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Le problème actuel, mis à part le phénomène global de non-emploi est
de créer une ouverture de l'université vers son environnement.
Il faudrait pour chaque pole universitaire un lieu unique dévolu
à l'information et la formation doctorale. Ce lieu regrouperait
les différents organes préoccupés par le 3eme cycle (CIES, ED,
comité de pilotage Doctoriales). Il permettrait aussi une diffusion
de journaux provenant des CCI, régions .... Ce serait aussi un lieu
"officiel" de rencontre entre les doctorants et entre les
doctorants et l'extérieur.
Les actions à mener pour développer les débouchés industriels des docteurs :
- assurer une information des compétences acquises pendant le
doctorat auprès des industriels (mettre fin a l'image du docteur enfermé
dans son laboratoire pendant 3 ans)
- assurer des formations doctorales (au sein des ED) types
Doctoriales moins lourdes financièrement : cours de gestion d'entreprises,
gestion de projet ...).
- changer les états d'esprits des thesards et DdT. On ne fait plus
une thèse dans le seul but d'etre MdC ou chercheur. Il ne faut plus le
faire croire au niveau du DEA et de l'entrée en thèse.
- mettre la thèse dans un cadre qui sans être rigide permette
au monde extérieur de mettre des compétences et une formation sur le
diplome. La difficulté est de faire passer dans ce cas la thèse comme
une expérience professionnelle.
- pourquoi ne pas creer aussi une "cellule emploi" telle qu'il en existe
pour les DESS ?
Il faudrait aussi que l'activité de recherche soit réellement valorisée au sein même de l'université. Le phénomène PRAG tend à faire penser le contraire puisque la recherche et lénseignement sont ainsi découplés et cela laisse penser que l'une n'a aucun effet sur l'autre.
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Ce document (/interventions/1997-andes/lebrun.html
) a été mis à jour le 11 juin 2007