mission :
- d'animer des interfaces laboratoires d'entreprises,
- de collecter et de diffuser toute information sur l'insertion,
- de favoriser les initiatives des écoles doctorales en
faveur de l'insertion professionnelles.
sont plus.
commencer avant les études doctorales, et se développer
ensuite principalement dans les
écoles doctorales.
année.
qui, sans être de la recherche au sens traditionnel du
terme, utilisent au bénéfice des entreprises
les capacités acquises par les docteurs. Ces activités,
qui sont aussi nobles que celles de la
recherche fondamentale, doivent être évaluées
au moyen d'outils adaptés. Un groupe de travail
devrait être réuni autour de ces questions.
docteurs (FRT, crédit impôt-recherche,... ).
sur la mobilité des chercheurs
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Ce document (/archives/ministere/synthese-groupes.html
) a été mis à jour le 25 mars 2003