Une partie de cette session du CNESER était consacrée à l'accréditation des ED.
Participants
- La séance est présidée par M. Korolistki, adjoint au
directeur de l'Enseignement Supérieur, au ministère de
l'Éducation Nationale.
- Pour la CJC : Sylvain Collonge, président, remplaçant
Delphine Gramond, titulaire du siège au CNESER.
Ordre du jour (partiel)
- Présentation de la répartition des crédits de la recherche
universitaire (exercice 2004). Rapporeur : Anne Giami,
sous-directrice à la recherche universitaire (Direction de la
Recherche)
-
- Point d'information sur les allocations de recherche et
les effectifs en doctorat. Rapporteur : Yves Fau, Bureau des
allocations de recherche et du post-doctorat (DR)
- Point d'information relatif à la campagne d'accréditation
des écoles doctorales des établissement de la vague 2004.
Rapporteurs : Philippe Vidal et Thérèse Pistilli du Bureau des
formations et écoles doctorales (Direction de l'Enseignement
Supérieur)
- Arrêté modifiant l'arrêté du 17 juillet 1992 relatif à
l'organisation des CIES visant à porter de 2 à 4 ans la durée
du mandat de leurs directeurs. Rapporteur : Jean-Paul
Courbebaise, bureau desformations et écoles doctorales
(DES)
Répartition des crédits de la recherche
universitaire
Un document de 4 pages et 11 pages d'annexes (tableaux)
avait été distribué au membres du CNESER.
Concernant les doctorants, on y trouve un bilan des mesures
prises par le ministère en 2004 :
- transformation de 300 libéralités en salaires.
À noter : « Selon les informations disponibles au ministère,
environ un millier de doctorants bénéficient de libéralités,
...»
- 4000 allocations de recherche (3700 en Loi de Finances +
300 ajouté au printemps)
- 4% de revalorisation de l'allocation en mai 2004 (au lieu
d'octobre 2004à
Un bilan des procédures de répartition des allocations de
recherche est également présenté, ainsi que quelques chiffres
sur les doctorants.
Informations sur le doctorat
Ces informations sont complétée ensuite par Yves Fau.
Un autre document spécifiquement consacré aux doctorants avait
été diffusé. Il fait le bilan des effectifs, des financements,
etc.
Suite à la présentation de Y. Fau, des questions lui sont
posées.
Remarques : Toutes les questions qui ont été posées ne
figurent pas ici.
Plusieurs personnes au cours de ces échanges parlent «
d'étudiants » puis se reprennent et disent « doctorants
».
- Sylvain Collonge : qu'est-ce que recouvre exactement la
catégorie « salarié » dans les nomenclatures du ministère ?
L'ambiguité de cette dénomination (un allocataire est un
salarié, tout comme quelqu'un qui travaille chez McDonald)
n'est-elle pas génante pour la pertinence des chiffres ?
-
- Réponse de Yves Fau : en effet. Mais cette catégorie
recouvre principalement les enseignants du secondaire qui
font un doctorat.
- Sylvain Collonge : la diminution du nombre l'allocations
distribuée effectivement en 2003 (3800 au lieu de 4000 en
2002) est-elle due à une augmentation de la part des
Allocation Perte d'Emploi ?
-
- Réponse de Yves Fau : « oui, en partie »
- Sylvain Collonge : concernant le protocole d'accord sur la
transformation des libéralités : où en est-on actuellement ?
quelle perspective pour l'année prochaine ? quelle réflexion
pour les post-doc ? Enfin, il n'y a pas que les doctorants
financés par les associations caritatives qui touchent des
libéralités : écoles des Mines, Egide, etc. Bref, beaucoup
plus que « un millier »...
-
- Réponses de Yves Fau et Michel Eddi (adjoint à la
directrice de la Recherche) : pour le moment, environ 100
doctorants sont entré dans le dispositif. Les négociations
avancent avec les associations qui restent. Pour 2005, il
est envisagé un doublement de la mesure (environ 600
salaires au lieu de 300 en Loi de Finances 2004). Enfin,
pour les post-docs, M. Eddi explique que leur situation est
différente (en clair : pour eux il s'agit réellement de
travail au noir, et ce n'est pas à l'État d'aider
financièrement les gens pour respecter la loi) et qu'ils
n'ont pas à entrer dans ce dispositif. C'est aux financeurs
et aux établissements de trouver des solutions pour salarier
ces personnes.
- Question du SNESUP : le ministère peut-il donner des
statistiques sur les PEDR (Prime d'Encadrement Doctoral et de
Recherche) ? L'intervenant dénonce l'opacité de ce
système.
-
- Réponse : oui, le ministère a des chiffres. Un document
sera distribué et un point sera mis à l'ordre du jour d'une
séance du CNESER en octobre 2004
- Remarque de quelqu'un : Il existe une vieille circulaire
(il y a 25-30 ans) permettant aux chefs d'établissements
d'alléger le service des enseignants du secondaire pour faire
un doctorat.
Accréditation des Écoles doctorales
Un document avait été distribué listant les résultats
d'accrédiation des toutes les ED de la vague 2004.
Les évolutions dans la politique d'accréditation sont
présentées :
- Le ministère recommande aux ED de petite taille de mettre
en place une politique de rapprochement pour créer des
groupement régionaux dans l'idée de créer des « pôles
doctoraux ». Dans le même ordre d'idée, il recommande les
co-habilitation entre plusieurs établissements.
- Sur les dossiers de toutes les ED, le mnistère a noté
:
« Note générale pour les ED dans le cadre du LMD : la
séparation de fait des ED et des Masters et la mobilité des
étudiants devraient amener les ED à établir une procédure de
recrutement des doctorants et d'attribution des allocations
qui soit lisiblement équitable pour les candidats internes et
externes, quel que soit l'établissement où ils ont obtenu leur
master. »
Éléments quantitatifs :
- 73 demandes de renouvellement :
-
- 58 ED ont obtenu un avis favorable pour une durée de 4
ans
- 5 ED ont obtenu un avis favorable pour une durée
inférieure en raison de leur mise en phase avec d'autres
vagues d'accréditation
- 6 ED ont obtenu un avis favorable pour 2 ans afin que
des collaborations avec d'autres ED soient recherchées et
des co-accréditation mises en place, pour donner une
meilleure structuration à ces ED.
- 4 ED ont obtenu un avis favorable avec réexamen en cours
pour la consolidation de ces structures.
- 2 demandes de création :
-
- 1 ED a obtenu un avis défavorable, le potentiel
scientifique nécessaire pour sa création n'étant pas
présent.
- 1 ED a obtenu un avis favorable pour 2 ans avec un
réexamen prévu à 2 ans pour vérifier le bon fonctionnement
de cette ED et la pertinence de sa création.
Discussions :
- Sylvain Collonge : les critères d'accréditation listés
dans le document sont très flous : est-i possible d'avoir des
infos plus précises (par ex. qu'est-ce qui est jugé
innacceptable en terme de taux d'encadrement ? Où sont les
limites ? Où sont les recommandations d'objectifs ? etc.)
-
- Réponse : rien de convainquant. D'autres personnes
évoquent le problème de la transparence de l'accrédiation et
demande à ce que le serveur (SIREDO) soit accessibles aux
membres du CNESER pour avoir accès aux dossiers
d'accréditation.
- Question sur le rapport sur les écoles doctorales :
-
- Réponse : il y aura une publication dès 2004, sous une
forme un peu différente que le rapport habituel (dernier en
date : 2001)
- Sylvain Collonge : Quid de la refonte de l'arrêté du
25 avril 2002 relatif aux études doctorales.
-
- Réponses de Koroliski : c'est en cours. La refonte sera
assez profonde. Des consultations seront organisée à partir
de la rentrée.
- Sur la question du financement des ED, Koroliski suggère
que les crédits ne soient plus fléchées vers les ED mais
soient donnés aux établissements, qui se chargent de les
répartir.
CIES
L'arrêté soumis au CNESER ne conserne qu'une modification de
la durée du mandat des directeurs des CIES. Cependant la
discussion s'engage de manière plus large sur les
CIES.
Des réflexions sur l'évolution des missions des CIES ont
commencé depuis septembre 2003.
Les idées de base sont :
- davantage confronter les moniteurs entre eux (je ne
sais pas trop ce que ça veut dire...)
- préparaer les moniteurs à jouer un rôle plus actifs dans
la diffusion de la culture scientifique et technique.
Korolisky propose une séance du CNESER consacré aux missions
des CIES à la rentrée 2004.