Logo de la CJC
Document tiré de : cjc.jeunes-chercheurs.org/interventions/2001-recrutCNRS/cr-4janv.html
anniv Enquête sur les jeunes chercheurs étrangers en France : résultats et solutions En savoir plus….
Retrouver la proposition de loi de la CJC pour une juste représentativité des Jeunes Chercheurs En savoir plus….

Compte-rendu de la réunion du 4 janvier avec la direction CNRS


Compte-rendu du collectif jeune-chercheur

G. Berger a tout d'abord rappelé les faits et les raisons qui l'ont amenée à abaisser ainsi la limite d'age, à la veille du concours. Elle nous a rappelé sa bonne foi et expliqué de nouveau la raison de cet état de fait :
son principal souci étant de préserver les concours d'éventuels recours, elle a préféré attendre que les délais pour présenter un recours au tribunal administratif pour le concours 2001 soient dépassés. Cela nous amenaient fin novembre, d'où cette annonce tardive. Mme Berger a par ailleurs insisté sur le fait qu'elle était très concernée par le problème humain et que son principal soucis est de préserver le concours 2002 face à la menace d'une annulation complète du concours par le Contrôleur Financier ou d'éventuels recours de candidats.

La solution avancée par la direction du CNRS et à l'exclusion de toute autre est la suivante : pour protéger le concours 2002, seuls les candidats âgés de moins de 31 ans seront admis à concourir. Le CNRS a obtenu une aide financière du ministère pour débloquer environ 80 CDD de deux ans (il y a environ 80 candidats dans leur dernière année qui ont été reçus en CR2 l'année dernière). Cette solution leur permettrait donc de préparer un dossier pour concourir en CR1 dans deux ans. Cette solution a été proposé le matin même à une représentation (environ 70 personnes) des commissions de spécialistes du CNRS. 2/3 environ des représentants se seraient prononcés en faveur de cette solution. Toutefois, aucune autre solution ne leur a été proposée par le CNRS (d'après une personne présent à cette réunion).

L'ensemble de la délégation a refusé unanimement cette solution de CDD. Nous avons tenté d'explorer un certain nombre d'autres possibilités qui ont toutes été, à leur tour, refusées catégoriquement par le CNRS :

  • la solution de demander au Conseil d'Etat de trancher sur la question de l'interprétation du texte s'avère risquée : la réponse sera définitive et d'après le CNRS (qui aurait fait une enquête approfondie sur la question), ils se prononceront pour la limite la plus restrictive (moins de 31 ans). Cet avis n'est pas unanime, et demeure peu clair.
  • la solution de laisser concourir la génération de moins de 32 ans (ne rien faire) expose l'ensemble du concours aux foudre du Contrôleur Financier, et à d'éventuels recours des moins de 31 ans frustrés qui auraient vu les postes pris par des candidats de plus de 31 ans. (QR : cela ne s'est jamais vu depuis 1983, mais le CNRS affirme que comme le problème est maintenant publique, il y aura cette année des recours)
  • une autre solution est d'oeuvrer pour la mise en place d'un décret d'exception qui fixe pour le CNRS, soit de manière permanente, soit sur une période transitoire d'au moins trois ans, la limite d'age à moins de 32 ans. Le défaut de cette solution est le temps de mise en place du décret (au minimum plusieurs mois) : il ne résoudrerai donc pas le problème pour le concours 2002.

En conclusion, le seul point positif de cette réunion est que tout le monde s'accorde à dire qu'il y a un vrai problème humain. La discussion s'est néanmoins soldé par un échec : aucune solution proposée lors de cette réunion n'a trouvé le moindre consensus.

Face à cette situation, nous devons nous mobiliser la plus largement, car une solution politique risque de s'avérer la seule porte de sortie. Nous appelons l'ensemble de tout le personnel de recherche (chercheur, ITA, universitésS) à se montrer solidaire des Jeunes Chercheurs et les invitons à venir à une Assemblée Générale à l'auditorium du CNRS, 3 rue Michel-Ange, mardi 8 janvier à 12h45.

Communiqué des syndicats

SUITE A LA REUNION DU 04/02/02 avec la Directrice générale du CNRS , G. Berger et le Secrétaire général, J. Bernard

COMMUNIQUÉ

Les organisations syndicales SNCS-FSU, SNIRS-CGC, SGEN-CFDT, SNPREES-FO, SNTRS-CGT, accompagnées de représentants du Collectif Jeunes Chercheurs et du Collectif IGM-Orsay, ont été reçues par la Directrice générale, G. Berger et le Secrétaire général, J. Bernard le 4 janvier au sujet du changement de règle de limite d'âge pour concourir en CR2.

G. Berger a cherché à obtenir un consensus sur la solution suivante qu'elle a présentée comme la seule possible :
- la limite est d'avoir moins de 31 ans révolus,
- les candidats se verront proposer de concourir en CR1, les listes complémentaires seront utilisées au maximum,
- les candidats ayant entre 31 et 32 ans ne seront pas admis à concourir en CR2. Environ 70 à 80 bourses sur CDD de deux ans leur seront proposées en attendant qu'ils puissent concourir en CR1.

L'ensemble des syndicats et des collectifs de jeunes chercheurs ont repoussé cette solution qui lèse les intéressés sans garantir le moins du monde leur succès en CR1 deux ans après et qui introduit à l'occasion un nouveau type de jeunes chercheurs hors statut.

Ils appellent tous les candidats intéressés et l'ensemble des personnels des laboratoires et services du CNRS à l'

Assemblée générale le mardi 8 janvier à 12:45 A l'auditorium du CNRS 3 rue Michel Ange Paris 16e

pour discuter de la situation et envisager la suite à donner.

Ils ont demandé qu'une solution transitoire respectant les droits des candidats intéressés et le statut soit trouvée et proposeront à l'AG du 8 janvier de préparer une action en direction du gouvernement pour cela.

Auteuil, le 4 janvier 2002.

facebook twitter

contact @ cjc . jeunes-chercheurs . org © 1996-2024 Confédération des jeunes chercheurs.

Ce document (/interventions/2001-recrutCNRS/cr-4janv.html) a été mis à jour le 11 juin 2007

Politique d'accessibilité et mentions légales