cjc.jeunes-chercheurs.org/archives/ministere/ater-02-09-97.html
Francine DEMICHEL ouvre la réunion en rappelant les grands axes du Ministre
1. Amélioration de la cohérence des
différentes situations:
La première constatation est que les situations
les plus diverses coexistent dans les universités, autant
pour les ATER que pour les personnels enseignants du second degré
affectés dans le supérieur. Il est important de
savoir pourquoi et pour quoi faire les universités recrutent
les ATER et des PRAG.
2. Amélioration de la transition secondaire/
premier cycle universitaire.
La baisse actuelle des effectifs à l'université
permet de favoriser la qualité et améliorer cette
transition qui est une des causes de l'échec en premier
cycle universitaire.
3. Non secondarisation du supérieur.
Un nombre très important d'enseignants ont
été embauchés dans le secondaire. Afin d'éviter
les politiques d'accordéons, il est souhaitable de continuer
les embauches. Elle doivent maintenant profiter à l'enseignement
supérieur.
Les méthodes de travail adoptées dans
le groupe de travail consistent a ouvrir un chantier et faire
un travail de fond.
Michel FORTUNE (SNESup-FSU)
regrette qu'il y ait eu une association forcée
dans ce groupe de travail des deux sujets PRAG et ATER. Il aurait
souhaité voir se constituer un groupe de travail sur la
précarité dans l'enseignement supérieur.
D'autre part, il souligne qu'il est important de pas traiter le
cas des PRAG séparément des autres enseignants du
second degré affectés dans le supérieur.
Il rappelle que le SNESup a demandé un moratoire
pour maintenir en fonction les ATER sans-emploi à la rentrée
de septembre et prolonger leur contrat d'un an, leur permettant
d'être candidats dans de bonnes conditions aux concours
de recrutement de maîtres de Conférences en 1998.
Jean-Paul LECERTUA (Sup'Recherche FEN)
souhaite, en accord avec M. FORTUNE, le maintien
en fonction des ATER en poste depuis 2 ans sans emploi à
la rentrée 97. Lui aussi souligne la disparité des
attributions de troisième année dans les rectorats.
Il souligne la grande disparite des situations des
ATER selon les différentes disciplines, cela appellerait
une mise à plat en vue de davantage de cohérence:
dans certains secteurs disciplinaires (Droit, Science Eco) la
constitution d'un " vivier " de futurs maîtres
de Conférences est difficile car les thèses sont
longues et les allocations en nombre très insuffisant.
En lettres, de nombreux fonctionnaires de catégorie A,
principalement des agrégés, occupent des postes
d'ATER; dans ces domaines cela constitue un ballon d'oxygène,
mais il faudrait là aussi développer le nombre d'allocation.
Nadège MINOIS (CEC)
La CEC n'a pas de position définie quant aux
ATER cependant elle constate, elle aussi, la disparité
des rectorats face a la question de la troisième année
d'ATER. Elle rappelle que la longueur des thèses est bien
différente selon les disciplines (Biologie 3.8 ans, Droit
et Sciences Humaines 6-7 ans). Elle souligne le manque d'allocations
en sciences humaines.
Sylvain TRANOY (FAGE)
insiste sur la charge d'enseignement des ATER trop
lourde pour terminer la thèse. Il remarque que les universités
utilisent les demi-postes comme solution pour alléger cette
charge. Cependant, il considère que l'allocation associée
à un monitorat doit permettre de créer un vivier
de futur Maître de Conférence et que le passage
par un poste d'ATER n'est pas nécessaire.
En SHS, la durée de la thèse étant
très longue, après une allocation de 3 ans, I'étudiant
va de prolongation en prolongation d'un poste d'ATER car sa charge
d'enseignement est trop lourde. ll souhaite l'augmentation du
nombre d'allocations et que les postes d'ATER soit réservés
aux jeunes docteurs.
La FAGE n'est pas contre le recrutement local des
ATER car il permet une plus grande souplesse.
Michel GRUSELLE(USCA-CGT)
Les charges d'enseignement trop lourdes ont pour
conséquence d'allonger la durée des thèses.
D'autre part, le recrutement des enseignants se faisant sur la
recherche et non sur l'enseignement, il serait souhaitable de
réduire la charge d'enseignement.
Il est farouchement opposé aux demi-postes
et souhaite que le salaire des étudiants ATER soit au moins
égal au montant d'une allocation de recherche.
Michel FORTUNE
s'oppose totalement aux demi-postes, car le travailleur
scientifique travaille 1/4 en enseignement et 3/4 en recherche
mais est payé 2/3.
Il y a urgence et la précarité des
situations d'ATER oblige à réfléchir à
la formation des enseignants chercheurs. Actuellement, les jeunes
docteurs ne sont pas mis en situation de formation mais directement
dans les conditions des enseignants-chercheurs. ll préconise
un pré-recrutement en qualité de fonctionnaire stagiaire
en considérant que le système du monitorat ouvre
une piste dans cette direction.
Jean-Paul LECERTUA
Il est réservé au sujet des demi-postes.
Ces demi-postes créent un problème de gestion et
réduisent I'enveloppe des ATER dans les cas de perte d'emploi.
D'autre part, il soulève des problèmes
de droit du personnel (accès à la retraite, stage
de titularisation). Il ajoute qu'il serait préférable
de voir se développer le système des allocations
+ monitorats.
Claudine PERETTI(DPESR)
rappelle que, si d'un point de vue financier, il
est possible de payer les ATER sur des demi-postes, la charge
financière est plus lourde en cas de perte d'emploi. D'autre
part, I'accès aux postes de 1/2 ATER est contraint et
n'est pas un choix du postulant.
Jean-Pierre FINANCE
précise que le thème des ATER n'a pas
été traité par la CPU et qu'il expose sa
propre expérience. Il faut séparer deux situations
bien différentes, les ATER doctorants et les ATER docteurs.
Initialement, le deuxième cas devait être exceptionnel,
mais aujourd'hui c'est une part importante des ATER. Ces ATER
docteurs qui ont terminé l'effort de finalisation de la
thèse devraient tous être sur des emplois pleins
mais pour une durée limitée.
Pour les doctorants, la charge d'enseignement d'un
ATER ou même d'un demi poste est trop lourde et la soudure
devrait être faite plutôt avec la formule allocation
+ monitorat.
Il faut réfléchir à la durée
de la thèse et repenser à la question de la préparation
de l'entrée dans le monde économique. L'année
d'ATER pourrait être, en plus d'une préparation aux
concours de recrutement des universités et des EPST, une
année de préparation de l'insertion professionnelle
dans le monde économique.
Maurice GARDEN
remarque que les étudiants considèrent
les demi-postes comme des pis-aller et qu'il s'agit en fait de
la responsabilité des enseignants-chercheurs. Il rappelle
que la décision de l'affectation des postes de Maître
de Conferences en ATER ou en demi-ATER est de la responsabilité
des universités.
Francine DEMICHEL
souligne qu'en Droit la charge horaire de 2 demi-postes
ou de 3 tiers de poste est souvent disproportionnée par
rapport au service du.
Jean-Paul LECERTUA
Les ATER sont des supports financiers, la division
en demi postes crée de facto une concurrence sauvage dans
le a vivier " de futurs maîtres de Conférences;
D'autre part, les droits statutaires des ATER sont de fait différents
selon qu'il s'agit de postes pleins ou de postes divisés.
Il y a lieu de redouter que l'on oppose les catégories
de personnes entre elles, et même certains ATER contre
les autres.
Sylvain TRANOY
rappelle qu'un ATER doctorant ayant un service plein
(192 h équivalent TD) éprouve des difficultés
pour terminer sa thèse et fait la comparaison avec un
doctorant allocataire moniteur qui a une charge d'enseignement
beaucoup plus correcte (60h équivalent TD).
En SHS, il considère qu'il faudrait augmenter
le nombre allocation + monitorat et en allonger la durée.
Il souligne que le problème de l'insertion professionnelle
est la même à tous les niveaux (licence, maîtrise)
; on ne peut se limiter au problème des jeunes docteurs.
Jean-Pierre FINANCE
souligne que les diplômes sont obtenus en
juin et septembre mais que ce n'est pas le cas de la thèse
de doctorat que l'on soutient quand on est prêt. Les dates
de concours étant fixes, la soudure est nécessaire.
Il est important de préparer une autre voie d'insertion
et de se donner une " autre corde à son arc "
(autre que les concours de recrutement Universités/EPST.)
Daniel VIMONT (DGES)
propose, en pensant principalement aux STAPS, que
par le biais des ATER on puisse créer un vivier pour les
filières jeunes manquant d'encadrants.
Michel FORTUNE
souligne que le seul moyen pour injecter des ATER
dans la filière STAPS est l'utilisation de professeurs
du secondaire. La solution préconisée par le SNESup
est de détacher des enseignants du deuxième degré
sur des emplois enseignants-chercheurs.
Nadège MINOIS
rappelle cependant que beaucoup de STAPS docteurs
ne trouvent pas de travail.
Michel ORIANO propose que soit examiné le deuxième
ordre du jour, la situation des PRAG.
Maurice GARDEN
demande à l'administration concernée
du MENRT des statistiques par discipline mais surtout par affectation
(IUFM, IUT, Premier cycle universitaire) pour les PRCE et les
PRAG.
Jean-Paul LECERTUA
formule la même demande et souligne plusieurs
points.
Sup'Recherche FEN souhaite la réécriture
du décret de 93, car les obligations de services de 384
h sont difficiles à effectuer dans les UFR où le
nombre de semaines est réduit, le taux horaire ne devant
pas dépasser 15 heures hebdomadaires. Cela aboutit, dans
certaines, a nier le droit des fonctionnaires à effectuer
des heures complémentaires au delà de leurs obligations
horaires.
Patrick FRIDENSON(SGEN-CFDT)
ne souhaite pas la réécriture de ce
décret mais insiste sur la nécessité de la
création de commissions de recrutement (composées
de membres de la commission de spécialiste, représentants
de PRAG et PRCE et de représentants de la structure qui
recrute).
Mobilité: I'échange
de poste et le transfert de poste sont les seuls moyens actuels.
Le SGEN-CFDT demande donc l'ouverture de possibilités
de mobilité inter-établissement pour les PRAG et
PRCE
Carrière: une pénalisation
de fait des enseignants du secondaire exerçant dans le
supérieur est encore la règle et il est demandé
un accès de l'avancement à la " hors classe
" équivalent pour tous (université et secondaire).
Une annonce du ministre précédent du
3/12/95 sur l'abattement du service des PRAG et PRCE ayant des
activités de recherche (effectives et vérifiées)
n'a pas été suivi d'effet. Un service de 192h TD
sans possibilité d'heures supplémentaires est demandé.
Pour les PRAG et PRCE ne faisant pas de recherche,
il ne faut pas de changement du décret de 93 et le maintien
de l'annualisation du temps de service comme pour les enseignants
chercheurs est demandé. Il serait souhaité que
de toutes les tâches (coordination, suivi de mémoire,
etc.) soient prises en compte et qu'une grille d'équivalence
soit négociée.
Maurice GARDEN:
remarque que l'agrégation devient, dans
certaines disciplines, un concours de l'enseignement supérieur.
Il souligne qu'il n'y a pas d'équivalence entre PRAG et
PRCE et qu'il est important de faire une spécificité
des PRAG.
Une évolution intéressante serait de
répartir le service des agrégés en Lycée
et à l'université L'agrégation permettait
l'enseignement partiel à l'université alors que
le capétien enseignerait uniquement dans le second degré.
Il serait souhaitable d'entreprendre une réflexion
sur le contenu de l'agrégation.
Michel FORTUNE
demande qu'on revienne à la définition
hebdomadaire du service (10h) avec un plafonnement à 288h
annuelles. Le décret de 93 doit être abrogé.
Il considère que sans tarir l'embauche des
enseignants du secondaire dans le supérieur, il est temps
de procéder à un rééquilibrage en
faveur de l'embauche des enseignants-chercheurs.
Il souligne le problème déjà
évoqué des carrières et considère
qu'il faut créer des commissions, non pas de recrutement,
mais d'affectation.
Il propose que l'accès à la recherche
des certifiés et agrégés qui ont un projet
de recherche se fasse, à L'avenir, par détachement
sur un contingent d'emplois de maîtres de Conférences
réservés à cet effet; pour ceux qui sont
déjà en place, il demande l'alignement de leur service
sur celui des enseignants chercheurs, sous condition qu'une instance
contrôle l'effectivité de la recherche.
Il souligne qu'il est essentiel de prévoir
des postes d'enseignants chercheurs pour ceux qui ont fait une
thèse afin de leur permettre de continuer la recherche.
Il souhaite que soient réservés des contingents
de transformations d'emplois de second degré en emplois
d'enseignants-chercheurs.
Michel GRUSELLE
souligne que les PRAG dans l'enseignement supérieur
peuvent être d'un grand intérêt car ils permettent
de resolidariser l'enseignement du supérieur avec le second
degré.
Il considère que le décret de 93 ne
va pas dans la bonne direction et qu'une équivalence sur
la base du supérieur est souhaitable; charges de service
égal pour tous mais avec la possibilité soit de
faire de la recherche (cela pourrait être une obligation),
soit de créer les liens avec le secondaire.
Il est souhaitable de prévoir un rôle
spécifique à l'université pour professeurs
du secondaire.
Jean-Pierre FINANCE
considère, avec la CPU, que le nombre d'emplois
de PRAG crées dans l'université a été
trop important. ll demande à la DPESR de faire une analyse
fine notamment des différentes formes de statuts (différents
types de PRAG et distinction entre les différents types
de tâches) Carrière: il est impossible depuis l'université
d'agir sur la carrière d'un enseignant du secondaire et
cela est dommageable.
La CPU souhaite que les certifies et les agrégés
puissent avoir une décharge horaire d'enseignement dans
le cas où ils font une thèse. Cette demande devant
être visée par le conseil scientifique de l'université.
Pour les autres, il faut envisager un service complet.
Patrick FRIDENSON
est en accord avec l'idée d'un " service
à cheval " (pré et post BAC) et pour une approche
diversifiée et nouvelle. Pour lui, la voie d'avenir, mais
il s'agit d'une " provocation ", est le passage à
l'annualisation dans le secondaire (en faisant attention aux
statuts).
Il souhaite, lui aussi, une évolution de l'agrégation
tout en considérant qu'elle n'est pas la voie royale pour
devenir Maître de Conférences.
Droits sociaux: les textes
de la fonction publique existent mais ne sont pas appliqués,
il faudrait des instructions annuelles auprès des établissements.
S'il y a des nominations avec " à cheval
" Lycées/supérieur de PRAG et PRCE, il faudra
revoir la question des types de supports budgétaires sur
lesquels ces collègues sont nommés. Mais il ne saurait
s'agir de postes de maîtres de Conférences, ce qui
de toute évidence serait une source de difficultés
sans fin. Le SGEN souhaite un plan de transformation des PRAG
et PRCE docteurs en MC.
Jean-Paul LECERTUA.
est intéressé par la proposition de
la USCA-CGT.
Il rappelle que la recherche dans l'enseignement
supérieur doit avoir pour finalité la thèse.
Il insiste sur la nécessité de permettre à
tout enseignant de faire une thèse. Il remarque que dans
certains domaines de recherche, comme la didactique des disciplines,
les PRAG pourraient avoir un impact important et concilier leur
activité d'enseignement et leur expérience dans
ce domaine avec les impératifs de la recherche.
Michel FORTUNE
marque son opposition à la clause de l'article
40-2 sur le détachement sur les postes de Maître
de Conférences des fonctionnaires qui, sans les désigner,
interdit aux certifiés de pouvoir être détachés.
Sylvain TRANOY
remarque que les créations de poste d'enseignants
du secondaire ont été trop nombreux. Il est en accord
sur la notion de lien que peuvent effectuer les PRAG entre le
premier cycle universitaire et le Lycée. Il craint cependant
que les enseignants-chercheurs n'abandonnent l'enseignement en
DEUG au profit de la licence/maîtrise, si les PRAG deviennent
les enseignants majoritaires du premier cycle universitaire.
Il considère que l'agrégation dans
certaines disciplines permet d'avoir une culture générale
plus grande et un enseignement plus large, moins centré
sur les domaines de recherche de l'enseignant.
Il souligne quelques travers qui ont permis l'embauche
de mathématiciens sur les postes d'informatique du fait
de l'absence d'agrégation d'informatique. Il considère
que les charges d'enseignement des PRAG sont beaucoup trop lourde
pour ceux qui font une thèse. Il rappelle le problème
de la notation et de la promotion.
Nadège MINOIS
s'élève contre le recrutement important
de PRAG car l'agrégation ne prépare pas à
l'enseignement supérieur. Plutôt que de secondariser
l'enseignement supérieur, il serait souhaitable de rendre
les Lycéens plus autonomes.
La position de la CEC est de proposer aux PRAG qui
souhaitent faire de la recherche des aménagements de leur
temps de service (décharge horaire ou congé sabbatique)
pour faire une thèse. Cette thèse leur donne le
droit de postuler au concours de maître de conférences,
sans réserver un contingent de postes aux PRAG-docteurs.
S'ils sont pris comme Maître de Conférences, ils
deviennent enseignants-chercheurs avec une partie recherche à
effectuer, sinon ils restent dans leur statut de PRAG et ne font
donc pas de recherche.
La CEC considère que la qualité de
l'enseignement à l'université doit devenir un critère
d'évaluation des carrières à la fois des
PRAG et des enseignants- chercheurs.
André COLSON (CDEFI)
considère que les écoles d'ingénieurs
sont prêtes à accueillir 10 a 15 % d'enseignants
du secondaire (rappel: niveau 2e cycle université). Il
est bon de faire un brassage d'enseignants de statuts différents
à conditions de trouver le bon équilibre.
Il faut envisager pour ceux qui souhaitent faire
de la recherche un alignement des obligations de service sur
celles des maîtres de Conférences pendant 3 ou 4
ans pour les candidats déjà titulaire d'un DEA
(envisager un contingent d'allégement des services par
établissement) . Les concours d'entrée dans le
corps des maîtres de Conférences étant ceux
de droit commun, c'est à dire en évitant de créer
un corps spécifique de maîtres de Conférences
agrégés.
Pour ceux qui ne souhaitent pas faire de recherche
le service actuel est de 384 h (2 fois le service d'un enseignant
chercheur). Il pourrait être revu légèrement
à la baisse. On pourrait envisager plutôt un facteur
1.8 ou 1.75 entre Maître de Conférences et PRAG
et non 2 comme actuellement . Ceci permettrait de prendre en
compte le fait que le travail d'encadrement général
(scolarité, mobilité internationale, suivi de projet
individuel) d'un PRAG ne peut pas être 2 fois celui d'un
Maître de Conférences. En même temps ce coefficient
valoriserait la part du service des enseignants chercheurs, consacré
à l'enseignement.
NB.: Patrick FRIDENSON
n'a pas pu assister à la première
partie de la réunion en raison d'un deuil.
Il souhaite l'insertion des remarques suivantes:
Le problème de la précarité
des enseignants-chercheurs doit être vue dans son ensemble.
Outre les statistiques sur les ATER remises en séance il
faudrait des statistiques sur les enseignants contractuels,
et se poser la question des doctorants et docteurs qui en fait
vivent uniquement de vacations en s'abritant derrière
un emploi principal fictif.
Le SGEN-CFDT demande que la rémunération
des ATER fonctionnaires soit celle qui serait normalement la
leur comme fonctionnaires, ces jeunes collègues ne pouvant
continuer à perdre des sommes significatives chaque
mois. Il n'est pas favorable aux demi-postes d'ATER ni à
la prolongation de la durée légale des fonctions
d'ATER, qui reviendrait à reconstituer les assistants
non-titulaires. Il convient de mieux veiller aux implantations
des chapeaux de maîtres de Conférences, de telle
manière que les ATER puissent se porter candidats sur
ceux-ci. De manière générale, il faut tout
faire pour réduire la précarité dans le
Supérieur.
contact @ cjc . jeunes-chercheurs . org © 1996-2024 Confédération des jeunes chercheurs.
Ce document (/archives/ministere/ater-02-09-97.html
) a été mis à jour le 10 juin 2007